Coucouuuuu! Voici la suite!!

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merciiii et bonne lecture!

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Le début d'année passa relativement vite. Sirius avait quasiment oublié la beuglante grâce a ses nouveaux amis. Tous les quatre en faisaient voir des vertes et des pas mûres aux professeurs ainsi qu'aux Serpentard. Sirius n'avait pas vraiment pas hâte de rentrer chez lui pour les vacances d'octobre.

Remus leur avait fait peur lorsqu'il fut absent durant 2 jours au mois de septembre. Il les avait rassuré qu'il était juste parti voir sa mère qui était tombée malade. Celui-ci avait un secret, et pas des moindres, à garder. Si jamais son secret venait à être révélé, ça en était fini de Poudlard et il pourrait dire au revoir à ses amis. Voire même adieu. Chose qu'il voulait éviter à tout prix.

Peter quant à lui, était un garçon très discret et se cachait toujours derrière ses amis. Il n'était pas très bavard et il pouvait compter sur les autres si jamais des Serpentard se moquaient de lui en l'insultant de « tas de gras » ou encore « ballon de baudruche ». Cette dernière insulte se suivait généralement par la transformation en ballon de celui qui l'utilisait grâce à James et Sirius. Remus tentait de rester le plus discret possible et surtout à l'écart de bagarres inutiles. Cependant, lorsque personne ne regardait, il se faisait un malin plaisir de jeter un sortilège aux intimidateurs qui dérapaient ou encore qui se retrouvaient avec les jambes collées et tombaient face contre terre sans raison apparente. Les garçons savaient que c'était Remus car ils voyaient son sourire en coin dès qu'ils repartaient dans la direction opposée.

Les vacances d'octobre approchaient à grands pas et les trois garçons se rendaient bien compte que Sirius stressait de plus en plus. Ils firent de leur mieux pour le faire sortir de ses pensées. Lorsqu'ils arrivèrent à la gare King's Cross, ils virent leurs familles respectives et chacun s'y dirigea. James et Remus posèrent une main sur le dos de Sirius pour le rassurer.

- Tu m'écris si ça ne va. Je débarquerai avec mon père. Dit James.

- Merci Jamesie. Passez de bonnes vacances les gars.

- Merci. Et toi aussi. Reviens-nous en vie surtout. Dit Remus.

- Ouais...

Dès qu'il eut rejoint ses parents, son père l'attrapa par le bras et ils transplanèrent. Une fois arrivés chez eux, Sirius fut violemment projeté vers les escaliers menant à l'étage où se trouvait sa chambre. Il tomba et se cogne le coude contre le bord d'une marche et la douleur irradia son bras. Il eut à peine le temps de retrouver son souffle que son père le releva l'attrapant par les cheveux et le poussa de nouveau vers les escaliers.

- Monte. Dans ta chambre.

Sirius le regarda avec crainte et monta rapidement dans sa chambre et son père entra également puis ferma la porte. D'un coup de baguette il retira la robe de sorcier ai si que la chemise de son fils, le laissant seulement en pantalon.

TW. Âmes sensibles s'abstenir jusqu'à ce vous voyiez ce symbole : 🚨

- Comment oses-tu déshonorer notre famille d'une manière aussi RÉPUGNANTE?! ENDOLORIS!

- AAAAAAAAH! JE NE L'AI PAS CHOISI! JE NE L'AI PAS DEM- AAAAAAAAAAH!

- SECTUMSEMPRA! ENDOLORIS!

Sirius hurlait, la douleur était insoutenable. Il sentait sa chair se couper sous le sortilège. Associé au sortilège de doloris, il ne sentait plus que la douleur. Ses larmes se mêlaient au sang de ses bras. Il se tordait au sol mais les coupures lui brûlaient les plaies. Le jeune garçon hurlait, pleurait, suppliait. Alors qu'il redemandait à son père d'arrêter, un coup de poing lui brisa le nez. Du sang s'écoula tandis qu'il tenta d'emmener vainement ses mains sur son visage.

