TRANCHER, le chant de Victoire
Plusieurs sons, puis deux cris, tel est le tumulte.
Triste mélodie, profonde mélancolie, le champ de bataille fut toujours cette sombre scène où l'ignominie prit naissance, mais dont les horreurs dans l'épaisse noirceur de l'ignorance n'ont pas pénétrées le cœur de certains. Pourquoi a-t-il fallu inventer le mot guerre ?
Elle est omniprésente, régnant parmi et en nous.
La convoitise de l'homme, voici l'une des grandes raisons de son existence en ce bas-monde. Et le sang qui irrigue alors ses veines, n'est autre que celui de ceux tombés au combat, la terre s'en abreuvant ainsi de la vitalité de ces nombreux misérables.
Elle subsiste en sacrifiant, elle se nourrit de nous.
La guerre n'est ainsi que la matérialisation par excellence de la haine et de la jalousie de l'être humain, mais elle manifeste également le reflet de l'absurdité du monde dans lequel nous vivons. Cependant, s'en est assez. La terre crie de douleur à présent, elle hurle " malheur aux hommes de toutes les nations ! " à l'approche d'une vengeance certaine.
Une dernière guerre, la finale, arrivera à pas assuré pour écraser l'humain et toute sa création, afin de les rendre en un tas de cendre en perdition dans l'univers tout entier. Car " la Terre s'est constituée ennemie de l'homme " vous diront-ils. Alors, pourquoi se battrons-nous si tout semble perdu d'avance ?
Tout est vanité !
Et pourtant, ces hommes - oui, ceux-là ! - sont déterminés à remédier à cette fatalité sans appel. Quelle est-elle donc cette malédiction qui pèse tant sur la tête de chaque habitant terrien ? En vérité, ils ne savaient comment la déterminer réellement. La seule chose à laquelle ils avaient certitude, était que cette damnation frapperait un jour. En effet, un grand moment de désespoir, mais le serait-il pour tous lors de l'instant tant redouté ?
Il fallait trancher !
Une division naturelle s'imposait sans conteste, comme il fallait s'y attendre dans ce cas de force majeure. C'est alors un cauchemar sans espérance pour certains, nombreux sont-ils ; un rêve pour eux. Des cris de souffrances pour la majorité, et des cris d'allégresse pour cette minorité. Ceci était le début de l'histoire. C'est alors que la première page du chant de Victoire commença !
Ce chant de Victoire était tout juste l'Histoire.
N'oubliez-pas, ils sont sept.
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