■ 18 ■

7, 8

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— Mais qu'est-ce que tu fais ?

Le frêle gabarit du Clauporte ne résiste pas bien longtemps face à ma poigne et je la propulse sans cérémonie en ligne de mire du molosse. Ce dernier bondit, gueule en avant, prêt à refermer ses immenses crocs sur son visage. Son haleine fétide me prend au nez en même temps que sa bave gicle sur nous.

Juste à temps, Claudia tend le balai devant elle et j'administre un grand coup de pied dans le buste de l'animal, l'envoyant valdinguer de quelques mètres en arrière. Il ne semble cependant pas très impressionné par mon intervention car il se remet rapidement sur pattes pour revenir à la charge.

— Attention ! je crie à l'intention du Clauporte qui se fige automatiquement, le balai tendu devant elle.

Mes jambes se préparent à courir alors que mes yeux sont rivés avec concentration sur notre adversaire. Quand le chien fonce sur le Clauporte, je me précipite sur le côté pour esquiver l'attaque et entends ma camarade gémir.

Je me retourne pour l'apercevoir étendue au sol, les mains agrippées au manche du balai, repoussant avec difficulté le clébard qui tente de lui bouffer la face. Une énorme morsure rouge sang entaille le mollet de l'asiatique. Je recule, chancelante, jusqu'à atteindre l'autre bout de la pièce et me met alors à crier pour attirer l'attention de l'animal.

Bientôt, le molosse délaisse sa proie pour se tourner dans ma direction. Les crocs serrés et la babine dégoulinante, une rage fiévreuse semble danser dans ses yeux noirs.

— Allez ! Viens, je t'attends...

Un grognement retentit et j'aperçois une masse sombre fuser droit sur moi. Je fléchis les genoux, prête à esquiver l'attaque, quand le corps du canidé s'envole sur ma droite. Une chevelure rousse entre dans mon champ de vision tandis que la bête heurte le sol.

— Amaury ? je bégaie face au garçon qui vient de me sauver la mise.

Mais je n'ai pas le temps de réaliser ce qu'il vient de se passer que le rouquin s'est déjà jeté sur le canidé qui émet des jappements plaintifs sous ses coups de pieds.

Reprenant mes esprits, je cours à mon tour vers la bête dont les griffes menaçantes fendent l'air avec animosité. J'observe avec un intérêt malsain mon petit ami s'emparer de la nuque de l'animal d'une main et le balancer contre le mur.

D'un coup de genou, le garçon réussit à étourdir le pauvre animal et en profite pour se défouler à grands coups de pieds dans son flanc, le faisant hurler de douleur. Désormais inoffensif, le molosse se tortille sur le sol, teintant à la fois son pelage et le sol de rouge. Amaury ne semble pourtant pas sur le point de s'arrêter. Devrais-je intervenir ?



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À vous de choisir...

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[Arrêter Amaury]

On se retrouve en 19.


OU


[Achever le chien]

Allez en 20 (uniquement disponible à condition d'avoir trouvé un couteau).


OU


[Ne pas intervenir]

Rendez-vous en 21.

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