4. "Do it !"

Après ma fuite de la veille, je me voyais mal revenir au lycée la fleur au fusil devant mes amis et en particulier devant Cassandra. Ma crise que j'avais faite était tellement puérile que je m'insultais moi même. J'avais séché hier alors un jour de plus ou de moins n'était pas un drame. Je me porta malade en appelant le lycée et m'en alla tranquillement au café Iné me commander un thé comme a mon habitude. Une fois commandé, j'allais sortir mais quelqu'un m'interpella. Surprise, en me retournant je reconnu Louise Meyer. C'était une de mes voisines avant qu'elle ne déménage il y a quelques années à cause de la promotion de son père. Elle n'avait pas vraiment changé, ses cheveux était toujours aussi bouclés et son sourire toujours aussi beau mais sa peau était moins bronzé cependant. Je me demande comment elle a réussi à me reconnaître avec mon sweat trop large et la capuche sur la tête.

- Louise ?

J'avais remarqué que les habitués du café nous regardait tous peut être à cause de la forte voix de mon ancienne amie. Mais à ce moment, je m'en fichais complètement. Louise enleva son tablier blanc et m'incita à m'asseoir sur une banquette collée à celle d'une personne couverte d'une capuche comme moi, mais grise.

- On peut s'asseoir là ? demanda poliment Louise.

Il hocha la tête lentement mais ses mains étaient crispées sur sa tasse de café. Curieuse et chiante comme j'étais, j'aurais bien aimé lui retirer sa capuche pour voir qui c'était mais ma timidité avait prit le dessus.

- Donc tu travailles ici ? demandais-je pour entamer une discussion.

- Oui depuis la semaine dernière et toi tu ne devrais pas être en cours ? me taquine t-elle

Si je pensais que nous allions parler de mon comportement, je l'aurais ignoré...

- Disons que je n'avais pas envie, et puis les cours c'est de la merde.

Louise s'était mise à rire et le gêne ne me quittais plus quand un vieil homme se retourna pour nous demander de nous taire.

- Je vois que tu n'as pas changé depuis la cinquième, je me souviens encore quand le proviseur avait failli pleurer parce que tu lui avais renversé son omelette sur sa cravate et surtout le fameux discours...

- "Je t'avais laissé une dernière chance June et tu l'as utiliser. Tu es virée, ne remet plus jamais les pieds dans cet établissement petite ingrate !" ricanais-je en même temps qu'elle.

- Le bon temps... Tes parents vont bien ? me demanda t-elle toujours avec la même malice dans le regard, je me souviens qu'elle aimait en particulier la mère et ses bons plats.

Je me sentais si confuse, plus personne ne me parlait de mes parents. Ils étaient juste partis à mes quatorze ans, pour eux c'était peut être l'âge où j'étais censé être mûre. C'était le jour du printemps, le 21 Mars exactement. J'avais regardé la télévision jusque tard le soir et mon père m'a dit qu'ils allaient en voyage d'affaires. Mais bizarrement, l'enveloppe qu'ils m'ont donné pour ma semaine de cours était bien trop garnis. En fait, il y en avait pour plusieurs années... Aujourd'hui, c'est comme s'il était mort. A mes seize ans, j'ai directement fait et falsifié les papiers pour l'émancipation. Personne n'est au courant qu'il ont disparu sauf Cassandra et Mathis.

- Oui, ils vont bien mais tu ne pourras pas les voir. Ils sont en voyage d'affaire.

Elle mima une faiblesse au coeur, j'en riait. Elle avait toujours été la fille plein d'ambition et optimiste, je ne voyais pas pourquoi elle avait fini dans un petit café.

- Il est temps pour moi de reprendre le boulot, en tout cas j'ai été contente de te revoir ! Tu es une chouette fille, ne change pas June.

- Toi aussi Louise.

