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—Lou, mademoiselle Delvine demande à te voir.
Louis regarda vers la porte et sourit quand il vit la petite tête brune de Lottie. Il s'avança vers elle puis la porta.
—Comment va mon petit ange ce matin? Demanda Louis en déposant un bisou sonort sur la joue de la petite fille qui se mit à gazouiller de bonheur.
Vu de loin on croirait presqu'un lien fraternel liait ces deux personnes pourtant tout comme Louis, Lottie avait elle aussi été abandonné au seuil de l'orphelinat. Quand elle était arrivée elle n'était qu'âgée de deux semaines et lui tomba complètement gaga de sa petite bouille toute mignonne. Depuis lors ils ne s'étaient plus quittés, comme il le disait tout le temps Lottie était sa petite soeur de coeur et du haut de ses cinq ans cette dernière savait lui rendre son affection.
Une fois devant le bureau de mademoiselle Devline la directrice de l'orphelinat Louis posa la petite par terre puis s'en alla en lui promettant de jouer avec elle après son entretien avec la directrice.

—Louis mon enfant assieds toi fit elle quand elle l'aperçu. Il n'y a rien de bien grave elle le rassura quand elle vit sa mine inquiète. C'est juste que je dois rentrer en France ma mère se fait vielle et je voudrai rester à ses chevets le peu de temps qu'il lui reste à vivre. Je pars demain alors je tenais à t'informer en premier,je l'annoncerai aux autres pendant le déjeuner et ne t'en fait pas j'ai déjà informé la nouvelle directrice de ton cas et elle semble ne pas avoir de problème à ce que tu restes ici.
Louis souffla soulagé, il ne saurait où aller si on le chassait de l'orphelinat la seule famille qu'il n'ait jamais connu était les membres de cet orphelinat, il était toute fois triste du départ brusque de sa maman de coeur.


D'après mademoiselle Devline, elle l'avait retrouvé devant l'orphelinat la veille de Noël il était emmitouflé dans une couvertures qui le tenait à peine au chaud. Il n'était qu'un nourrisson d'à peine quelques heures vu l'état de son nombril, elle l'avait recueilli et couvert d'amour comme le ferait une véritable mère. Louis était différent des autres enfants, depuis petit il se portait volontaire pour aider à prendre soin des plus petits que lui. en grandissant il fut d'une grande aide à mademoiselle Devline qui ne pût se résoudre à le mettre dehors une fois la majorité atteint comme le stipulait le règlement. Elle donnait comme excuse à tout le monde que Louis faisait partir des employés de l'orphelinat, au fond d'elle même elle ne se sentait pas prête à relâcher un être si doux et fragile dans la nature. Elle l'avait trop couvert depuis sa tendre enfance maintenant elle avait peur qu'il n'y arrive pas tout seul là-bas dehors.
—Tu vas me manquer maman fit Louis en essuyant une larme qu'il n'avait pût retenir.
—Tu vas me manquer aussi mon lou, promet moi de m'écrire quand tu veux. Répondit elle en sanglotant.
—Je te le promets maman répondit il en se jetant dans ses bras en pleure.

Le lendemain l'atmosphère à l'orphelinat était triste, tous se tenait devant la bâtisse pour souhaiter un dernier au-revoir à la jeune dame. Comme elle l'avait prévue à l'annonce de son départ se fut des cris et des larmes qu'elle récolta mais elle n'avait pas le choix elle devait partir près de sa mère.

Christiane Devline est une magnifique rousse âgée de quarante-trois ans depuis toute petite elle avait toujours désirée s'occuper des enfants alors elle avait envoyé plusieurs CV dans des orphelinats pour obtenir un stage. Quand elle fut appelé pour un entretien dans l'orphelinat de Londres elle n'avait pas hésité une seconde à quitter son pays la France pour réaliser son rêve. Elle n'avait jamais ressentit le besoin de fonder une famille pour elle l'orphelinat était sa famille et elle disait qu'il y avait tant d'enfants sur terre qui nécessitaient qu'on leurs donne tout l'amour pour en ajouter. La première fois où elle avait recueillit le petit Louis fut le plus beau jour de sa vie, elle n'était qu'une stagiaire âgée de vingt-cinq ans. Elle s'en occupa comme s'il venait de ses entrailles et lui donna tout l'amour qu'elle pouvait procurer ce qui justifie ce lien si intense qui les unissaient.

Une fois le taxi de mademoiselle Devline hors de sa vue Louis couru s'enfermer dans sa chambre. Il venait de perdre la seule mère qu'il n'avait jamais connu, sa seule vrai famille.

Le lendemain l'orphelinat était impeccable pour accueillir la nouvelle directrice. Louis avait apprit qu'elle venait de Birmingham, il espérait qu'elle soit aussi douce et attentionnée que mademoiselle Delvine.
Tout le monde se mit en rang les enfants d'un côté et les employés d'un autre quand ils entendirent le vrombissement du moteur signe qu'elle était arrivée.
Si Louis s'attendait à voir une bonne femme entrer dans la salle un sourire aux lèvres il tomba de nu en voyant entrer une femme d'une cinquantaine d'année le visage un peu ridé fermé avec un chignon stricte sur la tête. Contrairement à mademoiselle Delvine qui arborait des fois de longues robes à motif florales ou des leggings avec des chandails, la nouvelle directrice était vêtue d'un ensemble tailleur stricte et des collant noir.
—Salut à tous,  je m'appelle madame Emily Grants la nouvelle directrice de cet orphelinat j'attends de vous rigueur et discipline, tout ceux qui enfreindront les lois que j'aurai instauré se verront sanctionnés sévèrement. Ne me faites pas chier et tout le monde sera content. Aussi que le dénommé Louis me rejoigne dans mon bureau. Conclu t-elle sans plus de cérémonie.

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