Chapitre 12 : Fragile
Plusieurs mois plus tard,
Léna avait pu trouver un logement pour Draco et sa sœur ainsi que de signé un accord pour qu'il ne soit plus considéré comme des mangemorts mais comme des personnes sous la protection du gouvernement magique américain, le blond de son côté avait coupé tout contact avec Léna. Au plus grand désarroi de celle-ci et d'Elmalia. Depuis quelques temps Léna se trouvait de plus en plus occupée à son travail, en effet le gouvernement était en panique, toutes les actions qu'ils menait afin de déjouer des attaques de mangemorts était voués à l'échec. Elle faisait sans cesse des allers retours, qui la fatiguait de plus en plus.
Ce soir-là, elle rentrait du travail plus fatigué que les autres jours et Loïc l'attendait devant la porte de son appartement.
« Salut ma chérie, tu as l'air fatigué, tu veux que je m'occupe de toi ? Demanda le jeune homme
- Tu es gentil, je ne suis pas contre d'un peu d'aide, j'ai besoin de repos. Sourit la jeune femme
Elle entra dans son appartement et salua la baby-sitter avant d'aller embrasser son fils qui babillait dans ses bras.
- Il te ressemble, je trouve. Indiqua Loïc
- Il ressemble surtout à son père, un blond aux yeux très clair. Rit doucement Léna
- Un père qui à l'air de s'en foutre royalement de lui, je pourrais le reconnaître ! S'exclama le jeune homme
- On en a discuter il y a longtemps et ma position n'as pas bouger, tu ne le reconnaitra pas ! Répliqua la jeune femme
- Si, on va en rediscuter, pourquoi tu ne veux pas ? Demanda Loïc en haussant la voix
- Car tu n'es pas son père voilà pourquoi, et là je n'ai aucune envie de me disputer avec toi, alors la discussion est terminée !! » Stoppa Léna
La jeune femme mis dans la chaise bébé et commença à faire chauffer le repas de Hyperion en préparant le sien et celui de Loïc. Elle bailla puis souris en voyant Hyperion lui faire de grand sourire.
« Tu es trop mignon mon cœur. Sourit-elle
- Léna, tu ne pourras pas éviter cette discussion éternellement ! Dit le jeune homme
- Je ne l'évite pas, je t'ai déjà dit non et si ce mot là est trop compliqué pour toi et bien as qu'a prendre tes clics et tes clacs et me laisser tranquille ! Soupira la jeune femme
- Regarde, tu es fatigué, tu tiens à peine debout, comment veux-tu y réfléchir ! Répliqua Loïc
- Auquel cas tu ne l'auras pas remarqué moi je fais mon boulot, toi tu es absent lors des interventions alors que tu es le chef des Aurors, alors tes réflexions tu te les garde ! S'énerva Léna
- Je suis absent ! ça arrive ! Rétorqua le jeune homme
- Être absent à chaque intervention, c'est surtout bizarre, tu vas avoir des problèmes, et je ne t'aiderai pas à t'en sortir car tu l'auras cherché ! Répondit-elle
- Donc tu aides ton ex fiancé et sa sœur, et tu n'aide même pas ton compagnon ! Répliqua Loïc
- Ça n'a rien avoir ! Tu mélanges tout !! Répliqua la jeune femme
- C'est comme le fait que tu gardes cette bague et je sais que c'est celle de vos fiançailles, ne me mens pas je le sais, je lui ai demandé ! Répliqua le jeune homme en cirant
Hyperion se mit à pleurer à cause de tout ce boucan, Léna le prit dans ses bras pour le calmer
- Voilà, tu l'as fait pleurer maintenant ! » Grogna Léna
Elle berça doucement en lui parlant calmement pour calmer ses pleurs, elle l'installa sur ces genoux et lui donna le biberon, puis elle le posa dans sin tapis de jeu alors qu'elle mit la table pour deux et servit le repas.
Le repas se fit dans un silence de plombs, puis elle alla coucher Hyperion avant d'aller se laver, puis elle rejoint Loïc dans la chambre quand un hibou arriva, elle s'apprêtait à prendre la lettre qu'il tenait quand Loïc intervint.
« N'y touches pas, c'est à moi. Dit Loïc en prenant vivement la lettre dans ces mains
- Pas la peine de t'énerver. Soupira Léna
Elle remarqua au dos de l'enveloppe que le sceau de cire était noir avec une sorte de forme de crâne.
