61°
Miami-04/16
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"Je ne te ferais jamais de mal Emma"
Niall
En l'espace d'un instant, nous avons rejoint la porte de notre chambre. Emma ne semble pas avoir envie de gaspiller les secondes, parce que nous avons à peine le temps de franchir la porte qu'elle commence déjà à déboutonner ma chemise.
- Doucement, ma belle, nous avons tout notre temps, dis-je en rigolant.
Elle me regarde et mordille sa lèvre inférieure.
Putain qu'elle est belle.
Je m'éloigne un bref instant, juste le temps de déposer mon téléphone sur une petite table et de sélectionner une liste de lecture contenant plusieurs titres adéquats pour le moment.
Je rapproche à nouveau son corps au mien, le plus près, le plus serré possible, comme si j'avais peur qu'on me l'a prenne. Je veux la sentir contre moi, son corps contre le mien.
Nous enchaînons des pas de danse de façon désordonnée, au fond, on en a rien à faire de la danse. Qui a eu cette idée déjà ?
Son souffle chaud percute mon cou il traverse ensuite mon épiderme, pour me faire frissonner jusqu'au os. Je dépose mes mains sur ses épaules et les fait glisser jusqu'à atteindre ses mains placé dans mon cou, les agrippants pour me défaire de son emprise.
Emma s'éloigne d'un pas, peut-être deux, j'en sais rien, mais elle est suffisamment loin pour que la perte de sa chaleur me procure une sensation de manque.
Une main toujours enlacée dans la sienne, je la fais tournoyer de façon à ce qu'elle se retrouve dos à moi, pour ensuite la plaquer fermement contre mon torse. Ses fesses rebondies pressent contre mon érection naissante ce qui me décroche un léger grognement.
- T'es tellement belle, je murmure à son oreille avant de d'entreprendre une série de baiser de la base de son cou jusqu'à la naissance de sa mâchoire.
À l'aide d'un doigt, je tourne son visage de façon à ce qu'elle me regarde.
En douceur, ma main remonte le long de sa cuisse jusqu'à atteindre l'ourlet de sa robe. Mes doigts continus leur baladent sans se soucier de cet obstacle, il remonte pour atteindre le centre de son plaisir. Mais ma course ne se termine pas à cet endroit, elle continue jusqu'à atteindre son ventre.
- Je m'en fous, lui chuchoté-je à l'oreille, quand sa main freine la mienne,m'empêchant de la toucher à cet endroit.
- Pas moi Harry, s'il te plaît, me dit-elle d'un ton suppliant.
- On en reparlera plus tard, ajouté-je.
Jamais je n'aurais remarqué ses légers changements physiques si elle ne m'en avait pas fait mention. Quand on aime ce n'est pas le genre de chose que l'on voit. Je mets donc de côté la caresse qui semble l'intimider et poursuis ma route jusqu'à l'endroit qui me fait fantasmer depuis si longtemps, sa belle et généreuse poitrine.
Déterminé à me débarrasser du tissu encombrant de son soutif, je retourne au bas de sa robe pour la retirer. Rapidement, le tissu soyeux se retrouve étendu sur le sol.
Je reprends mes caresses, d'abord le long de ses bras en remontant sur ses côtes pour finalement atteindre sa poitrine.
Enfin.
Mes mains les caressent délicatement avant de les empoigner plus fermement.
Je m'aventure dans son dos et habillement, je dégrafer son soutien-gorge, pour l'enlever complètement.
Je prends un instant pour la contempler.
Magnifique.
Je les caresse, et si dans mes rêves l'a sensations était magique, alors il n'y a pas de mot qui existe pour décrire ce que je ressens en ce moment.
Emma se retourne complètement, face à moi et reprend où elle avait laissé un peu plus tôt. Elle s'attaque au dernier bouton de ma chemise avant de la laisser glisser le long de mes bras. Rapidement, je me débarrasse de mes chaussures qui deviendront bientôt très encombrantes.
Je fais pivoter ma belle pour qu'elle se retrouve assise sur le bord du lit et m'accroupis devant elle pour retirer ses escarpins. Ce qui la fait rigoler.
- T'enlèves mes chaussures, s'amuse-t-elle en m'observent agenouiller devant elle.
Je lui offre comme unique réponse un sourire.
