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La porte claque soudain derrière moi et je me retrouve à avancer à tâtons dans l'obscurité la plus totale. Quand mes mains touchent enfin ce qui semble être le fond de la cabine, je ne trouve aucune issue. Je ne sais pas si c'est à cause du petit espace ou du noir mais il fait extrêmement chaud. Mes gestes se font de plus en plus rapides alors que la panique commence à me gagner. Putain, je fais quoi maintenant ?

— Aïe !

Je porte instinctivement ma paume à ma bouche et souffle dessus. Je sais pas ce qui se trouve dans cette maudite cabine mais ça brûle sa mère ! Les insultes s'enchaînent tandis que je tente tant bien que mal de soulager ma main endolorie.

— Vous voulez pas allumer la lumière ? Sérieusement, on y voit rien là-dedans ! Faudra vraiment penser à changer d'architecte !

Comme une entente à mes prières, un spot s'allume soudain au-dessus de moi et j'aperçois enfin l'intérieur de la cabine. Les parois sont complètement lisses à l'exception du mur du fond sur lequel un objet est accroché. Face à moi se trouve une tige en métal de laquelle émane une forte chaleur. Pas besoin de la toucher à nouveau pour comprendre qu'elle est bouillante. Voilà donc la coupable !

Heureusement, j'aperçois juste à côté un seau en plastique rempli d'eau. J'y plonge sans attendre ma main droite. Je laisse échapper un petit cri à la rencontre du liquide glacé puis entend la porte de la cabine se rouvrir derrière moi.

De retour dans la salle aux dalles blanches, Clauporte m'accueille de sa voix de petite fille niaise.

— Constance ! Dieu merci ! J'ai cru que je t'avais perdue !

Je constate avec surprise que la première de la classe a l'air véritablement rassurée de me voir. Signifierai-je enfin quelque chose à ses yeux ou était-elle juste terrifiée à l'idée de se retrouver à nouveau seule ?

— Qu'est-ce que tu as trouvé ? s'empresse-t-elle de me demander.

Dépitée, je brandis le récipient d'eau dans lequel est toujours plongée ma main. C'est alors que je remarque l'objet qu'elle tient dans les mains : un balai en bois. D'accord... 

— De l'eau et un balai... Ils veulent qu'on fasse le ménage ou quoi ?

— Je ne sais pas à quoi ça va nous servir mais le passage vers la prochaine salle s'est ouvert, m'informe l'asiatique.

Nous échangeons un dernier regard avant de poursuivre notre chemin.

— Oh, quelle surprise ! Un nouveau cube tout blanc, je m'y attendais pas !

Malheureusement pour moi, ma coéquipière du jour n'a visiblement aucun sens de l'humour. Pire encore, elle me fait signe de me taire.

— Chut ! J'ai entendu quelque chose. On dirait une sorte de... grognement ?

Je tends à mon tour l'oreille mais n'entends rien. De son côté, Clauporte semble sûre d'elle.

— Je crois que c'est un chien.

— Quel genre de chien ?

— Ce genre, dit-elle en levant un doigt tremblant au-dessus de mon épaule.

Au fond de la pièce, une dalle glisse lentement pour dévoiler un canidé à l'allure peu commode. D'abord une patte sombre aux griffes épaisses puis des babines retroussées. Le molosse tente de se glisser dans l'ouverture créée mais sa grande taille lui fait défaut. Piqué à vif par cette situation frustrante, l'animal nous montre les crocs.

À côté de moi, Clauporte gémit.

— Ne me dis pas qu'on va devoir affronter cette chose.

Mouais... C'est pas cette peureuse et son balai qui vont pouvoir m'aider sur ce coup. J'ai plutôt l'impression que je vais devoir me débrouiller toute seule. Et avec une seule main. Génial !

— Oh non ! Ça s'ouvre ! beugle ma camarade.

Tandis que la douleur dans ma main droite me lance sérieusement, la dalle adjacente à la première se met à coulisser. Le chien aboie. Il réussit à faire passer une autre patte puis sa tête entière. Quelques secondes plus tard, le molosse se libère enfin et se jette droit sur moi. Il faut agir, et vite !


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À vous de choisir...

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[Lancer l'eau sur le chien]

Allez en 17.


OU


[Prendre le balai pour se défendre]

Direction en 16.


OU


[Pousser Claudia et son balai en première ligne]

Rendez-vous en 18.

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