Le Croquemitaine

Katsuki n'a jamais été sage. Enfant, déjà sa mère le traitait de fils ingrat. Il en avait l'habitude et n'en avait que faire. Il n'écoutait pas les menaces de celle-ci. Qui croirait qu'un monstre abominable allait le punir, elle l'appelait le Croquemitaine.

En grandissant, le blond n'avait pas changé, il jouait avec les hommes et les femmes qui avaient le malheur de croiser son chemin, menteur, manipulateur, beaucoup de mots caractérisaient ce jeune étudiant. Il allait en payer le prix !

En ce soir d'Halloween, Katsuki rentra d'une soirée où il s'était fait chier, il avait comme à son habitude tiré son coup et il était parti. Il éteignit les lumières et se coucha directement en boxer en s'éclairant avec le flash de son smartphone.

Quand il avait enfin trouvé le sommeil, sortant d'une ombre, un monstre arriva doucement dans son studio. Ce monstre avait pris forme humaine ce soir ! En partie en tout cas, certains détails ne trompaient pas, il n'était pas humain. Il n'avait que d'humain son corps qui était à tomber à la renverse. Ses longs cheveux verts bouclés tombaient le long de son dos, ses yeux verts brillaient comme un chat dans la nuit. On pouvait voir dépasser de sa bouche charnue deux canines aiguisées. Et au bout de ses bras musclés des griffes pointues qui feraient pâlir Freddy Krueger.

Le sommeil du blond était encore léger, il entendit le parquet grincer ce qui le réveilla en sursaut, mais devant lui au lieu de voir une étendue d'obscurité, il croisa le regard du monstre. Effrayé, il alluma son téléphone et il le vit, penché sur lui, avec un sourire narquois sur le visage, cet homme qui n'était pas un homme. Il essaya de reprendre de la contenance, mais ce regard perçant l'en empêchait. Sans le vouloir, il avait peur, l'aura de ce type le déstabilisait.

Le monstre le savait, il aimait rependre son aura de désespoir autour de lui. Et il attendait depuis longtemps de punir cet homme, il avait entendu la mère de ce blondinet l'invoquer presque tous les soirs pour qu'il se calme, depuis cette époque il le regardait, il le surveillait pour voir si son comportement avait changé. Mais non... il était tant maintenant d'en subir les conséquences. Il adorait punir les enfants pas sages et surtout les étudiants pas sages ... Un rire sadique sortit de sa bouche, ce rire fit frissonner Katsuki. Qu'allait-il lui faire ?

-Katsuki Bakugo, vous avez été jugé pour toutes les mauvaises actions que vous avez commises depuis votre enfance ! Je vous ai surveillé et vous méritez une punition exemplaire !

Le blond n'en croyait pas ses oreilles, qu'avait-il dit ! Ses mauvaises actions, mais... qui était-il ?

-Je vois que tu t'interroges ! Je vais t'éclairer, je suis Babau, Boogeyman, Draugen et encore plein d'autres noms, mais celui que je préfère est le Croquemitaine. Te souviens-tu de ce nom ?

Oh oui, Katsuki se souvenait de ce nom, sa mère lui avait tellement rabâché, mais il ne s'attendait pas à le voir arriver chez lui, presque nu. Il ne s'attendait pas à un monstre sexy au possible, si sa personne n'était pas aussi effrayante, il aurait été très excité. Mais là, il avait juste peur, qu'allait être la punition !

-Nous allons commencer, mon cher petit, es-tu prêt ?

Bien sûr que non, il n'était pas prêt. Comment pouvait-il être prêt à l'inconnu ?

-Je sens que tu as peur et à juste titre, ta punition sera à la hauteur de tes péchés !

*Le Croquemitaine commença doucement par enlever la couverture du corps de Katsuki, celui-ci trembla de peur et peut-être aussi d'excitation. Pourquoi ce monstre devait-il être aussi sexy ? Le vert se pencha vers lui, attrapa ses joues avec ses doigts, appuya légèrement dessus pour ouvrir sa bouche et inséra sa langue dedans. Il entama un baiser profond avec le blond, celui-ci ne savait plus quoi penser, mais il aimait ce qu'il se passait. Il se doutait que sa punition serait corporelle, mais pas dans ce sens. Le monstre le lâcha durement :

-Ne crois pas que cette punition sera toujours agréable ! Je vais te faire baver et pleurer aujourd'hui et je ne m'arrêterai que quand tu seras mort d'épuisement ! Tu vas devenir mon esclave cette nuit. Attends-toi à devoir subir tous mes caprices, comme toi tu les fais subir à tes nombreux amants !

