On dit que si l'on regarde longtemps au fond des abysses, les abysses voient au fond de nous.

La vie est si courte, mais si pleine d'opportunités, certaines bénéfiques, d'autres qui causent notre chute.. Tout ça est tragique...
Je me demande ce que le passé nous réserve ! Une personne tant aimée qui revient, un être cher qui ressuscite, une faute qu'on pourrait contourner ou bien une chance à ressaisir... Et si tout ceci pouvait arriver que choisiriez-vous ?
La vie et la mort, deux obligations, le reste est un choix, sachez messieurs, dames que le pire des choix est de ne pas choisir.

Le passé... Si on s'y projetait on aurait une foulée de sentiments, de larmes et de remords, plus on regarde loin vers le passé, plus on voit loin vers l'avenir. Le temps guérit les blessures comme on dit. Foutaise ! Les blessures demeurent à jamais intactes. Avec le temps, notre esprit, afin de mieux se protéger, recouvre ces blessures de bandages et la douleur diminue, mais elle demeure au fond de nous.

Pensez à votre enfance.... Cette partie innocente de votre existence... Les enfants sont dotés d'une mémoire très efficiente, pourtant le plus souvent on ne peut pas évoquer nos premiers souvenirs. J'essaie tant bien que mal, je ne me rappelle pas de mon enfance, mon cerveau l'a peut-être effacé ou peut-être que je n'ai jamais était une enfant. D'après Freud, ce phénomène est appelé  « amnésie infantile » et qu'il serait dû au refoulement, ceci expliquerait bien mon cas.

On dit que c'est plus facile pour un philosophe d'expliquer un concept a un autre philosophe plutôt qu'à un enfant pour la simple raison que ce dernier pose les vraies questions. La curiosité nous pousse à fouiner dans les profondeurs, sans penser, sans se méfier. Dire que les enfants sont plus courageux que nous les sois disant adultes, ils font de leurs vies une période de controverses et de défis.

Au fond de chacun de nous, il y a l'enfant qu'on était. L'enfant constitue le fondement de ce que nous devenons, de qui nous sommes, et de ce que nous serons. On naît innocent, mais la soif de vie nous dévore, brûlant nos désirs d'un feu étincelant au point qu'on ignore tout de la mort.    

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Certains souvenirs résistent mieux que d'autres à l'oubli, et bien que j'essaie de faire abstraction sur lui, il vient entre chaque pensée et une autre au galop. Il torture si bien mon esprit, et le pire c'est que je me laisse faire. Bien ! J'ai trouvé un prénom pour celui-ci. Et dire que j'avais tant cherché, il était là devant moi. Gabriel, l'ange démoniaque qui hante mes nuits.