- MAMAN! MAMAAAAN! AAAAAH! JE T'EN SUPPLIE PAPA ARRÊTE!

Walburga Black entra dans la chambre et toisa son fils.

- Orion, c'est ça que tu appelles une punition? Il mérite bien plus pour cet affront qu'il a osé nous faire.

- Je le sais. Je le sais mieux que quiconque mais si on l'amoche trop, Dumbledore risque d'intervenir après la reprise.

Walburga Black regarda son fils de nouveau avec mépris et se prépara à repartir.

- Tu m'as appelé pourquoi au juste? Si j'étais ton père tu ne t'en serais pas aussi bien sorti. Referme lui ses plaies et laisse le méditer. Tu es privé de repas toute la première semaine. Kreattur t'apportera de l'eau, tu t'en contenteras. Sois reconnaissant d'avoir au moins de l'eau. Nous qui avions placé tous nos espoirs sur toi. On ne pourra compter que sur Regulus maintenant. Quel gâchis.

Les trois premiers jours furent infernale. La faim lui tordait les entrailles. Il avait maigri et son père continuait de le punir chaque jour avec les mêmes sorts. Le soir du troisième jour, Kreattur lui apporta un plateau avec un verre d'eau ainsi qu'une tranche de pain avec un bol de soupe.

- Va t'en Kreattur. Tu n'as pas le droit de me donner ça.

- C'est le maître Regulus qui me l'a ordonné.

- Je n'ai pas besoin de sa pitié.

- Il m'a prévenu que vous alliez dire ça mais il a dit que si vous maigrissiez trop, vos amis se douteraient de quelque chose et s'il intervenaient, vous ne pourriez même plus aller à Poudlard.

Sirius était dégoûté que son petit frère ait raison sur ce point. Il prit le plateau et finit rapidement ce qu'il y avait. Une fois fini, Kreattur fit disparaître le plateau ainsi que le bol de soupe pour ne laisser que le verre. Ensuite il claqua de nouveau des doigts afin de faire apparaître des boîtes de chocolat.

- Qu'est-ce que-

- Maître Alphard m'a appelé et m'a demandé de vous donner ces boîtes. Il m'a dit de vous faire passer le message de les cacher. Je dois à présent partir.

Une fois que Kreattur est parti avec son verre à la main, Sirius cacha les chocolats envoyés par son oncle Alphard. Il entendit des bruits de pas et son père entra dans la chambre.

- Oncle Alphard nous a envoyé une lettre nous demandant de t'envoyer là-bas pour la fin des vacances. Tu iras demain par poudre de cheminette. Il te donnera une bonne correction une fois là-bas. Il est prévenu que tu es privé de repas jusqu'à dimanche. Prépare tes valises, prends tes affaires d'école avec toi. Tu repartiras à la gare avec lui. Ça nous évitera de voir ta tête pendant un moment.

Une fois son père parti, Regulus entra dans sa chambre. Sirius le regarda et en sortant une boîte de chocolat du dessous de son lit, le fila à son frère.

- Tiens. C'est oncle Alphard qui me les a envoyé. Comme je vais là-bas demain, je garde juste une boîte. Celle-ci c'est pour te remercier. Cache la.

- Merci. Et... tu ne veux pas changer de maison à Poudlard? Ça t'évitera d'avoir plus de problèmes... et tu pourras continuer si tu veux à être amis avec les autres.

- Ne sois pas si naïf. Tu crois vraiment que si je suis à Serpentard ils me laisseront fréquenter des Gryffondor? Et mes parents ont déjà demandé à Dumbledore et il a dit que ce n'était pas possible. Il m'a quand même refait essayer le Choixpeau qui n'a pas bronché. Comme il avait déjà fait un choix il ne pouvait pas reformuler un autre.

