15/ Le destin n'a rien de magique

Comme convenu, Hermione accompagna régulièrement Astoria Malefoy en Ecosse pour qu'elle rencontre le médecin moldu. Le diagnostic avait été difficile à poser car selon le protocole moldu, Astoria présentait tous les symptômes d'une forme de cancer, mais ses analyses sanguines étaient parfois contradictoires. Le médecin essayait de déterminer quel organe était touché d'où les différents examens qu'il devait pratiquer. A chaque fois Hermione avait accompagné Astoria. Drago ne l'avait qu'une fois et les deux femmes avaient cru qu'il finirait par stupefixier tout le personnel de la clinique. D'un commun accord, Hermione accompagnait seule Astoria puis faisait un compte-rendu simplifié à Drago.

Tous ces examens s'étaient étalés sur plusieurs mois et Astoria n'avait pas eu d'autres épisodes d'évanouissement. Même si elle se fatiguait de plus en plus vite.
Lors de leur dernier rendez-vous, le médecin avait décidé car il avait une piste sérieuse : il s'agissait d'une sorte de leucémie. Les cellules sanguines d'Astoria en faisaient apparemment qu'à leur tête. Il proposa un traitement typiquement moldu tout en précisant qu'il ne pouvait pas garantir la guérison. Il opta alors pour une chimiothérapie par perfusion qui pourra être effectuée à Ste Mangouste. Hermione fut également présente lors des séances surtout les premières où Astoria avait été très affectée par les effets secondaires du traitement. Et même les potions associées aux médicaments moldus n'avaient pas soulagé la malade. Hermione et Drago avait alterné les tours de garde pour veiller sur elle. Ronald n'avait même pas trouvé cela étrange, au contraire il était en admiration devant son épouse qui montrait qu'elle arrivait à tout gérer comme d'habitude.
Hermione n'avait pas vraiment eu le temps de se préoccuper de son couple d'ailleurs. Personne semblait souffrir de cette relation bizarre. Par contre, sa relation avec les Malefoy prenait une tournure particulière. Elle s'était forcément rapprochée d'Astoria qu'elle aimait comme une amie, comme une sœur de cœur. Un jour, en plein délire suite à une dose de traitement, Astoria lui avait dit une chose étrange :

Mione, promets-moi que tu veilleras sur Drago et que tu aimeras Scorpius comme ton fils.

Ne sachant pas quoi répondre et prenant cela comme l'effet des médicaments elle ne dit rien, mais la malade insista :

Hermione !! Promets le moi !! Tu es la seule femme à qui je confierai mon fils ... et Drago t'as toujours aimé, Mione... elle avait prononcé cette phrase en le murmurant avant de s'évanouir de fatigue.

Hermione était choquée et ne reparla plus de cette conversation. Elle n'avait rien promis et envisager la véracité de la dernière phrase prononcée d'Astoria n'était pas du tout pensablezW.

En tout cas jusqu'à ce jour-là. Hermione était dans son bureau au ministère. Astoria allait beaucoup mieux et le traitement semblait fonctionner car elle n'avait plus de symptômes. Ils savaient qu'elle n'était pas guérie mais peut-être qu'elle pourrait vivre encore de nombreuses années.
L'ancienne Gryffondor était donc à son bureau traitant d'un dossier compliqué : une histoire d'héritage, de meurtre sous fond d'histoire amoureuse. Cela avait fait la une des journaux et le département avait demandé à Hermione de prendre la direction de l'enquête. Elle épluchait les preuves et compte-rendu quand sa secrétaire lui apporta un courrier qu'elle déposa sur son bureau. Elle n'y prêta attention qu'en début d'après-midi lorsqu'elle reconnut l'en-tête : Services des annulations de sortilèges - Australie.

