Chap. 10

Tout d’un coup son regard est remplit de rage, remplit de haine. Mon pote Franck était partit, le gars devant moi je ne le connais pas.

- Lucie, Daniella, Patricia !
- Ce sont tes nouvelles copines ? lui demande-je ironiquement.
- Ouais très drôle ! et Carol. Dit-il doucement.
- C’est qui ? A peine je finis de prononcer ces mots, je reçois un coup de poing bien remplit sur ma face qui me fait saigner de la bouche.
- Tu ne te souviens même pas d’elles, quel genre de monstre es-tu ?
- Je ne savais pas que t’étais un gros fragile Franck ! lui dis-je tout en crachant du sang par terre. Jusque-là, j’suis toujours perdu, quand est-ce que tu vas cesser ce suspense et me dire enfin pour quoi on est là, je crois que ça nous fera gagner du temps et je crois bien que ton pote à la machette a d’autres personnes à décapiter.
- T’inquiète pas mon frère, la prochaine personne à décapiter c’est bien toi. Dit-il avec un sourire psychopathe.
- Je vais te rafraichir la mémoire à propos de Carol. Reprend-t-il. C’était l’année dernière, précisément le jour de ton anniversaire, pendant que la soirée battait son plein, toi t’avais disparu et devine où t’étais ? rien que l’effet d’y penser me fait mal au cœur !
- Oh oui je me souviens bien d’elle ! lui dis-je avec un air pensif et assez amusé. Je ne me souvenais juste pas de son prenom. Mais je n’y vois aucun mal, ce moment était un cadeau d’anniversaire de sa part ! Si t’avais les yeux sur elle fallait juste me le dire plus tôt ! A peine finis de parler un deuxième coup de poing dans la face.
- T’es un monstre Xave, tu n’as pas de cœur, je vais te tuer ! hurle-t-il avec rage, tout en tournant sur lui-même.

Si je comprends bien l’histoire, Franck me reproche d’avoir couché avec cette fille ? Si j’ai vécu cet enfer c’est à cause d’une fille ?

- Franck, dit moi un truc, des gens sont mort, j’suis presqu’allé en taule, ma vie est devenu un enfer et tout ça à cause d’une meuf ? mais t’es un vrai psychopathe frère, je te reconnais pas ! hurle-je.

Il se met à me coller des coups de points brutalement partout sur le visage avec une rage que j’ai jamais vu chez lui. Les gars tranquille qui surveillé toujours mes derrières, celui avec qui on avait des grands rêves, celui que j’appelais mon frère, avec qui on s’était promis à la vie à la mort ; est en train de me démolir mon beau visage pour une histoire de filles. Tout d’un coup, il s’arrête et reste à genoux devant moi.

- T’es fatigué ? lui demande-je. Je paris que t’avais toujours eu envie de le faire hein Franck !
- Xave, tu joues le coriace mais au fond t’es mort, je vais te mettre à la page. Apres ta petite partie de jambe en l’air avec Carol qui d’ailleurs était vierge avant toi ce soir-là, elle tomba enceinte. Par peur de la réaction de ses parents dont le père policier et la mère procureur, elle a tenté de retirer la grossesse, malheureusement l’opération a mal tournée et elle a perdue la vie.

Cette histoire m’a atteint comme une balle en plein dans le cœur, je ne voyais plus claire, normalement je ne crois pas que c’est de ma faute vu qu’elle s’était offerte à moi et a vrai dire elle était bonne. Mais je me demande pourquoi je me sens aussi mal ? Peut-être que Franck a raison, tout ce que je touche est réduit en cendre ? Trois filles sont mortes à cause de moi peut-être même plus.

- Voilà ! reprend Franck. C’est cette expression que je voulais voir sur ta face. La culpabilité ! Ca fait comment de savoir qu’on est un danger mortel pour les filles que nous aimons ou même pour les personnes que nous aimons ?  Mais ce n’est pas tout, je vais te présenter quelqu’un qui aime tes œuvres autant que moi.

Il prend son téléphone et appel quelqu’un. Après quelques secondes, je vois le type en question entrer dans la pièce, mais c’est…

- L’inspecteur César ! dit Franck avec un de ces enthousiasmes. Tu te souviens je te dis que le père de Carol était policier, le voici ! A cause de toi il a perdu sa seule et unique fille, tu t’en rends compte ? Mais Dieu merci je le rencontré, ça m’a rendu la tâche plus facile vu que celui qui m’a connecté à Bernard notre décapiteur, je kiffe ce gars !

Pendant que Franck parle, j’suis en train de digérer tous ce qui m’arrive. Un gars bizarre coupe les têtes des filles qui m’approchent, mon meilleur ami veut ma mort à cause de sa jalousie et le tout premier policier que j’ai rencontré est le père d’une fille avec qui j’ai couché il y a un an et qui est morte en avortant. J’l’avoue ma vie par en couille. Et puis quel tueur s’appelle Bernard ???

- Eeh Xave t’es toujours avec nous ? me parle-t-il en me tapant sur la jou pour me faire revenir sur terre. Ne t’évanouis pas maintenant le jeu ne fait que commencer. Tu vas payer de ta vie tout ce que t’as fait ! je vais t’expliquer comment on a fait. Après la mort de Carol, j’en avais marre de toi, je pouvais plus supporter voir ce que tu faisais aux innocentes filles.
- Le méchant dans l’histoire c’est toi, t’as tué des innocentes ! hurle-je
- Ferme là un peu ! dit Franck. Je reprends. Pendant que j’élaborais mon plan de vengeance, Mr César enquêtait sur la mort de sa fille et il est tombait sur moi, je ne lui ai rien caché et je lui ai convaincu qu’on pouvait faire affaire ensemble que nous serions tous gagnant. Toi-même tu sais à quel point je peux être persuasif. Alors vu que c’est un flic et qu’il a des contacts avec des personnes spéciales, il a ajouté Bernard dans notre petit groupe. Les présentations sont faites!

Je n’en croyais pas mes oreilles. Pourquoi moi ? J’éclate de rire, pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être parce que j’ai peur ou parce que je ne sais plus quoi pensé ou parce que je vais devenir fou avec toutes ses histoires. Puis je me calme tout d’un coup.

- Hey Bernard c’est ça ?, lui dis-je avec un air déprimé. Tue-moi qu’on en finisse. J’en peux plus ! j’en peux d’entendre ce psychopathe parler. Prends ta machette et coupe ma tête maintenant je t’en supplie !!!
- Sois patient Xave ! dit Franck. On va jouer a un jeu. Par la fenêtre on peut voir que des arbres, c'est la foret qui nous entour alors on va te libérer, t’es content ? on va te laisser une longueur d’avance dans la foret et après on va te traquer comme la bête que tu es ! dit-il en riant tel un vrai psychopathe. Ca te va? Mon frere!

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