La vérité était toute autre mais il suspectait ses parents d'avoir laissé son frère lui parler pour obtenir des informations. Le lendemain, son père l'emmena chez son oncle Alphard par poudre de cheminette. Il se tenait devant la cheminée en compagnie de son épouse Dahlia avec un sourire. Sourire qui se transforma en rictus lorsqu'il vit son beau-frère.

Sirius fut projeté violemment vers la table à manger et il se cogne la tête contre le pied de table. Il gémit de douleur mais à peine eut-il le temps de se redresser que le sortilège de doloris le frappa. Il hurla à plein poumons se recroquevillant.

- Sectumsempra! Voici sa punition Alphard. Jusqu'à la fin des vacances et il doit être privé de repas jusqu'à dimanche. Il n'a droit qu'à l'eau. Ce bon à rien a été envoyé à Gryffondor.

Orion Black repartit et Alphard soigna aussitôt les plaies aidé par Dahlia. Sirius regarda son oncle avec un regard empli de peur et il en tremblait. Si ça se trouve les chocolats lui avaient été envoyé en pensant qu'il était à Serpentard et maintenant il était foutu. Alphard Black soupira et posant sa baguette à côté de lui, avança ses mains vers son neveu. Sirius recula, se collant contre le pied de table, les larmes dévalant ses joues.

Contre toute attente, son oncle le prit dans ses bras et lui caressa le dos. Sirius se laissa aller et pleura toutes les larmes de son corps.

- Qu'est-ce qu'il t'a fait par Merlin... Ce n'est pas comme si c'est toi qui avais choisi d'aller à Gryffondor.

- Allez viens, je vais te faire couler un bain. Dit Dahlia.

- O-oncle Al-Alphard...?

- Oui Sirius?

- Tu... tu vas continuer ma p-punition?

- Bien sûr que non benêt. Tu me prends pour un fou sanguinaire? Et puis après t'avoir envoyé des chocolats?

Sirius resserra son étreinte et Alphard se leva en le portant dans ses bras. Sa tante lui fit couler un bain et descendit afin de finir la préparation du déjeuner. Une fois son bain terminé, Sirius mit une tenue décontractée et rejoignit sa tante et son oncle.

- Viens t'asseoir.

Sirius s'assit à table, à côté de son oncle. Dahlia posa une assiette remplie de purée de pomme de terre, une belle côte de porc ainsi que des haricots verts et un verre de jus de citrouille devant lui. Il regarda l'assiette, la salive remplissant la bouche.

- Vas-y mange mon chéri.

Il ne se fit pas prier deux fois, la faim prenant rapidement le dessus. Alphard et Dahlia commencèrent aussi à manger. Une fois terminé, il regarda la vaisselle se faire seule.

- Dites...

- Mmh? Fit Alphard.

- Pourquoi vous n'avez pas d'enfants?

- Ah... euh... comment dire...

- Eh bien... tu sais notre mariage a été arrangé. Expliqua doucement Dahlia.

- Oui comme tous les Black.

- Eh bien disons qu'on a pas de sentiments l'un envers l'autre. Dit Dahlia.

- C'est bon Dahlia, on peut lui dire je pense.

- De quoi? Demanda Sirius.

- Eh bien quand j'étais à Durmstrang, j'ai découvert qu'embrasser les filles ne me faisait rien. Et j'ai eu une relation avec un certain Erik Krinstensen qui a duré un an. Mes parents m'ont fait venir en Angleterre pour ma sixième année et m'ont présenté à Dahlia qui était ma fiancée.

- Attends tu...

- Ouaip. Je suis tout ce que cette famille aime.

- Oui mais au moins tu as été à Serpentard...

- Bah crois-moi que s'ils apprenaient ça, je serais exécuté la seconde qui suit.

- Sinon, t'as terminé tes devoirs?

Sirius jeta un regard lourd de reproches à sa tante.

- Non. Grommela celui-ci.

- Alors faut t'y mettre. Mais si tu veux on peut jouer au Quidditch.

- Ouais!

Ils passèrent donc le reste de la journée à jouer au Quidditch.