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Dans la vie, nous avons toujours le choix, et nous sommes responsables de nos choix. De ce fait, nous devons aussi accepter les conséquences qui en découlent. Pour ma part, je regrette mes choix, et l'un d'eux a pour nom Ethan. Je me déteste tellement, je passe mon temps à travailler, et une fois à la maison, je pleure.
C'est devenu mon rituel. Comment ai-je pu aimer une telle personne ? Était-ce la même personne qu'autrefois ? Ou comme on le dit, l'amour rend aveugle ? Il m'avait donné une semaine pour réunir l'argent. Il était hors de question que je demande de l'argent à Samuel. Qu'allais-je lui dire ? D'autant plus que les choses n'allaient toujours pas entre nous. J'avais réussi à rassembler 3 millions. Aujourd'hui, c'est le dernier jour de son délai, j'attends juste de savoir l'endroit et l'heure à laquelle on doit se retrouver.
Cela fait 3 heures que je suis en train d'attendre, comme une femme à qui on a posé un lapin, après avoir reçu son message qui me disait de le retrouver dans un restaurant de la place. Et monsieur prend tout son temps à arriver. Je bouillonnais intérieurement quand il daigne enfin se montrer, il prit place.
Alicia - Voici ton argent, mais j'ai encore besoin d'un peu de temps pour réunir les 2 millions restants.
Ethan : Ma jolie, il me semble que tu oublies les bonnes manières, et pour ta requête, t'inquiète, je t'accorderai du temps, mais cette fois, je double la somme. (avec un sourire espiègle)
- QUOI ? (Plusieurs regards se dirigent dans notre direction.) Tu es vraiment malade !
Ethan : Qu'est-ce qu'il y a, Alicia ? Ton mari a un compte plein de thune qui ne demande qu'à être vidé. J'avoue que la chance t'a souri.
Alicia - Tu ne sais combien je maudis le jour où j'ai croisé ton chemin, tu me dégoûtes ! Et tu n'auras pas un centime de plus.
Ethan : Il rit à gorge déployée... Et bien moi, je bénis ce jour, finalement, si je ne t'avais pas quittée, on en serait pas là. Un mal pour un bien, comme on dit. (en prenant un air sérieux) Je veux mon argent, et ce au plus vite. Je vais m'assurer de te motiver chaque jour.
2 jours déjà, et il ne se passe pas une minute sans que je ne reçoive un message de la part d'Ethan me menaçant. Je commence à en avoir marre de cette situation. Le pire est que je ne peux en parler à personne, j'ai suffisamment honte de moi pour ajouter une autre personne.
À la pause, comme d'habitude, Rosa et moi déjeunons ensemble, du moins c'est elle qui le fait aujourd'hui. Je suis perdue dans mes pensées, et Rosa, qui est en train de me raconter je ne sais quoi, me sort de ma torpeur en agitant ses mains devant moi.
Rosa : Hé oh ! Tu m'entends là ?
Alicia : Bien sûr, qui ne serait pas attentif à ton merveilleux récit ? (avec un air d'ironie)
Rosa : En fait... tu te fous de ma gueule.
Alicia : Écoute, je dois te laisser, je retourne au bureau. On se voit après, ok ?
Je viens d'arriver à la maison, je me dirige vers la porte d'entrée. Je sens mon téléphone vibrer dans mon sac, ça ne peut qu'être Ethan. Comment je le sais ? Eh bien, parce que les 3 jours qu'il m'a donnés pour lui rapporter l'argent se sont écoulés, et que depuis ce matin, j'ignore ses appels et ses messages. Je fais mon entrée au salon, Carmen vient à ma rencontre.
Carmen : Bon retour, Madame. Monsieur Samuel vous attend dans son bureau, il a demandé à vous voir dès que vous arrivez.
- Merci, Carmen.
Je prends la direction du bureau de Samuel. Quelques coups sur la porte, puis j'entre. La pièce est décorée d'une manière assez simple, quelques photos encadrées de ses parents et lui sont accrochées au mur, et une de sa mère posée sur la table. J'ai rarement eu l'occasion d'y pénétrer, et ces quelques rares fois, je n'ai jamais pris le temps de contempler la pièce. Samuel est debout, dos à moi, les mains dans les poches. Un silence règne dans la pièce. Bon d'accord, il veut me voir pour ensuite ne rien dire. Je le vois se tourner vers moi, mais sur le coup, je le préférais de dos, car on aurait dit que ses yeux lançaient des éclairs.
Samuel : Alors, c'était ça ton plan, me soutirer de l'argent, toi et ton amant ?
- Mais de quoi parles-tu ? Mes yeux s'humidifient de plus en plus, car oui, je savais de quoi il parlait, sauf que je ne pensais pas qu'Ethan mettrait ses menaces à exécution.
Samuel : ARRÊTE DE FAIRE CELLE QUI NE CONNAÎT PAS DE QUOI IL S'AGIT, JE PARLE DE CES FICHUES PHOTOS QUE J'AI REÇUES À MON TRAVAIL ! (Il passe plusieurs fois la main dans ses cheveux.) Il avait une lettre de menace qui disait que l'argent devrait être disponible au plus tard dans les 48 heures qui suivent, sinon les photos seront publiées, mais je t t'apprends rien.
- Ce n'est pas ce que tu crois... Du moins, ce que montrent les photos, je n'ai jamais voulu coucher avec lui... Enfin, de mon plein gré. Il m'a droguée et a abusé de moi, c'est un moyen pour me faire chanter afin d'obtenir de l'argent de ta part.
Samuel : Tu aurais pu trouver une meilleure excuse. Apparemment, mon père ne te connaissait pas suffisamment, sinon je ne crois pas qu'il aurait accepté qu'une... femme de ton genre puisse faire partie de sa famille. Je ne laisserai pas mon honneur et mon nom traînés dans la boue à cause de toi et de ton amant. L'argent lui sera remis... En fait, tu n'es pas différente de ces femmes qui se vendent pour de l'argent.
Après ces mots, il sort du bureau. Mes larmes coulent abondamment, je manque de plus en plus d'oxygène. Comment pouvait-il croire que j'étais capable d'une telle chose ? Ses mots sont comme un poignard dans mon cœur. Que deviendra notre "relation" ?
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