J'ai rajusté ma capuche sur la tête et fini mon thé avant de m'engouffrer dans le froid matinal, il ne manquait plus qu'il neige ! Je sentais des pas derrière moi et j'ai eu peur une seconde que se soit un pervers qui veuille me violer, mes sens était en éveille et quand j'ai reconnu la musique de Chopin à travers des écouteurs surement à un volume trop fort, je n'ai pas pu m'empêcher de rire en me retournant. Moi qui pensait rentrer littéralement dans une fille genre qui écoute du classique c'était raté, en m'arrêtant net c'est Ethan Howart qui s'en heurta à moi. Il avait le même sweat que le gars au café mais je doute que c'était lui, ses écouteurs enfoncés dans ses oreilles et le nez dans son téléphone il n'a pas tout de suite réagit à son "impact" qui n'était que moi.

- June ? me demanda t-il surpris de me voir devant lui, les bras croisés avec un sourire amusé collé sur le visage.

- Tu écoutes Chopin ? Toi ? Le badBoy du lycée ! Pas croyable !

Il retira aussi sec son deuxième écouteur et les enfourna dans une de ses poches en me regardant choqué.

- Je te jures que si tu en parles, je fais de ta vie un enfer, me menaçait-il en me pointant du doigt.

Je ris. Il avait l'air tellement vulnérable à ce moment que j'aurais pu lui demander n'importe quoi, il me l'aurait accordé.

- Des menaces, encore des menaces...soupirais-je à son encontre.

Ethan m'imita en se passant une main nerveuse sur sa nuque. Son côté BadBoy avait complètement disparu laissant place à un Ethan Howart faible et j'avais beau le détester, je n'aimais pas le voir ainsi.

- Je ne dirais rien, lâchais-je dans un souffle, je n'aimais pas avoir le rôle de la méchante.

- S'il te plais, je ferais n'importe- Attends...Quoi ?

- Je ne dirais rien, je n'en ai aucun intérêt et puis c'est vrais quoi, qui me croirais ? Le beau Ethan Howart qui écoute de la musique classique, c'est paradoxal !

J'ai compris mon erreur seulement quand le sourire béas d'Ethan apparut devant moi, il avait regagné toute sa fierté et son arrogance en moins de deux minutes, Hallucinant !

- Tu as dit que j'étais "beau" ? June Wallace a dit à un sexe opposé avec une troisième jambe qu'il avait une qualité ! T'inquiète je ne le dirais à personne, me souriait-il avec un clin d'oeil qui m'énervais.

- Je pense que tout le monde le sait déjà, qui ne connais pas la beauté du célèbre Howart...raillais-je avec amertume tandis que bizarrement Ethan fronçait les sourcils.

- Donc tu penses vraiment ça de moi ?

- Si tu veux dire par "ça" que tu es hypocrite, amer, arrogant, con et j'en passe...alors oui ! dis-je naturellement en croisant les bras.

Mais en voyant sa tête, je m'étais rendue compte de ma connerie. C'était irrespectueux de ma part, en plus je ne le connaissais pas, la preuve je ne savais pas qu'il aimait la musique classique... Il me toisa de haut en bas comme s'il était déçu et commença à partir, je me devais de me faire pardonner même de la personne dont je n'étais pas forcement proche.

- Au moins, ça nous fait un point commun ? lui ai-je dit précipitamment.

Il s'est retourné et l'incompréhension se lisait sur son visage cependant, il s'était arrêté.

- La musique classique.

- Moi je crois que nous avons deux points communs...je te déteste aussi.

Merde. Ça c'était bien fais pour moi, je l'avais cherché.

- Je te paye un café ? lui proposais-je alors que c'était pour moi une évidence, peine perdue.

Sans réponse de sa part, je me retourna pour m'en aller mais sa voix vibra dans mon corps entier quand il me répondit:

- Un chocolat chaud et un croissant, c'est ma seule offre.

Nous sommes resté dans le silence sur tout le trajet vers un petit café en face d'un parc, le café Iné venait de fermer pour le midi.

- Donc, pourquoi tu n'est pas au lycée ? me demanda t-il

- Euh...Panne de réveil...

- C'est n'est pas ce que tu as dit à la plastique, ricana t-il

Je venais de tilter que c'était lui avec la capuche sur la tête, il avait tout entendu et il venait de se rendre compte que j'avais compris.

