Doucement les gigantesques portes de la muraille se refermèrent derrière Eris, mettant fin aux horribles bourrasques de vent sifflant dans ses oreilles. Le calme l'a surpris presque.

Suivant de façon monotone l'homme vêtu de blanc qui l'avait amenée jusqu'à Briggs, elle passa de couloirs en couloirs, d'escaliers en escaliers. Plus ils avançaient et plus l'afflux de militaires augmentait. Certains dévisageaient la noireaude d'admiration , d'autres de méfiance, mais elle n'y prêtait même pas attention, comme à son habitude.

Ils continuèrent à déambuler entre les soldats durant quelques minutes. Enfin au dernier étage de l'établissement, le blanc s'arrêta face à une porte au fond du couloir.

- Nous y voici, si vous avez besoin d'un renseignement, n'hésitez pas à me solliciter, l'informa-t'il.

Elle hocha lassement la tête et le salua, puis le claquement rythmé de son pas s'éloigna.

Elle resta là, face à la porte, durant quelques secondes pour finalement y toquer. Aussitôt une voix rauque et masculine lui répondit de rentrer. Sans se faire prier, elle ouvrit la porte et pénétra dans la pièce. Celle-ci était très sobre, quatre murs et un large bureau où séjournaient deux fauteuils de chaque côté. Assis sur l'un d'eux, un homme fin, à l'allure solennelle, portant le même manteau noir qu'Eris. Il avait des cheveux blancs relevés en une courte queue de cheval qui contrastaient parfaitement avec son teint mate et de petites lunettes de soleil atypiques posées sur son nez.

- Enchanté de vous rencontrer mademoiselle Nameless, je suis le capitaine Miles, le bras droit de votre supérieure la générale de division Armstrong. Ici, vous êtes à la muraille de Briggs, et bien que ce soit un honneur de vous avoir parmi nos rangs, il n'y aura pas de traitement de faveur, expliqua-t'il franchement, nous savons que vous avez une disposition prévu ce jeudi, bien-sûr elle vous est accordée mais aucun repos ne sera toléré en dehors de ce jour. 

Il avait le ton froid et sec, pour autant Eris ne perçut en lui pas une once de méchanceté, elle appréciait presque cette franchise, ne prenant pas de pincettes pour faire passer les ordres. Elle le rejoignit, après qu'il l'y eut invitée, et prit place sur le siège de libre.

- Vous serez ici, nourrie, logée et blanchie et ce, en échange de vos services. Vos tâches vous sont déjà assignées. Il sortit d'un tiroir une épaisse liasse de feuilles qu'il lui tendit, les voici. 

Elle en parcourut les premières lignes où étaient rédigées des formalités banales de paperasserie, rien de plus ennuyant. Miles reprit la parole l'interrompant dans sa lecture. 

- Nous n'avons pas le temps pour les visites, Drachma est un danger constant et nous ne sommes jamais à l'abris d'être les victimes d'une attaque. Vous pouvez, si vous en avez besoin, demander de l'aide aux militaires, mais je suis sûr que vous saurez vous débrouiller et puis, les indications dont vous aurez besoin se trouvent à la fin de ce folio, informa-t'il en désignant du menton les papiers entre les mains de la bleue. 

Soudainement, un bruit vint les arrêter, quelqu'un toquait à la porte et le capitaine ordonna à travers la cloison d'entrer. Eris pivota à peine, juste assez pour pouvoir apercevoir le nouveau venu. Celui-ci pénétra dans la silencieuse pièce et à sa vue, la jeune femme réagit sans même pouvoir se contrôler, ses jambes la hissant assez violemment sur elle-même au point de taper brutalement dans la boiserie du bureau, son souffle se coupa, son corps tout entier envahit par un choc, un sentiment submergeant mais surtout inconnu qui la secoua de haut en bas. Elle plongea son regard dans ses yeux incrédules et voulut dire quelque chose, ses lèvres s'entrouvrirent avant que ses dents ne s'entrechoquent. 

L'immense onde qui l'a parcouru disparue subitement, la laissant reprendre son impassibilité. Comme les deux autres personnes dans la pièce, elle ne savait ce qui l'avait prise.

Cette étrange réaction avait uniquement laissé en elle, l'impression de déjà vu que lui prodiguait cet homme, peut-être parce qu'il ressemblait au capitaine Miles avec pour principale différence une large cicatrice en forme de croix traversant sa figure. 

- Est-ce que tout va bien Lieutenant-Colonel ? demanda Miles qui s'était aussi mit debout, un poil inquiet.

- Parfaitement, mentit-elle, je dois aller effectuer mes travaux. 

- Je reconnais bien en vous la personne que ma décrite notre générale de division, mais laissez moi vous présenter un ami. 

Il s'était adouci et s'avança auprès du scarifié.

- Je vous présente Ishbal, c'est un associé de l'armée il se charge d'aider pour la reconstruction d'Ishval et ce, sous notre protection. 

Le concerné esquissa un mouvement de tête en guise de salutations à Eris, elle l'imita. 

- Je pense que vous serez amenés à travailler ensemble, étant donné que tu es revenu à Briggs, supposa-t'il auprès du basané, bien, je vous laisse disposer mademoiselle Nameless, suivez les ordres transcris sur votre dossier et tout se déroulera pour le mieux. 

- Merci mon capitaine, conclu-t'elle. 

Elle sortit de la salle et s'engouffra dans le long couloir, repensant à cette drôle de réaction qu'elle avait eut face à Ishbal. Bizarrement, elle pensait l'avoir déjà vu, voire même, elle pensait parfaitement le connaître. 

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Bonjour, bonsoir.

Et nous y voilà finalement, c'est 19 derniers chapitres datent d'il y a presque plus d'un an, je les ai revu, retouché et même carrément modifié pour les premiers. A présent, ce que vous lirez (à partir du chapitre 20) sera tout fraichement écrit. Il est possible que je prenne plus de temps à les écrire par conséquent, de plus l'histoire sur SNK qui capte toute mon attention en ce moment. Mais cette fiction reste pour toujours ma principale et mon objectif et bel et bien de la terminer !

Si jamais pour Ishbal, il s'agit bel et bien de Scar, si vous vous demandez pourquoi je l'appelle comme ça, et bien je vous rappelle qu'à la fin de Fullmetal Alchemist Brotherhood, Scar est mis sous tutelle de Miles et Armstrong puis est chargé de reconstruire le peuple Ishval. A ce moment, Scar est en convalescence à cause de sa bataille contre King Bradley et Miles lui demande son vrai nom, Scar lui dit l'avoir abandonné du fait qu'il n'était plus digne de le porter, les noms étant très important dans la culture Ishbal. Miles le renomme alors Ishbal. 

Il est possible que je dise des bétises, dans ce cas, corrigez moi !

Aussi, il est possible que vous notiez un petit changement dans le style d'écriture et qui ne va pas en s'améliorant x). Je trouve que je m'exprimais vachement mieux à l'époque mais c'est pas bien grave, ça ne m'empêchera de vous pondre mes petits bébés de chapitres !

Je pense en avoir finit, sur ce.

La bise de la bise. 

(1130 mots)