3 novembre 2019

Je n'y crois pas. Attendez, Até m'a vraiment pris au sérieux ? Je déconnais quand je lui disais de brûler la balançoire du jardin ! Tout ça juste pour une putain de fête. Elle est folle, elle est folle, elle est folle.

Ca me fait du mal de la laisser seule, parce que rien que ça prouve qu'elle m'aime et que c'est une vraie amie. Mais je n'en peux plus.
J'attrape mon sac à dos, et pendant que mes parents sortent en trombe et paniqués, je me faufile discrètement dehors.

J'embrasse Aténa sur le front, je lui souris, essaye de paraître le plus normal possible . Je me mets ensuite à courir jusqu'à la forêt d'a côté.
Un instant j'hésite. Est-ce que c'est vraiment juste ? De laisser Lino et Atena, comme ça ?

Et puis je décide que merde, j'ai le droit d'être égoïste une seule fois dans ma vie. De penser à moi. Parce que, dans l'histoire, c'est moi qui souffre le plus. Je veux aller mieux. Je veux être libre et en paix avec moi-même.

C'est ce qui me convaincs d'attraper les pilules. Parce que je veux être heureux, et ces médicaments sont la clé du bonheur. Je m'enfouis sous mon plaid chaud et avale les comprimés. Je me sens m'endormir, doucement. D'un coup, j'ouvre les yeux. Je ne veux plus partir, je veux rester, je veux me racheter, je veux rire, je veux pleurer, je veux embrasser Lino, je veux avoir ma première fois, je veux savoir qui je suis, je veux me trouver un travail, je veux respirer, je veux courir, je veux découvrir de nouveaux endroits, je veux vivre et pas survivre.

Et puis soudain, le noir.

                                                                              LE CRASH DE LA NASA

The end.