33°
L.A-11/15
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"L'important ses qu'on sorte tous de cette histoire
le moins brisée possible"
Niall
- Tu veux que je te dépose chez toi ?
- Je voudrais bien sauf que je ne crois pas que tu sois plus en état que moi.
- Tu marques un point c'est pour ça que j'ai demandé à Emma de venir me chercher, je réponds.
- Ha je vois. Je préfère appeler un taxi, j'apprécie ton offre, mais tu comprends..,
- Pas besoin de te justifier Harry je comprends. Nous avons encore un peu de temps devant nous, on termine cette bouteille.
- Donne-moi ça, répond-il en souriant.
- Je m'excuse pour ce que j'ai dit tout à l'heure.
- Je suis mal placé pour t'en vouloir, soupire Harry avant que l'on éclate dans un fou rire interminable.
Ça fait des miracles ce liquide. Il y a même pas quelques heures j'avais juste envie qu'il disparaisse de la surface de la terre, non pas tant, mais qu'il change de continent sans droit de retour aurait été suffisant.
- Je suis content pour toi Niall, ce n'est pas l'impression que ça m'a donnée, bon je l'ai pas dit, juste pensée.
Un autre moment de silence. Nous avons très peu échangé lui et moi et malgré tout je crois que nous avons progressé, nous sommes sur la bonne voie pour une réconciliation. Le nom verbal a fait son travail et je crois que d'une part et d'autres le message s'est rendue. Quel message? Je n'ai aucune idée de ce que lui a capté et honnête je m'en fous l'important ses qu'on sorte tous de cette histoire le moins brisée possible.
- Je dois partir mec, Emma est arrivé depuis au moins 10 minutes. T'es sûr que tu veux pas qu'on te ramène?
- Non merci, il y a Emy qui s'est offert avec plaisir, grimace-t-il.
- Harry, fait pas cette tête. Passe du bon temps c'est tout après tu verras.
- Tu devrais y aller on ne fait pas attendre une dame, conclu-t-il.
[...]
- T'es complètement soûl, constate Emma avant même que je n'ai le temps de prononcer un seul mot.
Elle tire sur mon t-shirt pour me rapprocher d'elle, son visage s'approche lentement du mien et l'instant que je croyais être celui d'un doux baiser c'est avéré plutôt être une séance de "détecteur d'odeur".
- Ha oui t'es ivre, tu empeste s'est infeste, rigole-t-elle.
- Pas complètement ivre. Pas sobre non plus, à mi-chemin, je conclus.
- Pourquoi, tu veux profiter de la situation pendant que je suis faible et vulnérable.
- Certainement pas, dit-elle plaquant sa bouche contre la mienne.
Elle sent si bon.
- Tu es tout seul ?
- Non, je suis avec toi.
- Avant que j'arrive coco, elle me regarde avec un regard amusé, tu as bu toute seule.
- J'étais avec Harry.
Je profite qu'on ce soit arrêté sur une lumière rouge pour l'embrasser à mon tour et la faire taire, deux pierres un coup. Jai pas envie de parler de Harry pour le moment.
- Seigneur, dis-je en soupirant.
- Quoi ? Tu vas pas vomir, elle me regarde l'air dégoûté.
- Non, j'ai très très envie de pisser.
- Là, toute suite.
- Genre toute suite, ouais.
- Tu veux pisser sur le bord du chemin, je suis sûr que tu peux attendre on arrive dans 10 minutes, Niall,
- J'ai bien peur que non, je retiens un rire.
Elle s'immobilise sur l'accotement et me laisse débarquer avant de descendre à son tour et me rejoindre.
- Juste au cas où tu perdrais l'équilibre, dit-elle en pointant du doigt le petit précipice devant moi.
- Je pensais que tu voulais pisser toi aussi, elle me fusille du regard pendant que moi je tente de masquer mon envie de rire.
- Sois pas en colère ma chérie je blague, aller vient on peut rentrer maintenant.
- Merci d'être venue me chercher si tard et tu es même pas fâché en plus.
- Tu es juste trop saoul pour te rendre contre que je suis très en colère, dit-elle d'un air sérieux pour finalement éclatée de rire.
[...]
Je viens de fermer les yeux après m'être installer sur le canapé, elle est là devant moi, le regard brillant et plein de malice. La bouche légèrement ouverte. Elle est belle, son regard perdu dans le mien. Elle ne porte qu'un simple t-shirt, aucun maquillage ni coiffure glamour, elle est juste elle. Je voudrais que le temps s'arrête.
- Je t'avais dit de ne pas me tenter, rigolé-je un instant.
