Chap. 14
- Bernard !!! Cris je. Tu sais pas à quel point j’suis confus en ce moment, je ne sais pas ce que je ressens entre « être content de te voir en vie et être effrayé de te voir en vie ».
Comme d’hab, il me dit rien par contre il me lance une corde.
- Tu veux quoi ? que je me pende ? lui dis-je ironiquement et effrayé !
- Non idiot ! répond Bernard. Ramène le dehors et attache le à un arbre.
- Attends quoi ? Je comprends plus rien, tu veux que je l’attache ? Vous jouez plus dans la même équipe ?
- Fais ce que je te dis, la police arrive bientôt. Dit il en allant s’asseoir en bas d’un arbre, une main sur sa blessure. Il a l’air d’avoir perdu beaucoup de sang le pauvre, il est très pale.
Je sors le couteau de l’épaule de César puis je le sors à l’extérieur tout en restant méfiant quand même. On dit qu’un fauve est plus méchant quand il est blessé. En passant je vois Franck assommé et ligoté à un arbre aussi et son chien mort à côté de lui. C’est pourquoi je l’écoutais plus à un moment. Ça fait bizarre de le voir aussi calme, il arrête jamais de parler souvent, là il fait moins le malin. Je ligote César. Si le regard était une arme, le sien serait une arme de destruction massive et moi je serais mort. Bon c’est pas tout allons demander des explications à Bernard. Je vais m’assoir sur une marche devant la maison face à lui.
- Tu te demandes pourquoi, j’ai fait ce que j’ai fait ? me demande-t-il.
- Non, non même pas, merci en passant d’avoir neutraliser tes amis et de m’avoir sauver alors que dans la foret je te poignarder. Dis-je ironiquement.
- Tu fais tout le temps le con toi ?
- Pourquoi t’as fait ça dis-moi ?
- J’en pouvais plus. J’en pouvais plus de faire le sale boulot. Les flics comme César me permettent de sortir de prison que pour faire tous les sales boulots à leurs places. A ce rythme je préfère la prison que d’être libre.
- Waouh ! je veux pas jouer celui qui creuse dans les affaires des autres mais t’as pas quelqu’un, de la famille ou un truc dans le genre à l’extérieure de la prison?
- Non pas vraiment. J’ai jamais connu ma mère et le daron est mort quand j’avais dix ans, il se fait assassiné à cause de ses dettes. Et depuis, je vis selon la loi de la jungle.
« Don’t judge a book by its cover » le gars qui l’a dit n’avait pas tort. Au fond Bernard est juste un mec normal qui a fait beaucoup de mauvais choix. Je me sens mal pour lui.
- Je me disais bien que Bernard c’est vraiment pas un prénom de tueur ! Lui dis-je pour rire.
- Ouais c’est ça ! dit-il avec un sourire.
- En tout cas si tu veux un endroit ou scoiter un moment, j’ai une chambre de libre. Ça te tente ?
- On verra ça après ma prochaine sortie de prison. j'ai envoyé des preuves à la police au cas où ces deux guignoles essayraient de jouer les gentils et desolé pour ta copine.
- C'etait qu'un coup d'un soir, je m'en remais petit à petit. Lui dis je un peu triste.
D’un coup mon nouvel ami se met à tousser et c’est pas beau. On entend des sirènes, apparemment c’est la police qui arrive. Je les vois débarquer de partout, encercler l’endroit. Je me lève rapidement et je lève les mains ou ils peuvent les voir on ne sait jamais. L’un d’eux avance vers moi, surement le chef.
- Comme on se retrouve ! s’exclame-t-il. Vous me reconnaissez ?
- Euh Inspecteur Derrick ? lui dis-je en hésitant.
- Dary, Inspecteur Dary. Je suppose que vous avez passé un weekend difficile.
- C’est supposé être une question ou ? Vous vous rendez compte qu’on ne peut même plus faire confiance à la police de nos jours. Lui dis-je en essayant de dissimiler ma colère.
- Je suis vraiment désolé pour tout ce qui vous êtes arrivés, ne vous inquiétez pas vous serez dédommager.
- Ah bon ! Oh merci ! Vous pouvez dédommager la peur que j’ai eu pendant trois jours, toutes les decapitages auxquels j’ai assisté, la chasse l’homme, tous les cauchemars que j’aurai pour le restant de ma vie…
- Monsieur, monsieur s’il vous plait calmez-vous ! m’interrompt-il. Les services des santés sont là, ils vont vous soignez.
Je quitte l’agent Dary et va avec une dame des services de santé. Apres avoir pansé mes plait, ils me donnent une couverture et ils me disent d’attendre l’inspecteur Dary pour qu’il prenne ma déposition puis seulement après ca je pourrai partir. D’ailleurs quand on y pense, Bernard aussi a besoin d’assistance !
Je me déplace pour demander si on a déjà pris soin de lui. J’arrête un policier.
- Excusez-moi, il y a un grand gars noir qui était assis en bas de cet arbre-là, il était blessé.
- Désolé, il a pas pu tenir jusqu’à notre arrivé. dit-il.
- Il est mort ???
- Désolé.
Oh Putain le pauvre ! Et lui qui voulait tout arrêter et se refaire une nouvelle vie. Bon au moins là où il est, les sales flics ne l’embêteront plus. Adieu mon pote.
Je sens comme un truc qui me gratte au pied, je me baisse pour vérifier ; oh c’est le petit couteau que je gardé au cas où ça tourné mal. Finalement ça m’a pas servi. Je vais le garder en souvenir de Bernard, le putain de décapiteur !
_________________FIN._________________
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top