Chapitre 7: Bataille dans Central. (Partie 2)
Eris s'élança à toute vitesse vers la voiture, prenant une grande impulsion elle sauta sur le coffre et assena un grand coup de bâton, cédant sous la force du choc, à la nuque du premier homme qui chuta à droite du véhicule alertant ses compagnons de la présence de la jeune femme.
Elle sauta au dessus de la tête de celui à sa gauche qui tenta en vain de lui tirer dessus, enfonça le reste de son arme entre ses omoplates ce qui lui arracha un râle de douleur. Les autres du coté opposé ainsi qu'en face essayaient de viser la femme qui se cachait derrière sa victime en faisant pression d'une main sur le bâton pour s'assurer de son immobilité. De sa seconde, elle attrapa agilement la mitraillette est visa dans l'épaule du conducteur qui touché, s'affala sur le siège passager.
Une balle s'écrasa à quelques centimètres d'elle, la faisant regarder derrière. Il n'y avait personne, une deuxième détonation retentit qui de justesse de la toucha pas. Là, en haut des immeubles du quartier se trouvait un sniper. Eris siffla entre ses dents, lâcha sa prise emportant avec elle son arme et bondit sur la banquette du blindé.
Elle bloqua les portes, remonta le plus vite qu'elle put la fenêtre par laquelle elle était passée et claqua sa cross sur le crâne de l'assaillant au volant qui tentait malgré la douleur dans son épaule d'attraper un pistolet dans la boite à gant. Elle se glissa à l'avant laissant la mitraillette derrière elle, posa ses pieds sur les pédales et empoigna le volant avant de se rendre compte qu'elle n'avait aucune idée de comment fonctionnait une voiture. Une chose que les livres ne lui avait pas encore appris.
Un grondement la tira de son évaluation de la machine. A plusieurs mètres d'elle s'était alignée une rangée de soldat, bloquant de part en part la large rue. Ses épaules s'affaissèrent légèrement, enfin ce bordel allait prendre fin.
Des éclats de verre brisèrent le silence qui s'était instauré dans l'habitacle, une forte poigne l'en extirpa par le col puis une lame froide s'appliqua durement contre sa trachée.
- Putain mais quelle sotte ! Se cracha-t'elle à elle-même. Baisser ma garde pour si peu.
Elle reçut un coup dans les côtes qui lui arracha un gémissement.
- Ferme là, lui dit le terroriste qui la tenait resserrant son emprise sur sa gorge. Petite conne tu nous fous dans une belle merde.
Les deux camps se faisaient face, se rodant autour comme deux loups prêt à engager le combat. La lignée de bleus sur le qui-vive n'attendant que l'ordre de leur supposé supérieur pour ouvrir le feu, présence de la noiraude ou non. A leur tête se trouvait une femme, grande, blonde vêtue du même accoutrement, pour seule différence une épée à la ceinture. Son air glacial ne laissait figurer aucunes hésitations sur son visage pourtant Eris avait bien remarqué que l'otage qu'elle était, posait grand problème aux décisions de la femme. A vrai dire, à qui ça n'en posait pas ?
- Nous allons élaborer un marché, clama la femme dans une voix s'appropriant parfaitement à son aura menaçante. Vous ne faîtes aucun mal à la fille et nous ne vous tuons pas.
- Sérieusement ? Ricana l'homme qui tenait Eris. Je m'attendais à un meilleur deal générale de division Armstrong.
- Ne m'en déplaise, je vous aurais bien descendu sur le champ, ce qui nous éviterais de bavasser.
- Malheureusement pour vous, nous avons de quoi faire pression, exclama-t'il en menant l'acte à la parole. Je vous propose donc plutôt qu'en échange de celle-ci, vous nous laissiez convenablement repartir.
La dénommée Armstrong tiqua, il était hors de question de les laisser s'enfuir mais en vu de la situation pressante, les solutions étaient restreintes.
- J'attends ! Préférez-vous peut-être que l'on fasse ça dans la brutalité ? Descendre vos hommes et cette gamine me réjouit, n'en doutez guère. Surtout que cette chienne nous a donné du fil à retordre.
- Ne les écoutez pas et abattez-les ! Une perte isolée vaut bien mieux que celle de cent soldats ! Cria distinctement Eris. Dépêchez-vous de les buter !