Je remonte ensuite le long de ses jambes nues, lui arrachant un gémissement. Elle laisse son corps basculer vers l'arrière jusqu'à ce que sa peau touche les draps frais du lit. Sans attendre, mon corps vient se presser contre le sien, lui fessant cambrer les hanches au contact de mon sexe dur contre sa culotte.
Impatiente, ses mains glissent le long de mes côtes pour atteindre ma ceinture, qu'elle défait en un temps record, même chose pour ma fermeture éclair. Elle descend du mieux qu'elle peut mon pantalon et je termine le travail en utilisant mon pied pour le rendre jusqu'à mes chevilles.
Mon sexe presque entièrement libre appuie sur son bas-ventre m'incitant à effectuer de légers frottements contre elle.
J'ai soudainement l'impression qu'Emma se crispe.
- Je ne te ferais jamais de mal Emma, lui chuchoté-je au creux de l'oreille.
- Je sais, dit-elle d'une toute petite voix.
Je n'ai pas le temps d'ajouter quoique ce soit qu'elle enfouit sa bouche au creux de mon cou, caressant ma peau de ses douces lèvres.
Je frissonne au contact de ses cheveux qui me chatouillent lorsqu'elle descend lentement vers ma poitrine, sa langue glisse sur moi et elle descend et descend sans jamais s'arrêter. Seigneur.
Je regarde ses yeux. La façon dont elle me fixe, un regard plein de confiance, je ne veux jamais rien voir d'autre que ça dans ses yeux.
Je l'attrape par les bras et la remonte pour que son visage soit face au mien.
Je n'ai jamais eu autant envie de quelqu'un de toute la vie.
Emma pose ses mains sur moi, elle me caresse partout et elle me rend fou.
Je rends les armes.
Je la fais rouler sous moi et m'éloigne le temps d'attraper mon pantalon par terre. Je finis par en sortir un préservatif que j'enfile en vitesse.
Je la taquine délicatement et m'introduis lentement en elle. Je ne sais pas ce qu'elle ressent a cet instant précis, mais moi, j'ai littéralement perdu le nord. Mes yeux se ferme sous le coup de l'extase et mon cerveau quitte mon corps le temps de quelques secondes.
Je reste un moment sans bouger avant de déposer mes lèvres dans son cou en soufflant.
Nos respirations reprennent le même rythme et au même moment, j'entame en elle de légers va-et-vient.
- Ça fait tellement longtemps que j'en rêve, dis-je d'une voix rauque.
- Harry..., gémit-elle contre ma joue.
Je coince sa tête entre mes mains et je poursuis ma série d'allers-retours en elle, frottant son point sensible à chaque fois.
- Regarde-moi, la supplié-je quand je remarque que ses paupières se sont fermées.
Je sais qu'elle m'entend, mais elle ne réagit pas à ma demande.
- Emma regarde-moi !
Elle s'exécute.
Je colle mon front contre le sien pour m'assurer de ne plus perdre le contact visuel.
Elle s'agrippe à mes épaules et son corps se met à trembler subitement. Au même moment où une chaleur soudaine s'installe, elle gémit. J'accélère mes coups de bassin devenue légèrement plus brutal.
Mon nom franchi, ses lèvres à plusieurs reprises avant que son corps se crispe et se resserre autour de moi. Ses gémissements qui étaient beaucoup plus aigus diminuent d'intensité en même temps qu'elle se détend.
- Je vais jouir..., dis-je avant d'être foudroyé par l'orgasme le plus intense de ma vie.
Mon corps tombe lourdement contre le sien et ses bras se refermèrent autour de moi. Nous sommes étendus l'un sur l'autre, collant, en sueur et à bout de souffle.
Je me relève afin de retirer le préservatif pour ensuite m'étendre sur le dos. Emma se rapproche, étendu sur son flanc, elle dépose une jambe sur la mienne et caresse subtilement mon torse du bout des doigts.
- C'était incroyable Harry.
- J'aurais pu tenir plus longtemps, dis-je légèrement déçu de ma performance.
- Oh, nous avons un homme déçu de sa performance, blague-t-elle.
- Un peu, j'aurais pu faire mieux.
- Tu vois, moi, je prends ça plutôt comme un genre de compliment.
- Un compliment, demandé-je surpris.
- Ouais !
Un compliment... Je suppose que oui, pour elle, mais bon pour un homme pas tant. Mais on s'en fou, elle est là, près de moi, dans mes bras. Et c'est ce qui compte.
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