- Alors comme ça, la petite intello était une vraie peste au collège ?

- C'est du passé, j'ai...évolué.

- J'ai vu.

Nous avons parlé sans gêne pendant près de deux heures et je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. Il était tellement différent de ce qu'il laissait penser au lycée.

- Pourquoi tu n'est pas comme çà tout le temps ?

- Comment ? me demanda t-il en arquant les sourcils.

- Gentil, et ça me tue de dire ça mais, intelligent.

Il me regardait, euh non, il me fixait en fait comme s'il cherchait à savoir si j'étais sérieuse ou pas et je n'avais pas menti, il était beaucoup plus attirant s'il voulait savoir, comme ça...

- Je vais y aller, m'a t-il dit trop calmement comme si c'était un secret.

J'acquiesca. Quand nous sommes sortis et que nous allions dans des directions opposées, je le salua de la main ne sachant pas si je devais le baiser avec amitié mais il en avait décidé autrement en s'approchant de moi et au contact de nos peaux, même le froid de l'extérieur ne pouvais m'atteindre.

- Au fait, je ne te déteste pas. Personne ne peut détester la petite June Wallace, m'avait-il chuchoté près de l'oreille en me disant au revoir.

Et sur ce, je savais que je me mentais à moi même. Il ne m'avait rien fait pour que je le déteste, j'avais juste fait en sorte de me créer une image horrible de lui, qui n'était que du mensonge. Je l'appréciais, oui j'appréciais Ethan Howart. Je ne savais pas encore la couleur de mes sentiments mais j'étais sûre de m'être mentis à moi même en le haïssant, en haïssant le faux Ethan.

Pourquoi mon cerveau me remémorais ce passage de ma jeunesse, je me souviens que c'était la première fois que j'avais éprouvé de vrais sentiments pour lui, qu'ils soient faibles ou pas, ça avait une grande importance pour moi. Étais-je vraiment prête à brûler le reste de mes souvenirs visuels avec lui ?

En ouvrant les yeux, je voyais le visage d'Ethan flotter au plafond. Il était si beau avec son sourire imparfait sans compter ses fossettes.

- Cassandra est partie ? demandais-je à Mathis assis sur le comptoir de la cuisine mangeant du Nutella.

- Phuoiui eylle feche la gruelchlle, me cripta t-il la bouche pleine.

Je pouffa.

- Arrête c'est pas drôle, je disais "Oui, elle fait la gueule" c'est vrai qu'avec la façon dont tu l'as remballé était pas très appréciable, me lança t-il avec des éclairs dans les yeux.

J'haussa les épaules. Aujourd'hui j'allais mettre fin à ce supplice avec Mathis et plus rien ne me retiendras à Warlington.

- On y va ? A la maison ? demandais-je prudemment.

Il acquiesça et enfila ses baskets.

Devant la maison, nous ne disions plus un mot. Il fit un pas et j'allais le suivre mais il recula de deux.

- Si tu ne le fais pas, tu ne fera jamais ton deuil, lui murmurais-je

- Dit la fille qui est comme moi, raillait-il

Je m'étais mise derrière lui et j'ai posée mes mains sur son dos. Il s'était y immédiatement contracté.

- Détend toi Matt.

Je l'ai doucement poussé vers la maison et nous avons traversés le jardin avec un peu de difficulté. Une fois devant la porte d'entrée, je l'ai regardé et il avait l'air malade en me demandant:

- Ensemble ?

- Ensemble.

J'ai posé ma main sur la poignée froide et j'ai tourné la clé dans un tintement sourd. Nous sommes entrés et il m'a sourit tristement.

- C'est comme si Ethan était toujours là, chuchota t-il avec effroi.

J'ai hoché positivement la tête et nous avons avancés avec moins de difficulté. Il a avancé en glissant sa main sur les meubles poussiéreux et c'est arrêté devant les photos encadrées sur la cheminée. Il a prit la photo de d'Ethan, lui et moi et il m'a regardé. Pas besoin de mot quand on traverse la même épreuve avec douleur.