Son cœur se crispa de douleur : Australie. Ses parents. Fébrilement elle ouvrit le courrier :

Mrs Granger-Weasley

Nous avons le regret de vous annoncer que lors de notre dernière tentative de restauration de la mémoire de vos parents nous n'avons pu procéder sur eux le nouveau sortilège d'annulation car vos parents présentent, malheureusement tous les deux, les premiers symptômes d'une maladie moldue appelée Alzeihmer , qui consiste en une perte progressive de la mémoire. Au vue de ce contexte, nous avons décidé de ne pas pratiquer le contre-sort afin de ne pas affecter plus gravement leur état cognitif.
Nous sommes sincèrement désolés de ne pas avoir pu faire quelque chose pour eux, mais soyez assurés qu'ils sont bien pris en charge par nos services et qu'au vue de votre statut d'héroïne de la guerre, tous les frais jusqu'à la fin de vie de vos parents seront pris en charge par le ministère.
Veuillez ....

Hermione pleurait silencieusement, trop choquée du contenu de cette lettre. Toute son énergie l'avait quittée, elle ne savait même pas quand elle avait atterri dans son canapé ni comment elle s'était levée pour ouvrir à la personne qui ne cessait de frapper à sa porte depuis un moment déjà. Son esprit était amorphe, éteint à toutes réactions. Elle savait qu'elle pleurait mais elle n'empêchait pas les larmes de dévaler ses joues. Son cerveau se mit à hurler de rage lorsqu'elle reconnut la tête ahurie de ce blond platine de Serpentard : Drago Malefoy était à sa porte depuis 5 minutes et il tambourinait dessus pour qu'elle lui ouvre. Ils avaient rendez-vous et Drago avait horreur d'attendre. Quand elle ouvrit enfin, il tomba sur un visage ruisselant de larmes puis la lionne se réveilla d'un seul coup quand elle le reconnut : elle se mit à hurler à peine eut-il le temps de fermer la porte derrière lui :

TOUT ÇA C'EST LA FAUTE DE TON PÈRE ET DE SES COPAINS MANGEMORT !!! S'ILS N'AVAIENT PAS TOUT FAIT POUR LE RAMENER À LA VIE MES PARENTS SERAIENT ENCORE LÀ !!! ILS SERAIENT ENCORE MES PARENTS !!! ILS CONNAÎTRAIENT ROSE ET HUGO !!!!

Hermione de quoi tu parles ?!!

JE TE PARLE DE ÇA !!! (En lui jetant le courrier à la figure) LIS !!! QU'EST-CE QUE JE M'EN FICHE D'ÊTRE L'HÉROÏNE DE GUERRE !!! CE SONT MES PARENTS QUE JE VEUX !!!

Puis elle s'effondra en pleurs, recroquevillée dans le canapé. Drago entama la lecture de la lettre que lui avait jetée la brune. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre pourquoi elle était dans tous ses états. Il laissa tomber le papier et se tourna vers Hermione qui était recroquevillée sur le canapé se balançant légèrement d'avant en arrière. Il s'approcha d'elle, s'assit à côté et posa une main sur ses genoux pour qu'elle les abaissent, ce qu'elle fit et elle ne réagit pas lorsqu'il passa ses bras autour d'elle.
Il n'aimait pas voir les femmes pleurer, il n'avait jamais aimé ça. Il n'avait jamais été doué non plus pour réconforter les gens mais il savait qu'une étreinte sincère sans forcément de paroles pouvait apaiser quelqu'un et là, il était persuadé qu'elle en avait besoin.

Effectivement, après quelques instants, la tête posée contre son torse, elle se sentit plus calme. Entendre les battements réguliers du cœur du blond l'apaisait, elle se sentait bien dans ses bras, elle aurait souhaité ne jamais en sortir car elle avait l'impression de compter pour quelqu'un, elle ressentait une sincérité véritable dans ce geste. Pourtant il n'avait pas prononcé un mot, mais ce geste était important pour elle.

