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✅ 9, 14
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La porte claque soudain derrière moi et je me retrouve à avancer à tâtons dans l'obscurité la plus totale. Quand mes mains touchent enfin ce qui semble être le fond de la cabine, je ne trouve aucune issue. Mes gestes se font de plus en plus rapides alors que la panique commence à me gagner. Putain, je fais quoi maintenant ?
— Aïe !
Je porte instinctivement mon index à ma bouche. Je ne sais pas ce qui se trouve dans cette maudite cabine mais ça pique. Je n'ose d'ailleurs plus toucher à quoi que ce soit.
— Vous voulez pas allumer la lumière ? Sérieusement, on y voit rien là-dedans ! Faudra vraiment penser à changer d'architecte !
Comme une entente à mes prières, un spot s'allume soudain au-dessus de moi et j'aperçois enfin l'intérieur de la cabine. Les parois sont complètement lisses à l'exception du mur du fond sur lequel un objet est accroché. Face à moi se trouve un balai en bois. Il semble solide mais son manche pas très bien poncé contient des échardes à certains endroits. Voilà donc le coupable !
Heureusement, je retire facilement le minuscule bout de bois coincé dans mon index. Rien de grave. Puis je m'empare précautionneusement du balai et entend la porte de la cabine se rouvrir derrière moi. De retour dans la salle aux dalles blanches, je remarque que les autres portes se sont refermées mais qu'un passage vers une nouvelle salle s'est ouvert dans le mur.
— Oh, quelle surprise ! Un nouveau cube tout blanc, je m'y attendais pas !
Malheureusement pour moi, ma blague n'obtient que le silence en réponse, faute de public. Les dalles coulissent après mon passage et j'attends un instant que quelque chose se passe.
— C'est quand vous voulez !
Au fond de la pièce, une dalle glisse lentement pour dévoiler un canidé à l'allure peu commode. D'abord une patte sombre aux griffes épaisses puis des babines retroussées. Le molosse tente de se glisser dans l'ouverture créée mais sa grande taille lui fait défaut. Piqué à vif par cette situation frustrante, l'animal montre les crocs.
Génial. Un petit face à face avec un Médor pas content, c'est tout ce que j'attendais ! Bon, au moins j'ai de quoi me défendre.
Tandis que je resserre mon étreinte sur le pauvre balai, la dalle adjacente à la première se met à coulisser. Le chien aboie. Il réussit à faire passer une autre patte puis sa tête entière. Quelques secondes plus tard, le molosse se libère enfin et se jette droit sur moi. Il faut agir, et vite !
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À vous de choisir...
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[Se défendre avec le balai]
Allez en 23.
OU
[Esquiver]
Rendez-vous en 28.
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