- Il ne te manques pas des cadres ? me demanda t-il en fronçant les sourcils.

Je me suis approché doucement et j'ai remarqué qu'il y avait des emplacement avec une couche de poussières moins élevé contrairement à la poussière d'aujourd'hui.

- C'est comme si quelqu'un était passé là pour récupérer ses affaires... Tu devrais aller voir la chambre, me proposa Mathis mais je ne pouvais pas entrer la dedans. C'était le pire endroit où je voulais aller.

- Tu vas y arriver June.

J'ai soupiré et je suis montée, seule. J'étais un minimum fière de moi car après une semaine, j'ai réussi à faire plus que je n'aurais espéré. Peut être que mes rêves m'aident. J'ai rapidement jeté un œil au lit en parfait état et j'ai ouvert notre dressing commun, le choc fut terrible. Il n'y avait plus aucunes affaires d'Ethan comme si tout ce qu'il lui avait appartenu n'avait jamais existé, ni lui même. Les larmes me montaient aux yeux, comment quelqu'un avait pu cambrioler cet endroit ? Ils ne savaient peut être pas...

Mais une chose était sûre, je voulais le faire. Je voulais mettre en cendre cet endroit. J'ai descendu les escaliers en vitesse et j'ai rejoint Mathis qui était assis dans le canapé avec le regard vide. Ainsi je me suis confessée.

- Je vais brûler cette maison, tu es avec moi ? ais-je dit avec la voix tremblante.

Il sursauta.

- Mais tu es malade ?! Tu ne vas pas brûler le reste de souvenirs d'Ethan ?

- Le passé est la base de notre vie actuelle, notre vie actuelle est le passé de notre futur alors si le passé n'existais pas, nous ne n'existerions pas ? Le passé est le pire comme le meilleur de nous, c'est le moment où nous avons vécu des choses affreuses comme merveilleuses, sans ça, nous n'aurions pas de souvenirs ou même de sentiments car les sentiments se basent sur du concret et la seule chose concrète que nous ayons vécu est le passé. Si nous suivons cette logique Mathis, le passé est le centre de notre existence. Ce n'est pas le présent qui domine mais le passé. Le passé est quelque chose qui ne s'efface pas réellement, il s'efface certes, avec le temps mais il est toujours quelque part dans notre cerveau, dans notre subconscient. Et je ne veux pas vivre dans le passé, je veux avancer et faire disparaître tout ce qui a pu appartenir à mon ancienne vie et à Ethan.

- Mais ce n'est pas le passé qui est le plus important, c'est les souvenirs ! Tu ne veux pas te souvenirs de tout tes bons moments avec lui, avec l'amour de ta vie ?

- Si mais les souvenirs font partis du passé non ? Et puis, je dois me l'admettre, il était l'amour de mon passé...

Mathis m'a prit la main pour me réconforter mais je ne pensais pas qu'il allait dire ça un jour:

- Fait le. On en a tous besoin, moi le premier.

J'ai fouillé dans la poche de mon jean et j'en ai sortie un briquet. Je me suis levée et comme au ralentis, j'ai cassé un cadre représentant Ethan et moi. J'ai jeté un bref regard à Mathis et celui-ci hocha la tête comme pour me rassurer. J'y ai mis le feu et je l'ai jeté sur le tapis qui commençait à fumer.

- On y va ?

- J'arrive, dis-je avec précipitation.

Quand il disparu de la pièce, je me glissa sur le tapis près de la photo brûlant et commençant à brûler un coin du tapis. Je l'avais fait. Bientôt, il n'y aura plus d'histoire de maison, ni d'Ethan, ni de rester ici.