Elle dégagea ses mains qu'elle avait gardé contre sa poitrine et elle les laissa retomber jusqu'à enserrer la taille de Drago, se rapprochant encore plus de lui. Drago était bouleversé, il ne savait pas quoi lui dire pour la sortir de sa léthargie suite au choc de la nouvelle. Lorsqu'elle l'enserra plus près encore, le cœur du Serpentard accéléra un peu, il ne s'attendait pas à ce qu'elle s'éternise contre lui. Quelque part en lui ne souhaitait pas que ce contact s'arrête. Elle ne pleurait plus, elle respirait calmement, blottie contre lui. Sans calculer ses gestes, Drago embrassa le dessus de la tête d'Hermione puis il commença à caresser lentement son dos.

Hermione. Je suis désolé pour tes parents ... murmura-t-il... je ... je n'ai pas de mots pour apaiser ton chagrin... je ... sache que je suis là. Je suis ton ami et je comprends que tu sois en colère contre mon père ... s'il n'y avait pas eu la guerre, bien des choses seraient différentes ... bien des choses ...

Elle ne répondit rien, elle avait écouté. Il avait l'air sincère. On aurait même pu croire qu'il s'en voulait lui-même. Elle décida de se séparer de ses bras, elle voulait le voir, et elle devait reprendre une certaine convenance. Quand il sentit qu'elle se détachait, il desserra sa prise pour la libérer.

Il la regarda avec beaucoup de tendresse et un soupçon d'amour ce qui n'échappa pas à la brune. Elle fit apparaître un mouchoir et un miroir afin qu'elle constate les dégâts. Elle remerciait le ciel de ne pas s'être maquillé ce matin, mais ses yeux étaient gonflés et rougis par les larmes.

Excuse-moi. Je ne voulais pas te crier dessus. Le trop plein d'émotions. 

Ne t'en fais pas. Je comprends ce que tu as ressenti. Combien de fois j'ai pu imaginer ce qu'aurait été ma vie si père n'avait pas été le toutou de Voldemort !!

Comme quoi Drago ? Ce qui est passé est passé... nous ne pouvons rien y changer. Ce que j'apprends par cette lettre c'est que mes parents qu'ils aient déjà perdu ou non la mémoire ils  l'auraient inévitablement perdus à la même période. J'avais juste gardé espoir et ça fait mal de se dire qu'ils vivront ainsi sans se souvenir de moi, sans avoir connu leurs petits enfants...

Drago ne pouvait plus faire machine arrière, le coffre s'était ouvert : il était attiré par elle, pas que physiquement bien évidemment mais tout
aussi intellectuellement, tout l'attirait chez elle. Il savait très bien que ce qu'il allait faire à l'instant n'était sûrement pas le plus approprié des actes de réconfort, mais tout son être voulait lui montrer qu'elle n'était pas seule et qu'elle était aimée et soutenue. Et il le pensait : si Voldemort n'avait jamais été ramené, si son père n'était pas un Mangemort tout aurait été différent. Il ne l'aurait pas insulté toutes ces années, il n'aurait pas été amoureux d'une autre. Non, il aurait pu l'aimer elle et pas la laisser à ce médiocre de Weasley !
Alors qu'elle finissait sa phrase, ses yeux rougis par les larmes qu'elle avait versées, il la trouva si belle, plus encore que d'habitude. Ils se regardaient et Drago sentit sa main droite se lever pour aller essuyer tendrement une trace de larme sur la joue d'Hermione. Elle ferma les yeux au contact de ses doigts, comme si elle redécouvrait l'effet que procure un contact physique avec autrui. Le blond profita qu'elle avait fermé ses yeux pour se pencher vers elle et poser ses lèvres sur les siennes. Une simple pression qui enflamma leurs deux cœurs et leurs corps.
Lorsqu'elle sentit le contact des lèvres de Drago sur les siennes, ses capacités de raisonnement furent totalement hors d'état de fonctionnement. Elle ouvrit légèrement la bouche pour approfondir ce baiser qu'elle voulait plus intense. Le blond y répondit avec d'autant plus de ferveur qu'ils n'arrivaient plus à arrêter, sauf pour reprendre leur respiration pour encore se lancer dans ce balai de langues. Sans comprendre ce qu'ils leur arrivaient, tout en s'embrassant toujours, il glissa ses mains sous la jupe alors qu'elle s'attaquait aux boutons de sa chemise.
Hermione ne s'était pas sentie autant désirée qu'à cet instant, elle commença à gémir lorsque Drago lui caressa l'intérieur des cuisses tout en se rapprochant dangereusement de son intimité. Le blond était dans un état d'excitation qu'il ressentait dans tout son être, l'entendre gémir fut pour lui encore plus délicieux que tout ce qu'il avait pu un jour imaginer. Lorsqu'elle posa sa main sur son torse et qu'elle commença à partir à la découverte des lignes de son corps il se sentit frissonner de plaisir. Il retira ses mains de mes cuisses de la belle et entreprit de la déshabiller : il voulait la voir nue, pouvoir goûter chaque parcelle de peau. Elle se laissa faire tout en faisant la même chose avec son partenaire. Ils se contemplèrent l'un et l'autre sans un mot, leurs yeux assombris par le désir qui les consumait.