- Mais, souffla l'assaillant.
- Ils ont un homme posté en haut du bâtiment, continua-t'elle. Un sniper !
- Tu veux pas te la fermer ?!
Sans un mot de plus, elle agrippa le bras qui la menaçait pour se pencher en avant faisant rouler sur son dos l'homme avant de le plaquer violemment à terre en évitant toute lésion avec le couteau. Dans une clé de bras elle s'en emparant, lui brisant un os au passage et d'un mouvement fluide l'arme blanche vola pour trouver refuge dans la cage thoracique de celui derrière.
Elle chassa du pied les mitraillettes des hommes à présent à terre et s'élança une nouvelle fois sur l'arme fixe qui trônait sur le dessus du véhicule. L'homme qu'elle avait assommé auparavant, y ayant repris son poste la visa, déterminé à se venger. Eris joignit ses mains gantées dans un tintement métallique et les déposa fermement sur le canon qui se présentait à elle, une nuée d'éclairs bleus le remonta et dans une seconde d'abstinence durant laquelle aucune balle ne s' échappa, contrairement à ce que la gâchette qu'enfonçait nerveusement ce type ne signifiait, ils échangèrent un regard de défi avant qu'une explosion assourdissante ne retentisse.
Le bonhomme vola en arrière puis percuta durement le mur d'un bâtiment pour finalement s'écrouler au sol comme une vieille chaussette. Ce fut sur ce moment de répits qu'elle prit conscience de la valse de coups de feu qui retentissait, le sniper bien caché sur son toit échangeait des tirs avec les forces armées à terre plus ou moins protégées par une transmutation du sol qui semblait avoir été effectuée par un énorme gaillard chauve, dévêtu et aux gants de fer.
- Attention !
Alors qu'une explosion sortie du lot, l'oreille droite d'Eris se mit à siffler. Recentrant sa concentration face à elle, elle vit un garçon blond atterré avec le dernier terroriste dont elle avait entièrement oublié l'existence et qui venait d'essayer de lui tirer dessus. Ils se roulaient à terre évitant l'un l'autre les coups de poing de l'adversaire.
L'ouïe encore bourdonnante, elle courra jusqu'à eux, s'empara du jouet de l'homme qui avait été désarmé et le plaqua contre son front. Il leva les mains, stoppant leur bagarre ce qui permis au plus jeune de se dégager. Dans un mouvement circulaire, Eris abattit sa bottine contre la joue du dernier qui fondit au sol.
- Un civil ne devrait pas être sur le front, lâcha-t'elle en frottant son oreille.
- Tu pourrais me remercier !
Il n'eut pour seule réponse qu'un bref <<Mmh>> le contrariant encore plus.
- Et tu es aussi une civil je te signales ! S'indigna-t'il en se relevant.
Même réaction de la part de la jeune fille, qui avait déjà posé son attention sur autre chose. Elle regardait ce qu'il restait du combat ou plutôt des vestiges du combat de l'armée ayant elle aussi prit fin. Le sniper avait été délogé de son toit grâce à l'intervention du grand costaud torse nu et les soldats s'occupaient de l'arrestation des cinq autres, des premiers soins à leurs collègues blessés ou encore aux victimes de l'attaque, réfugiées dans les rues adjacentes.
Sans perdre une minute de plus, Eris tourna les talons pour reprendre sa route vers la bibliothèque mais c'était sans compter sur la général Armstrong qui l'interpella, plus glaçante que jamais ;
- Eh gamine, reviens ici tout de suite ! Il faut qu'on cause.
_____________________________________________________________
Bonjour, bonsoir !
Question qui me taraude ; comment avez-vous trouvé ce chapitre ? Ca faisait un moment que je n'avais pas écrit de scène de BASTON et franchement, ça m'avait manqué ! J'espère avoir été la plus claire possible dans les explications et que vous avez pu imaginer un tant soit peu les scènes.
Trèves de bavardages ! Je vous remercie de votre lecture et vous souhaite une bonne journée/nuit.
La bise de « il est 6h du matin et il faudrais peut-être que j'aille me coucher mdr »
( 1376 mots d'après mon ordi et 1342 d'après mon téléphone)
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top