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La porte claque soudain derrière moi et je me retrouve à avancer à tâtons dans l'obscurité la plus totale. Quand mes mains touchent enfin ce qui semble être le fond de la cabine, je ne trouve aucune issue. Je ne sais pas si c'est à cause du petit espace ou du noir mais il fait extrêmement chaud. Mes gestes se font de plus en plus rapides alors que la panique commence à me gagner. Putain, je fais quoi maintenant ?

— Aïe !

Je porte instinctivement ma paume à mon visage et souffle dessus. Je sais pas ce qui se trouve dans cette maudite cabine mais ça brûle sa mère ! Les insultes s'enchaînent tandis que je tente tant bien que mal de soulager ma main endolorie.

— Vous voulez pas allumer la lumière ? Sérieusement, on y voit rien là-dedans ! Faudra vraiment penser à changer d'architecte !

Comme une entente à mes prières, un spot s'allume soudain au-dessus de moi et j'aperçois enfin l'intérieur de la cabine. Les parois sont complètement lisses à l'exception du mur du fond sur lequel un objet est accroché. Face à moi se trouve une tige en métal de laquelle émane une forte chaleur. Pas besoin de la toucher à nouveau pour comprendre qu'elle est bouillante. Voilà donc la coupable !

Heureusement, j'aperçois juste à côté un seau en plastique rempli d'eau. J'y plonge sans attendre ma main droite. Je laisse échapper un petit cri à la rencontre du liquide glacé puis entend la porte de la cabine se rouvrir derrière moi.

De retour dans la salle aux dalles blanches, je remarque que les autres portes se sont refermées mais qu'un passage vers une nouvelle salle s'est ouvert dans le mur.

— Oh, quelle surprise ! Un nouveau cube tout blanc, je m'y attendais pas !

Malheureusement pour moi, ma blague n'obtient que le silence en réponse, faute de public. Les dalles coulissent après mon passage et j'attends un instant que quelque chose se passe.

— C'est quand vous voulez !

Au fond de la pièce, une dalle glisse lentement pour dévoiler un canidé à l'allure peu commode. D'abord une patte sombre aux griffes épaisses puis des babines retroussées. Le molosse tente de se glisser dans l'ouverture créée mais sa grande taille lui fait défaut. Piqué à vif par cette situation frustrante, l'animal nous montre les crocs.

Génial. Un petit face à face avec un Médor pas content, c'est tout ce que j'attendais ! Et avec une seule main valide en plus. Vraiment super !

Tandis que la douleur dans ma main droite me lance sérieusement, la dalle adjacente à la première se met à coulisser. Le chien aboie. Il réussit à faire passer une autre patte puis sa tête entière. Quelques secondes plus tard, le molosse se libère enfin et se jette droit sur moi. Il faut agir, et vite !



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À vous de choisir...

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[Lancer l'eau sur le chien]

Allez en 24.


OU


[Esquiver]

Rendez-vous en 28.

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