Viens. Murmura-t-elle en s'allongeant sur le canapé tout en écartant les cuisses. Hermione était totalement consciente de ce qu'elle venait de dire et de faire. Elle ne pensait à rien, juste a répondre à une envie, un besoin d'être aimée.
Drago reçut l'invitation comme une libération. Il se pencha sur elle pour l'embrasser d'abord puis embrasser chaque partie de son corps qu'il trouvait magnifique. Alors qu'elle se cambrait légèrement pour lui offrir sa poitrine qu'il savourait goulûment, elle se saisit de son membre qui frottait contre son intimité. Elle l'entendit gémir lorsqu'elle l'attrapa et qu'elle commença un léger mouvement de va-et-vient. N'en pouvant plus, il ajusta son bassin afin qu'elle le dirige vers son entrée et tous les deux, enflammés par leur désir exercèrent chacun une poussée afin d'obtenir ce qu'ils voulaient tant : ne faire qu'un. Hermione laissa sortir une longue plainte de contentement. Drago était bien membré et comme cela faisait un moment qu'elle n'avait plus eu de rapports charnels avec Ron, elle en avait presque oublié la sensation exquise d'être comblée dans cette partie de son être. Drago ressentait la douceur et la chaleur de son intimité contre son membre. Il commença à se mouvoir en elle, pressé de l'entendre prendre du plaisir ce qui ne tarda pas à venir puisqu'elle criait de plus en plus. Se souvenant qu'ils étaient dans son bureau il se pencha pour l'embrasser afin d'atténuer le bruit. Elle sourit à ce geste et lui murmura :

Tu peux me faire hurler. Mon bureau est soumis à l'assurdiato.

Il sourit à son tour d'une façon plus animale. Il se retira d'elle et la fit se lever. Il la plaqua contre lui et la poussa jusqu'au mur où il la souleva afin qu'elle puisse s'empaler de nouveau sur son membre dressé. Ils poussèrent tous les deux un cri lorsqu'ils furent de nouveau plus qu'un. Drago donnait de puissants coups de rein jusqu'à ce qu'ils atteignent tous les deux l'extase.

Alors qu'il la faisait redescendre de son corps et du mur. Ils s'embrassèrent passionnément, leurs corps nus l'un contre l'autre puis ils réalisèrent ce qu'il venait de se produire. La réalité les ramenant à cette vérité : ils venaient de faire l'amour et avaient tous les deux trompés leur conjoint. Ils se rhabillèrent en silence et Drago parla le premier :

Je ne m'excuserai pas Hermione. Je ne regrette pas ce qu'il vient de se passer. Je vais devoir le dire à Astoria, je lui ai promis de ne jamais lui mentir et par amour pour elle je ne lui cacherait pas ce qu'il vient de se passer. Fais ce que tu veux pour Ron. Dis le lui. Ne le dis pas. Je te promets de ne pas l'ébruiter sauf à ma femme. Et la connaissant elle ne viendra pas faire de scandale ici ou chez toi.

