Coupant court à cette conversation, un serveur, c'était approché d'eux.

- choisi, ce qui te fait envie.

Retrouvant son appétit perdu depuis plusieurs jours, elle balayait d'un œil attentif la carte.

- Angelo, je comprends rien fit-elle agacé gesticulant sur sa chaise.

- je vais choisir pour toi, ne t'en fait pas. Refermant la carte lentement, elle le regardait détailler le menu sérieux alors que plusieurs personnes continuaient à les regarder.

- pourquoi ils nous regardent comme ça chuchota Jane.

- sûrement parce que tu es magnifique tresoro répondit-il toujours les yeux sur la carte.

Rougissant, Jane cherchait son regard dans un petit gémissement d'appel au secours.

- Jane il...

- Monsieur Casteli lança une voix derrière elle.

Jane qui continuait à le regardait recula avec sur sa chaise à la vue de son visage.

- césar quelle désagréable surprise siffla-t-il

Détournant la tête, Jane observa l'homme derrière elle avant de se retourner vers l'homme assise en face d'elle qui changé de faciès chaque seconde.

- je pensais vous avoir dit que je ne voulais plus vous revoir, on peut savoir pourquoi vous vous tenez en face de moi reprit-il avec rage.

- mon associé est...

- ah Dimitri l'homme qui a voulu voler mon frère coupa Angelo en regardant Jane qui avait baissé la tête.

- quel remarquable culot vous avez de revenir ici ! Gronda-t-il en se levant.

- Angelo, je t'en prie ! Supplia Jane

- je ne suis pas là pour vous causer du tort. Se justifia l'homme qui avait contourné leur table.

- du tort répéta Angelo les poings serrés ne la regardait pas ! Siffla-t-il en le voyant jeté un regard sur Jane.

Espérant ne jamais revoir ce voyou, Angelo la mâchoire serrée se mit en face de l'homme.

- vous avez beaucoup de chance sortez d'ici !

Traçant d'un regard sombre sa trajectoire d'un pas pressé vers la sortie, Angelo reprit place.

- pardonne-moi pour cette scène Jane.

Une main sur sa poitrine, la jeune femme resta muette avant de déclarer

- maintenant, je sais pourquoi on nous regarde.

Le cœur battant à la chamade Jane serrés ses mains l'une contre l'autre alors que le serveur revenait d'un pas hésitant.

- pardonnez-moi pour ce désagrément signore.

- ça ne fait rien monsieur casteli vous et votre femme avez choisi ?

Déjà mal à l'aise, le serveur venait d'en rajouter une couche bien épaisse.

- oui... Ma femme a choisi articula Angelo en soudant son regard.

Une fois seuls, Jane qui désirait savoir qui était cet homme qui avait fait une entrée pour le moins catastrophique s'élança.

- c'était qui ?

- un homme qui a eu de la chance que tu sois là.

- qu'a-t-il fait pour te rendre dans cet état ?

- lui et son ami, on tentait de voler notre famille.

Accusé pendant des années d'un vol qu'elle n'avait pas commis, Jane grimaça.

- tu fais la tête de quelqu'un qui se sent encore accusé Jane.

Dans une voix sourde et maîtriser, Angelo voyait sa journée préparer avec soin, tourner au fiasco.

- non, j'ai eu peur tout simplement murmura-t-elle en mangeant maladroitement.

Le cœur serré, Angelo regrettait d'avoir agi devant elle si brutalement.

- je suis désolé murmura Angelo

- tu es pardonné s'enquit-elle de dire.

- Jane je....

En signe d'apaisement, elle leva légèrement les mains.

- on a commencé cette journée sur une dispute notre balade à tout apaisé, je t'en prie oublions ça.

- tu as raison oublions...

Jane était amoureuse de cet homme s'en nul doute, mais ses peurs la hantait le jour comme la nuit, il se montrer ferme et déterminé mais cela suffisait pour calmer ses angoisse, de nature discrète Jane c'était abandonnée à des plaisirs jamais soupçonnés, le contrôle qu'il avait sur elle était si puissant que tout son corps brûlé à chacune de ses apparitions, elle l'aimait mais comment ses mots si fort pouvait sortir de sa bouche avait-elle une preuve de sa sincérité ? La bague qui orné son doigt l'envoyer tout droit dans une conte de fées, mais la réalité était tout autre comment lui faire dire ses mots qu'elle attendait tant ? Comment accepter sa demande en mariage sans avoir la certitude qu'il l'aimait réellement.

La journée s'était vite dissipée et Jane n'en était pas mécontente, dans ses bras Jane repensait à cette journée en ne pouvant s'empêcher de s'identifier à une vrai femme marié.

Fermant les yeux en cherchant à trouver le sommeil, Jane sentait une larme rouler sur sa joue.