Chap. 13

Je regarde en bas vers ma gauche, je vois la chaussure de l’inspecteur qui apparait, instinctivement je plante de toutes mes forces mon couteau dans son pied et le retire aussi tôt. Il cri tel un lion blessé dans la jungle mais moi je reste pas là, je me lève rapidement, je sors de la cuisine tout en échappant les balles qui m’accompagne venant de César. Je prends les escaliers toujours en vitesse en ne tenant même plus compte de leurs fragilité et montes à l’étage. Je rentre dans la même première chambre, je me cache derrière la porte que je laisse à moitié ouverte exprès.

- XAVE !!! Cri l’inspecteur. Petit batard, tu vas me le payer ! espèce de … Ahhhhh !

La rage se sent dans sa voix. Bien sûr que ça se sent, sa fille est morte selon lui à cause de toi et tu lui à peté le pied il y a même pas 5 minutes, tu t’attends à un gros bisou de sa part peut-être ?
Il monte les escaliers, avec beaucoup de difficulté selon ce que j’entends. Il est arrivé à l’étage, je sens sa respire et gémissement de douleur, il avance avec précipitation cette fois mais il s’arrête devant l’entrée de la chambre dans laquelle je suis.

- Xave, je sais que tu te caches dans l’une de ces pièces. Laisse-moi te faire une promesse ; je t’aurai, après je vais te ligoter comme une chèvre et je vais te planter des couteaux dans tous tes membres en suite tu sais quoi ? je couperai ton membre préféré et le donnerai aux chiens, tu vas leur regarder le bouffer ! Après tout ça, je te tuerai.

Ces mots me donne envie de tirer une balle dans la tête ! Comment un humain peut faire à un autre être humain des choses aussi cruelles ? C’est pas comme si j’avais violé sa fille ou que je lui avais frappé. Tout ce que j’avais fait c’était lui faire du bien, lui donner ce qu’elle voulait. D’ailleurs, quand on y pense bien, c’est de sa faute putain ! J’étais tranquille dans mon coin et elle est venue me chercher. Pourquoi elle était aussi belle ? Je l’aurais rejeté si elle l’était pas !
César ouvre lentement à l’aide de son fusil la porte de la chambre, il avance doucement tout en boitant, alors qu’il est sur le point d’entrer complètement dans la chambre, je pousse sans me retenir la porte vers lui. (Comme ça le bras tenant le fusil sera bloqué, il le lâchera et je sauterai dessus) il se jette dans la chambre et sans abandonner son fusil et il se lève rapidement et braque son fusil vers moi aussi tôt, la porte ne la malheureusement même pas effleurer. Je suis fini.  
 
- Tu pensais me faire ce coup une deuxième fois c’est ça ? me demande César. Tu me prends pour un con ou quoi ?
- Qui ne risque rien n’a rien !
- Lâche ce couteau, tourne toi, sors et descend je vais tacher de tenir la promesse que je te faite.
- J’ai une question, juste une ! lui supplié-je  
- Vas-y. Je l’ai met sur la liste de tes derniers mots, répondit-il.
- Vous êtes sûr que vous êtes capable de faire tout ce que vous avez dit que vous allez me faire ? Parce que c’est pas possible de vouloir faire autant d’atrocité a son prochain ! votre fille…
- N’OSE PAS PARLER DE MA FILLE ! m’interrompt César. Tu ne peux même pas imaginer ce que ça fais d’être père, de donner vie ! t’es qu’un morveux, un irresponsable, un idiot d’adolescent retardé qui ne pense qu’aux filles, qui ne sait rien de la vraie vie. Tu ne sais pas ce que ça fait de voir grandir, la fille parfaite, belle, toujours souriante, courageuse, qui a de l’ambition et tout en étant innocente.
- En tout cas l’innocence c’est pas ce que j’ai remarqué !!! dis-je ironiquement à basse voix.
- LA FERME ! A cause de toi, ma jolie petite fille n’a pas eu le temps de réaliser ses rêves, de se marier avec un homme responsable qui aurait su prendre soin d’elle et la protéger des pervers comme toi. Tu vas le payer, tu vas payer tout ce que t’as fait à ma fille. SORS, DESCEND ET FAIS PAS LE MALIN CETTE FOIS !!! 

Je sors de la chambre et descends les escaliers les mains levés. Plus rien ne m’étonne en fait. J’ai eu tellement peur pendant ces trois derniers jours que je ne ressens plus rien. J’attends juste qu’il me tues. Toute façon fallait que ça arrive un jour, tout le monde n’est pas sensé mourir vieux et peut être c’est mon cas. Je ne regrette rien, j’ai vécu pleinement.
J’avance vers la sortie de la maison, je vois comme une silhouette à l’extérieur, ça ne peut pas être Franck, celui ci est grand et il me fait face, c’est réel ou c’est juste moi et mes imaginations ? J’arrive au seuil de l’entrée à l’extérieure et la silhouette devient réel. En une fraction de seconde, le type fait un mouvement et lance comme un couteau vers moi j’ai même pas le temps d’esquiver que le projectile passe à quelque millimètre de mon oreille et vas droit dans l’épaule du bras de César qui tenait le fusil, il le lâche et s’écroule sur ses genoux tout en hurlant. J’ai un comme une impression du déjà vu. Attends un peu…

- Bernard!!!

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