Je ne regrette pas non plus. Ce n'était qu'une seule fois. Tu ne m'as pas forcée j'étais consentante. Fais ce que tu juges bon de faire avec ta femme et je ferai ce qui est juste pour mon mari. J'en assumerai les conséquences.

Elle prenait de la distance, mettait des barrières pour éviter de se laisser de nouveau envahir par ses émotions toutes plus contradictoires les unes que les autres. Il le remarqua immédiatement et ne voulait pas qu'elle lui fasse cela. Il s'approcha d'elle et il la força à ce qu'elle le regarde dans les yeux.

Ne fais pas ça Hermione. J'aime Astoria c'est vrai. Mais je ne t'ai pas fait l'amour à l'instant sans sentiments. Tu es importante pour moi Hermione et je ne veux pas que tu t'éloignes de moi à cause de ce qu'il vient de se passer.

Mais Drago. Je ne peux pas faire comme si nous n'avions rien fait. Je... suis censée être une amie pour ta femme ! Quelle amie couche avec l'époux de l'autre ? Je dois donc mettre de la distance entre nous pour. ...

... pour quoi ? Éviter que cela se reproduise ? Tu sais très bien, tout comme moi, que cela arrivera encore.

Comment peux-tu en être aussi sûr ?? Qui te dit que j'ai encore envie de ...

Il ne la laissa pas finir et l'embrassa encore jusqu'à en perdre haleine. Elle n'arrivait pas à résister : dès qu'il était près d'elle elle se sentait comme happée vers lui. Par Merlin, il lui avait jeté un sort pour qu'elle n'ait qu'une envie : rester vivre avec lui pour le reste de ses jours.
Ils se détachèrent mais elle resta blottie contre son torse.

Drago. Toi et moi. On ne peut pas. Nous sommes toujours mariés et ... et tu m'as dit que tu aimais ta femme ... tu ..

Chut Hermione. Laissons les choses se passer et même si tu as du mal à le croire aujourd'hui mais je peux t'affirmer une chose : je t'ai toujours aimé et ça depuis notre dernière année à Poudlard.

Tu ne peux pas me sortir ça comme ça... tu ...

Hermione s'il te plaît. Tu es la sorcière la plus intelligente que je connaisse et que j'admire. Je t'aime vraiment. Je ne t'ai pas jeté de sortilège car je suis sûr que c'est ce que tu crois.

Elle émit un petit rire. Tu me connais bien. Alors si ce n'est pas un sortilège qu'est-ce qu'ils nous arrivent ? Qu'est-ce qu'il va se passer ?

Crois-tu au destin Hermione ?

Un peu parfois... ça dépend...

Ça dépend de quoi ? Quand ça t'arranges ??

Elle rigola encore, se détacha de lui pour le regarder dans les yeux.

Tu me connais vraiment bien. Cela en est effrayant... mais c'est vrai. Et elle l'embrassa doucement avant de se détacher complètement de lui. Je ne sais pas où cela va nous mener, mais nous avions rendez-vous pour travailler ?

T'es sérieuse là ?

Oui Mr Malefoy ! Allez installez vous et voyons ensemble ce dossier.

Elle était incroyable. Il l'avait toujours admiré pour ça : réussir à cloisonner la vie privée de la vie professionnelle. Il dû se concentrer car même s'ils avaient passé un agréable moment, il savait que cela entraînerait de nombreuses conséquences. Il savait qu'il allait blesser Astoria, mais il devait être honnête avec sa femme.

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