- Qui est-ce ? Demanda la jeune fille
- Une personne que tu ne connais pas ! Grogna le jeune homme
- Pas la peine d'être désagréable ! Répliqua Léna
- C'est bien demain qu'il y a une perquisition chez un homme qu'on soupçonne être un mangemort ? Demanda Loïc
- Oui, pourquoi cette question ? Demanda la jeune femme
- Tu y seras ? Questionna le jeune homme
- Oui, vu que je suis la vice-présidente, mais pourquoi tu me poses toutes ces questions ? Interrogea Léna
- Juste pour savoir la journée de demain que tu va avoir. Répondit Loïc
- Tu es de plus en plus bizarre, d'ailleurs toi aussi demain tu y es ! Mais bref bonne nuit ! Moi demain je commence tôt. Dit la jeune femme
- Bonne nuit ». Répondit Loïc
Elle éteignit la lumière et s'endormi paisiblement tandis que Loïc répondit à cette personne en mettant sur l'enveloppe le même sceau noir et la donna au hibou avant de s'endormir à son tour.
Le lendemain matin Léna se rendit sur place sur le lieu de la perquisition, unefois arrivé un auror arrive vers elle d'un air paniqué
« Madame, nous avons un problème ! Dit l'Auror
- Ne me dites pas, qu'il s'est volatilisé.... Soupira Léna
- Si, plus rien, l'appartement à entièrement été vidée, plus aucune trace, même dans l'état civil et le recensement, il n'en reste plus aucune trace ! Ajouta l'Auror
- Et merde, ça devient préoccupant, il y a forcément quelqu'un qui a fait fuiter l'information, cet homme a dû être informé de notre venu et de nos soupçons. Soupira la jeune femme
- Vous pensez que quelqu'un l'aurait délibérément prévenu ? Demanda un second Auror
- Si c'est le cas c'est vraiment un sérieux problème. Loïc n'est pas là ? Interrogea la vice-présidente
- Non madame, il n'est pas venu, il ne vient jamais sur ce genre d'intervention, ce qui nous pose de sérieux problème d'organisation, nous faisons son travail à sa place, et nous ne sommes même pas payé pour cela. Ajouta un troisième Auror
- Bien, je vais le convoquer et aussi en parler au président, ça devient urgence surtout s'il y a une taupe au ministère ! Indiqua la jeune femme
- Que devons-nous faire ? Demanda un Auror
- Vous me fouillez l'appartement vide, si par miracle il y a des traces ou des indices, vous me faites un rapport sur cet incident et un second rapport sur l'absence de votre supérieur afin que j'en parle au président. Dit Léna
- Bien, merci madame. » Dirent les Aurors
La jeune femme alla dans une petite ruelle et transplana pour directement arriver au ministère, elle monta les grands escaliers et frappa au bureau du président.
« Entrez ! Dit-il
- Bonjour monsieur ! Sourit Léna en refermant la porte du bureau
- Bonjour Léna, comment s'est passé l'intervention ? Demanda le président
- Mal, monsieur le président, l'homme s'est volatilisé, ce qui est de plus en plus inquiétant et préoccupant pour nos futures interventions. Expliqua Léna en s'asseyant sur la chaise
- Comment ça ? Il n'a pas pu se volatiliser du jour au lendemain. S'agaça le président
- Oui c'est pour cela que je pense que nous devrions faire une enquête interne pour vérifier qu'il n'y est pas d'espion. Proposa la jeune femme
- Vous avez mon accord pour la mettre en place. Acquiesça le président
- Je voulais aussi vous évoquer un problème au bureau des Aurors, les Auros se plaignaient de leur directeur, qui n'est jamais présent pour les interventions, et que les Auros font le travail de Loïc. Indiqua la jeune femme
- On a déjà assez de soucis come ça, et en plus il ne fait pas son boulot, je sens que ça va m'énerver, je vais le convoquer. Dit le président
- Voilà, je vous fais mon rapport et ma demande officiel pour l'enquête interne dans la journée ! Dit Léna en se levant de sa chaise
- Parfait, à tout a l'heure Madame Adelania ! Sourit le président
- A tout a l'heure Monsieur le président. » Dit Léna
Elle sortit du bureau du président et se rendit dans le sien afin de taper son rapport. Et de donner des détails sur l'enquête interne afin d'être validé par le président et de la commencer le plus tôt possible. Lorsqu'elle s'apprêtait à commencer on frappa à sa porte. Elle ouvrit la porte et les Auros apportait leurs rapports sur l'incident.
« On vous le donne à vous vu que notre supérieur est toujours absent, et nous avons une seconde intervention dans l'après-midi, pourriez-vous être présente ? Demanda l'Auror
- Oui je viendrais. Acquiesça la jeune femme
- A tout l'heure, Madame la vice-présidente » Dit l'Auror
La jeune fille retourna à son bureau reprendre là où elle en était pour enfin trouver des solutions et faire stopper les problèmes du ministère.
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