Le supplice allait enfin commencer pour le vert, il l'attendait depuis si longtemps, il commença par attraper sur le sol une écharpe que l'étudiant avait semée là, il l'entoura autour des poignets de celui-ci et l'accrocha à la tête de lit. Il se mit à califourchon sur lui et reprit le baiser, il savait que ça plaisait au blond, même s'il n'avait encore pas prononcé un seul mot en sa présence. Les baisers descendirent sur sa gorge, sur son épaule et dans un geste calculé il le mordit violemment. Un cri sorti de la bouche de l'étudiant. Oh, qu'il aimait ce son, il ne s'en lasserait jamais ! Il en espérait presque que Katsuki continue ses conneries, pour pouvoir recommencer ces tortures à l'infinie. Le blond ne comprit pas tout de suite ce que lui avait fait, mais au bout de quelques secondes son corps se réchauffa, il commençait à transpirer, à gémir sans le vouloir, son entre-jambe durcissait de plus en plus. Il tourna sa tête vers le croquemitaine qui rigola, toujours avec ce même sourire sur le visage !

-Que m'as-tu fait ? réussit-il enfin à dire.

-Oh, quelle jolie voix ! Je suis heureux de l'entendre avant que tu la perdes.

Et le rire repris, la chaleur de son corps était de plus en plus intense. Le vert en profita pour lui enlever le seul vêtement qu'il avait, il se trouvait nu devant un inconnu, ce n'était pas la première fois pour lui, mais c'était bien la première où c'était lui qui allait être soumis à l'autre.

Les baisers reprirent de plus en plus intensément, Katsuki dans un geste instinctif attrapa le bassin du vert avec ses jambes, il sentit un sourire sur ses lèvres. Celui-ci se délectait de la soumission nouvelle du blond.

-Mon cher petit, maintenant voici la suite.

Dans sa main, apparut un ruban noir, il le mit devant les yeux du blond. Il était de retour dans l'obscurité, étrangement tout ceci lui plaisait.

Des caresses commencèrent sur son corps, les doigts griffus passaient sur sa gorge, sur son torse, son ventre en faisant des tours autour de son nombril. Il frissonna. Il sentit son sexe frétiller de plaisir. Les doigts furent remplacés par quelque chose qui devina être la langue pointue du monstre. Chacun de ses tétons fut attaqué, il gémit de plus en plus fortement. Si cela était sa punition, il était prêt à en accepter des centaines avant de s'en lasser. Mais le vert n'avait pas décidé d'être gentil, au contraire.

-Je vais te raconter une histoire.

Le blond souffla, il ne voulait pas de discussion, il voulait que le Croquemitaine continue.

-Tu oses m'interrompre, petit impertinent !

Les yeux bandés, l'étudiant n'avait que les sensations sur son corps pour ce faire une idée. Le souffle court avec des perles de sueur sur le front, il sentit un coup sur sa cuisse.

-Alors voilà un autre de mes noms : le « Père Fouettard », je ne pense pas que tu connaisses cette appellation, elle vient d'une petite région française ...

Et à ce même moment, il sentit un coup tomber sur son ventre. C'était douloureux, c'était fin et dur. De quoi pouvait-il s'agir ?

-Le « père » n'est pas trop flatteur, mais voici ce que je distribue aux enfants pas sages.

Mais il n'eut pas le temps de se poser la question longtemps. Un autre coup se fit sentir, mais cette fois sur son bras. Sans ménagement, le vert le retourna et redonna un coup sur les fesses rebondies du blond.

Des lignes rouges parsemaient maintenant le corps de Katsuki. À sa plus grande surprise, la douleur se transforma au fur et à mesure en plaisir. Mais le vert n'en avait pas fini, il continuait encore et encore à faire tomber la tige de bois. Et quand celui-ci faisait une pause, Katsuki se remuait d'impatience. Son membre était dur, il avait besoin d'une délivrance, mais le monstre n'avait pas l'air de vouloir lui donner.