Mon cœur m'empêcha de partir sans garder une dernière photo de nous deux, alors j'en prit une et la glissa lentement dans ma poche arrière. En pensant, je n'avais pas vu que le feu avait prit du terrain et que la fumée prenait le dessus sur l'oxygène. Je toussais et ne voyais pas la sortie à cause des flammes de plus en plus hautes mais bizarrement je n'étais pas nerveuse à l'idée de mourir et une pensée malsaine avait traversé plusieurs fois mon cerveau, en mourant, je rejoignais Ethan. J'ai donc fermé les yeux et malgré le feu dans mes poumons et dans mon cœur, je ne bougeais plus, ce sont des bras musclés qui m'ont sortie de là. En pouvant respirer à nouveau, j'ai tousser un bon coup et j'ai ouvert les yeux sur mon sauveur, sur Mathis. Je l'avais complètement oublié lui mais par contre, il avait l'air énervé, très énervé.

- Putain mais bordel June, tu voulais y rester ou quoi ?

- Je...je sais pas, dis-je en étant honnête.

- Fais chier, t'aurais pu y rester ! Et ma promesse comme quoi je te surveillais et te protégeais serait tomber à l'eau, j'aurais menti à Ethan pour sa dernière volonté ! Tu te rends compte ?!

Je ne pouvais plus respirer, j'avais complètement arrêté d'inspirer et d'expirer. Mathis m'avait menti, il était là quand il est mort. Je ne pouvais faire confiance à personne sauf à Cassandra, j'étais à nouveau trahie.

- June, je -

- Ta gueule. Tu m'a menti, tu étais la quand il est mort, tu aurais pu le sauver. Je croyais que la voiture avait explosé directement et qu'il n'était pas sorti ? Tu m'as trahis Mathis, je te hais pour ça, ai-je sit en crachant sur lui.

Je suis partie à pieds, et j'ai pianoté sur mon smartphone pour acheter un billet d'avion pour aller chez ma tante Tania en Angleterre. Bingo ! Demain à 9 heures, je partirais sans rien dire une fois de plus. Je ne pourrais pas supporter leur visages hypocrites une fois encore.

Arrivée chez Cassandra, je me suis enfuie dans la chambre et j'ai préparé ma valise comme si je n'étais jamais revenue. De toute façon la maison brûle en ce moment même, je n'avais aucune raisons de rester.

- Donc vous avez fait quoi aujourd'hui ? demanda Cassandra pendant que je mangeais le morceau de poulet que j'ai mis dans ma bouche.

Cassandra avait du remarquer le froid important entre lui et moi, même son prénom me dégoûtais. Il fixait son assiette sans pour autant manger.

- June ? Tu as été à la maison ? demanda t-elle croyant changer de sujet.

La fourchette de lui dérapa et grinça et un rire amer était sorti de ma bouche.

- Oui, j'ai été. Figure toi que j'y est mis le feu.

Cassandra laissa échapper un juron de sa bouche en écarquillant les yeux en signe d'incompréhension.

- Pour t'épargner ta salive, je l'ai fait parce que je ne voulait ni la vendre, ni l'habiter alors le choix était vite fait et puis maintenant c'est comme si il n'avait jamais existé.

- Mais, ça va passer à la télévision ??! s'égosilla t-elle en se levant.

Elle attrapa son téléphone et quitta la pièce. Je tenta un regard vers Mathis et celui-ci me regarda en même temps.

- Elle appelle qui ? demandais-je hautainement.

- J'en sais rien, dit-il en fronçant les sourcils, et je voulais te dire que -

Cassandra était revenue au même moment, posant son téléphone sur le buffet. Elle souriait faussement, pauvre chérie, je savais quand elle mentais alors elle était mal barrée. A la fin du repas, un peu moins froid, je m'apprêtais à lire dans ma chambre une dernière fois mais le téléphone de Cassandra vibra. Je le prit et voulu le rapporter à sa propriétaire mais l'écran s'alluma et mon regard se posa naturellement sur l'écran où il était marqué "appel passé à 20h29 - Ethan H." et qu'il y avait un message de "Ethan H.". Le téléphone tomba parterre et j'eu un mouvement de recul, je ne connaissais qu'un seul Ethan, et avec un H en plus. Ce n'étais pas possible, il était mort. Il est peut être vivant, me criait presque ma conscience.

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