Tu sais, j'ai pensé à toi hier soir.

Il y a et aura toujours, je crois, des choses qui me feront penser à toi. Il parait que l'on oublie jamais vraiment une personne qui a comptée dans notre vie. Et tu as compter.

Il y aura toujours des mots, des endroits, des chansons qui me feront penser à toi. Il y aura toujours ton ancien chez toi, où j'avais l'habitude d'y passer mes weekends. Il y a des lieux qui seront toujours présents et ne détruiront pas les souvenirs.

Tu sais, la douleur est toujours présente.

Tu t'en fiches probablement. Ou c'est peut être même une certitude. Malheureusement on ne peut pas lire dans les pensées d'une personne. Je crois que la vie serait bien plus simple parfois. On ne se poserait plus autant de questions.

Tu sais, je ne sais plus comment penser à toi.

En bien ou en mal ? Il y avait de bons souvenirs oui. Bien entendu. Après toutes ces années, il y en avait. Ca ne serait que être hypocrite que de dire qu'il y en avait pas. Ils sont juste plus difficiles à se remémorer désormais. Comme si les mauvais souvenirs avaient pris place sur les bons. Comme si le mal que tu as fait est finalement plus fort.

Tu sais, je ne t'oublierai jamais vraiment.

Non, et pourtant, ce n'est pas faut de le vouloir. On oublie pas un membre de sa famille. On oublie pas une personne qui aurait pourtant été prête à faire beaucoup de choses. On oublie pas une personne qui nous faisait sentir bien. On oublie pas quelqu'un qui voit notre mal être. Encore moins une personne qui dit qu'elle nous aime et sera toujours la pour nous. Foutaises.

Tu sais, je pense quand même moins à toi.

Je n'avais que seize ans quand ça s'est passé toute cette histoire. Aujourd'hui, j'en ai 5 ans de plus. 21 ans. J'ai quand même eu le temps en ces cinq ans d'accepter la situation. Non, en réalité je ne l'accepte pas. Mais à faire en sorte que ce soit moins présent dans ma tête et mon esprit. J'y pense moins et pleure moins pour cela. Maintenant, ça vient par période.

Tu sais, parfois j'aimerai être plus forte que ça.

Je ne me suis jamais considérée comme une personne de forte. Mais tu le savais. Tu en as peut être même jouer d'ailleurs, ou que sais-je. Mais j'aurai aimé l'être quelques années en arrière. Cela n'aurait rien changé, c'est vrai. Mais peut être que j'aurai eu le courage, au moins, de venir te voir quand j'en avais l'occasion. Peut être que j'aurai pu te poser les questions qui me trottaient en tête. On ne saura jamais.

Tu sais, ce n'est qu'un texte de plus que j'écris sur toi.

Un texte de plus que tu ne liras pas.