- ii -

bene

chuis désolé, vous n'aurez pas la suite, parce que bah... j'ai pas eu le temps de l'écrire. J'espère que ce morceau vous plaira quand même ! ( et si jamais vous réclamez justice, demandez à ma coopératrice faune-en-fleurs  de faire le reste )

Pour la toute première règle de survie, situé à la page 123 alinéa 9 du livre « Comment vous permettre de survivre à une attaque de zombie pour ainsi faire subsister l'existence de l'humanité » il était souligné en italique, gras, police machine à écrire :

𝚝𝚛𝚘𝚞𝚟𝚎𝚛 𝚞𝚗 𝚎𝚗𝚍𝚛𝚘𝚒𝚝 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚜𝚎 𝚛𝚊𝚜𝚜𝚒𝚘𝚗𝚗𝚎𝚛, 𝚜𝚒 𝚙𝚘𝚜𝚜𝚒𝚋𝚕𝚎 𝚒𝚜𝚘𝚕𝚎́ 𝚍𝚎𝚜 𝚐𝚛𝚊𝚗𝚍𝚎𝚜 𝚟𝚒𝚕𝚕𝚎𝚜 𝚎𝚝 𝚋𝚒𝚎𝚗 𝚘𝚏𝚏𝚎𝚛𝚝 𝚊𝚞𝚡 𝚛𝚊𝚍𝚒𝚊𝚝𝚒𝚘𝚗𝚜 𝚄𝚅 𝚍𝚞 𝚂𝚘𝚕𝚎𝚒𝚕.

Ce fut ce message alertant, qui déclencha la soudaine longue épopée de Benedict. Muni de ses maigres réserves d'eaux, d'une barre à moitié terminé, d'un magazine PlayBoy et d'une bonne dose de Kurt Cobain, le jeune homme se dirrigeait clopin-clopant vers le seul Topco qui séparait la frontière italienne de la frontière française. Bien qu'il n'avait pas croisé de zombie errant durant la route, il préférait tout de même prendre ses précautions.

Il marchait dans un soleil tapant depuis des jours et des nuits, s'arrêtait seulement pour les poses pipi qui devenait de plus en plus rares ( dû à l'absence d'eau ), et traînait son pauvre sac sur le béton brûlant. De tout côtés s'étendaient une vision apocalyptique des voitures brûlantes ou carbonisées, certaines encore en état de rentrer dans leurs congénères. Toutes étaient malheureusement restés verrouillé au grand désespoir de Benedict qui était obligé de se taper tout le trajet à pied.

Mais après un dur combat entre la fatigue et le Soleil ardent, la maigre silhouette du Topco finit par apparaître dans son champ de vision.

Benedict en oublia sa fatigue et se rua dans la supérette, s'imaginant déjà manger autre chose que ses barres protéinées à la noix de coco qui l'avait fait chié jaune à maintes reprises sur la chaussée.

Le magasin était ouvert, et les restes des clients gisaient dans les galeries aux vitres fissurés par les chariots vides qui s'écrasaient là où bon leurs semblaient. Benedict lui, s'échoua dans le premier rayon de nourriture à sa droite, et s'enfila bières sur bières avec une voracité impressionnante. L'espoir de retrouver ses proches s'était envolé, et il se disait qu'il préférait finir ivre mort dans ce Topco, plutôt que de continuer à vivre dans ce monde mort, avec pour seul animation les véhicules qui s'entre-choquent.

Il fit valser ses converses aux semelles fondues dans l'allée qui le séparait du rayon lessive, et repu, laissa son pauvre corps maltraité par les coups de soleil sombrer entre deux pack de coca. 

Que les zombies bouffent sa cervelle si ça leurs chantent, Benedict s'en fiche. Comme dans un dernier signal, son cerveau rassembla la totalité de ses neurones et leur poussa  jusqu'à terme. Benedict se vit alors petit, courir vers les bras de son père parce qu'un méchant chien lui a mordu ses fesses, puis se projeta 25 ans après avec une petite femme toute ronde et ses enfants qui se ruaient dans ses bras pour échapper au méchant chien qui tenteront de mordre leurs fesses.

Il poussa un cri atrocement long, mêlé de rage et d'appréhension, jusqu'à ce que ses cordes vocales se dérobèrent, le laissant pantelant et humide de larmes.

« Qu'on m'envoie un signe ou quoi avant que je décide à crever ici ! »soupira-t-il entre deux sanglots.

Un énorme fracas lui répondit. 

Benedict fit un bon de dix mètres et surgit dans l'allée comme un lapin en manque de carotte. Une étrange fumée flotta dans l'air, et la pièce fut embaumée d'une odeur de moteur cramé.

C'était une putain de voiture, une putain de race de bagnole, grogna le brun en explosant un pack de coca d'un coup de pied. Quand il décida d'avaler de la lessive mélanger à du Javel pour mettre fin à ses jours, qu'un bruit semblable à un juron venant d'une langue étrangère qui lui fit stopper dans son élan.

Ni une, ni deux, Benedict sprinta vers l'accident, le cœur dansant dans son estomac.

Emboîtée dans une étagère à moitié défoncé par l'impact, une petite Jeep remplie à rabord de sac à provision et autre bidules étranges, prenait feu, au damne de son propriétaire.

Celui-ci était d'ailleurs les bras croisés, une boite de tampon entre les jambes, son visage couvert par un masque à gaz tourné vers la scène.



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