Insouciante qu'elle ait ou plutôt qu'elle tente de paraître, elle semble ne pas s'apercevoir dû désire qui m'envahit.
- J'ai rien fais, dit-elle, je suis dans un de tes grands t-shirts avec un gros ventre.
- Il n'est pas encore assez gros, affirmé-je le frôlant du bout des doigts.
Elle n'est pas insouciante, mais plutôt inconsciente. Inconsciente l'effet qu'elle me provoque.
Mes mains se promènent le long de son corps. J'aimerais lui crier combien je l'aime, combien j'ai envie d'elle, mais je n'ose pas de peur que ce moment s'échappe, que la lueur dans ses yeux s'éteigne, que cette folie s'arrête. J'ai l'impression que tout est si fragile.
Elle me rend fou, de désir. Je suis fou d'elle.
Elle se colle à moi et me provoque avec son corps. Encore une fois sans en être consciente.
- Parfois, j'ai peur que tout ça ne soit qu'un rêve e qu'à mon réveil tout ce soit envoler, me confié-je.
Comme réponse elle colle ses lèvres aux miennes. Enfin.
Elle ne peut me donner de garantie.
Ses yeux, sa bouche, son corps, son odeur tout je veux tout.
Doucement, elle grimpe sur moi, sa bouche cherche la mienne, nos langues se mélangent, ses mains se posent sur mon torse.
Après avoir retiré mon t-shirt elle me caresse de ses lèvres.
Je n'avais pas prévu terminé la soirée comme ça, mais je n'ai pas la force. Je ne pense qu'à m'abandonner.
Sa bouche me rend fou de désir.
Je tiens la femme que j'aime dans mes bras. Je dois me retenir de la serrer aussi fort que je l'aime.
Mes lèvres se promènent sur son cou, ses épaules sans oublier sa bouche.
Je me redresse pour prendre son visage entre mes mains.
- Je t'aime !
Je veux qu'elle voie la sincérité dans mes yeux. Si elle pouvait savoir tout ce qu'elle m'apporte. Elle est si précieuse que j'ai peur de la casser.
Mes doigts caressent ses cheveux pour ensuite descendre le long de ses épaules et glisser vers sa poitrine.
Doucement elle gémit. Elle retire le t-shirt qu'elle a avait au préalable mis pour dormir. Mes mains laissent place à ma langue. Au contact de celle-ci avec sa peau provoque l'ondulation de son bassin contre moi. Sa respiration s'accélère.
Je ne peux plus m'en empêcher, l'envie est trop forte. Sans réfléchir je descends sa culotte le long de ses cuisses. Mon sexe déjà bien prêt trouve sans difficulté le chemin qu'il doit prendre. La vue de ce va-et-vient dans son intimité me fait perdre la tête. Elle se cambre et accélère le mouvement. J'ai peine à me ralentir. Je voudrais qu'elle cesse ce mouvement pourtant mes mains tiennent fortement ses hanches.
Son souffle devient rapide et court. Elle gémit et se déhanche encore et encore, elle va jouir et je dois me retenir. Je sens mon corps qui abandonne, mon esprit n'arrive plus à le contrôler. Soudainement, son corps en entier est secoué de spasmes que rien ne semble pouvoir retenir. Elle jouit fort, si fort que j'explose à mon tour.
J'ai dû lui crier combien le l'aime, ou peut-être pas. Ses mots n'ont peut-être jamais sorti de ma bouche, je ne sais pas. Peut-être qu'elle n'a pas entendu.
Quand j'ouvre les yeux elle est allongée sur moi, son corps contre le mien.
Emma se lève, ses joues sont encore marquées par le plaisir et affichent une teinte rosée. Elle disparaît quelques instants, sans doute à la salle de bain. J'en profite donc pour sortir sur la terrasse fumer une cigarette.
- Tu fumes encore cette merde, je sursaute.
- Juste à l'occasion et toujours à l'extérieur, dis-je, on laissera jamais personne fumer prêt de toi petit bonhomme.
Elle vient vers moi et je sais qu'elle a besoin de tendresse. Elle pose sa tête sur mon épaule et caresse délicatement mon bras. Son regard est un peu perdu.
J'éteins ma cigarette pour la caresser à mon tour, je glisse lentement de son coup jusqu'à son ventre. Je le caresse. Ma main est posée sur son ventre arrondi. Chaque fois que je lui touche j'ai l'impression de quitter un bref instant ce monde.
Si elle savait comme je l'aime, si elle pouvait m'aimer comme je l'aime.
- Je l'ai embrassé, jai embrassée Harry.
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