-Tu me parais bien exciter... Aurais-tu envie de jouir déjà ?

Le blond poussa un gémissement comme réponse.

-Mais ce n'est pas encore le moment chenapan ! Voici, un petit accessoire que j'affectionne beaucoup. Mais que je suis bête, tu ne peux pas le voir.

Il enleva le ruban des yeux du blond et d'un mouvement de poignée souple apparut une tige en métal. Katsuki connaissait cet instrument, il l'avait déjà utilisé, mais encore une fois pas sur lui. Cette idée-là ne lui plaisait pas, mais il n'eut pas le choix, la tige faisait déjà son entrée dans son urètre. L'insertion fut beaucoup plus agréable que ce qui pensait, il frémit sous le toucher de son monstrueux amant. Ce n'était pas possible de tout trouver si agréable, d'avoir autant chaud, après la morsure son corps ne réagissait plus comme avant ?

-Tu as dû comprendre maintenant, mon venin est aphrodisiaque, tu sens cette chaleur dans ton corps !

Katsuki ouvrit les yeux en grand ! Il comprit pourquoi son corps était si sensible maintenant.

-Tu veux que je te montre un autre de mes pouvoirs ?

Le vert attrapa le blond et le porta. Celui-ci dut entourer ses jambes contre son bassin pour garder l'équilibre.

-Alors petite chose, tu as peur de tomber. Et maintenant as-tu toujours peur ?

Sans comprendre comment, le blond se retrouva avec le vert sur le toit d'un gratte-ciel, il était assis sur la rambarde le dos face au vide.

-Je te conseille de te tenir, car je vais te lâcher ! J'ai d'autres choses à faire de mes mains.

Aussitôt dit, aussitôt fait, le Croquemitaine lâcha Katsuki et se baissa pour atteindre l'entrée tentante du blond. Celui-ci attrapa des deux mains la barrière. Il avait le vertige et le vert le savait. Le monstre commença sa douce torture, s'il n'était pas au bord du vide, il serait surement en train de pleurer de plaisir, mais là en ce moment, il était terrorisé. Cela ne l'empêcha pas de gémir sous le supplice, mais le plaisir était amer. Voilà ce que recherchait le vert, un plaisir frustré, comme celui que le blond offrait à ses conquêtes. Après l'avoir longuementpréparé, le Croquemitaine enleva le tissu qu'il portait autour de la taille, sereleva et le pénétra durement. Il était serré, il était chaud et humide, c'était très dur de ne pas jouir sur le champ, mais ce serait trop facile pour le blond, alors il se retient et commença à le marteler de coup de reins intenses et profonds.

-Tu aimes quand je te baise, non ?

-Oui, j'aime, répondit-il instinctivement accroché aux épaules du vert, lui laissant des marques.

Il n'était plus que plaisir, il pleurait et après un énième baiser, un filet de bave glissait du coin de sa bouche. Il avait l'impression de tomber à chaque moment, mais le vert le retenait toujours au dernier moment. Son envie de jouir grandissait de plus en plus, bloquée par cet objet métallique.

-Enlève-le-moi, s'il te plait.

Entendre les supplications du blond redonna de la vigueur au membre du vert déjà bien dur.

-Pourquoi grossis-tu encore ?

-Tu ne devrais pas m'exciter autant, chaton !

Le vert attrapa vigoureusement la taille de Katsuki pour le retourner, il lui pencha la tête dans le vide et saisit ses hanches, au point de lui laisser la marque de ses mains et la trace de ses griffes, pour le marteler encore plus fort, dans un meilleur angle. L'étudiant voyant le vide sous ses yeux les ferma par réflexe, mais le sadique qui lui servait d'amant d'une nuit en avait décidé autrement.

-Ouvre les yeux !

-Non, s'il te plait, je ne peux pas !

-Ouvre, j'ai dit, ou je te lâche.

Le blond ouvrit les yeux, les va-et-vient du vert le rapprochaient de plus en plus du précipice, mais après un coup de reins, tous disparus ! Le revoilà dans sa chambre, penché sur le demi-mur qui séparait sa chambre de son salon. Que, quoi, une illusion ? Mais les coups de reins continuaient de plus en plus fort, le blond était à bout, il commençait à fatiguer, trop de plaisir d'un coup. S'il ne jouissait pas bientôt, il allait défaillir.

-Tu veux jouir ?

-Oui... Gémit-il sans grande conviction.

Le vert pendant une énième pénétration enleva la tige du blond, qui lui explosa instantanément dans un orgasme si puissant que son corps perdit toute énergie !

-Mon gentil petit garçon, ne crois pas que c'est fini ! Si moi, je n'ai pas fini. Toi non plus !

Le vert redressa le blond du demi-mur en l'attrapant par les cheveux. Celui-ci avait du mal à tenir debout, mais pour la prochaine étape, pas besoin d'être debout ! Le Croquemitaine le jeta sur le lit et se mit juste au-dessus de sa tête.

-Tu vas ouvrir la bouche maintenant !

Le blond s'exécuta docilement, cette soumission fit frissonner le vert. Il glissa son pénis dans la bouche humide de Katsuki. Il commença directement des va-et-vient rapides en continuant de tenir le blond par les cheveux.

-Ta bouche est presque aussi bonne que ton cul !

Les yeux demi-fermés, les larmes coulant de ceux-ci, l'étudiant subissait le désir de son amant. Mais le voir prendre autant son pied avec sa bouche, lui redonné de la vigueur, ce qu'il pensait impossible après l'orgasme dévastateur qu'il venait d'avoir !

-Alors tu aimes aussi quand je baise ta bouche, à ce que je vois ! dit-il en attrapant le sexe du blond.

Les vibrations du gémissement de l'étudiant sur son membre lui procurèrent un plaisir incommensurable qui le fit jouir dans sa bouche, tout cela accompagné d'un grognement puissant.

Il recula violemment le blond de sa bite et vit un spectacle plus que magnifique, la bouche encore ouverte, la langue légèrement tirée, sa semence dégoulinante ! Oh quel spectacle désirable !

-Tu me fais rebander, direct, une vraie petite salope !

Pour illustrer ses dires, il caressa la joue du blond avec son membre déjà redevenu dur ! Katsuki avait maintenant la langue complètement sortie essayant de lécher cette friandise qui lui donnait encore tellement envie.

-Je vais avoir du mal à te laisser, mon mignon ! J'ai envie que nos baises deviennent régulières, tu es un si bon toutou ! Je n'aurais jamais cru !

Katsuki aussi voulait que le monstre revienne, il n'avait jamais connu ça, la soumission totale ! Il aimait ça ! Pour que le Croquemitaine ne change pas d'avis, il le poussa légèrement et se mit à califourchon au-dessus de lui pour s'empaler sur son sexe ! Il commença de longs va-et-vient lents. Beaucoup trop pour son amant qui agrippa ses fesses pour le faire bouger à un rythme beaucoup plus soutenu, heureusement qu'il le tenait, car les forces du blond s'envolèrent rapidement. Alors pour faciliter son travail, il le retourna, le cambra à son maximum et le pilonna encore et encore. Même après une baise forcenée, son cul était parfait ! Décidément, il avait bien fait de venir ce soir ! Il attrapa ses épaules et laissa des marques de griffures sur tout le dos de Katsuki. Pendant ses derniers coups de reins destructeurs, il dit :

-Je vais te dire quelque chose, Katsuki, si tu veux que je revienne, il te suffira juste de dire une chose pour m'invoquer, je ne viendrais qu'à cette seule incantation ! « Izuku »

Et après leurs deux jouissances simultanées, Izuku avait disparu ! *

Katsuki n'en pouvait plus, il s'évanouit dans son lit.

Le lendemain matin, le réveil fut compliqué pour le blond. Son rêve l'avait complètement lessivé. Il se leva difficilement et alla dans sa salle de bain, devant le miroir il se regarda, des petits yeux, une bouche bouffit, mais surtout des multitudes de marques sur tout son corps. Ce n'était pas un rêve... Il toucha ses lèvres du bout des doigts, il avait aimé, beaucoup même, il avait envie de le revoir ...

-Izuku...murmura-t-il.

Dans le miroir, il vit apparaître derrière lui une ombre aux yeux verts perçants.

-Tu m'as appelé, je te manque déjà ... Moi c'est le cas !

FIN

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Petit concours de lemon organisé par la bakudekurangers !

En espérant qu'il vous aura plu. 

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