Partie 1 :


Une grande réception avait lieu chez le comte Phantomhive pour promouvoir les produits de la société. Tous les invités étaient présents même un blondinet au nom d'Alois Trancy était entré. Le comte Phantomhive demanda alors à son fidèle majordome de lui demander de partir. Mais le blondinet ne déniait pas s'en aller.
Ciel ne cessait alors de lancer des regards furtifs à son majordome qui s'occupait d'Alois, le tenant à l'écart des invités pour ne pas perturber la réception. Il soupira, agacé de voir le blond essayait toutes sortes de rapprochement physique vis-à-vis de son majordome. Mais se fut trop quand il le vit tirait sur la cravate de Sebastian, rapprochant dangereusement son visage du sien. Il se leva alors brusquement, et rejoignit son majordome, en fusillant du regard le blondinet.


- Sebastian est mon majordome, donc si tu veux bien nous excuser...


Après ses mots prononcés d'un ton aussi froid que jaloux, il tourna le dos au blondinet en faisant signe de le suivre à son majordome qui le suivit.
Les deux hommes partirent dans la chambre du comte où celui-ci déposa son derrière sur les draps en soie de son lit. Sebastian fit de même, s'asseyant à ses côtés.


- Argh! Je ne supporte pas quand il te... Enfin, je ne le supporte pas !


Sebastian laissa s'échappait un léger rire, qui attira le regard fusillant de son maître. Le couple des deux hommes était tout jeune et c'était la première fois que Sebastian voyait son maître agir de façon possessive envers lui.


- Qu'est-ce qui t'amuses ?!
- Vous êtes jaloux
. Fit le démon, les yeux pétillants.
- Mmph. Répondit le comte hautain en tournant la tête sur le côté.


Sebastian voyait bien que son amant avait besoin d'un petit remontant, il déposa alors sa main sur celle de Ciel qui tourna la tête vers lui. Le démon entrelaça doucement ses doigts aux siens, en prenant possession des fines lèvres du comte. Doucement, il allongea Ciel dans son lit, sans que leurs lèvres ne se quittent. Alors que les deux amants s'embrassèrent sans prendre en compte le reste des invités en bas, le comte Trancy qui s'ennuyait monta à l'étage.
Il traversa les longs couloirs, décoré de nombreux bibelots, ainsi que de quelques fenêtres au style vintage.
Puis, quand il passa devant la chambre du comte Phantomhive où la porte était entrouverte, il fut retenu par le bruit de quelques gémissements étouffés qui en sortirent. Il s'arrêta alors pour jeter un œil dans la chambre. De sa main ornée d'une bague, il poussa lentement la porte afin de pouvoir voir ce qui le passer et ce qu'il vu le surprit au plus haut point. Sebastian était à quatre pattes au-dessus de Ciel qui l'embrasser sans retenue, les bras noués autour de son cou. Le cœur battant, Alois tendit l'oreille sans les quitter des yeux.


-On devrait y aller Sebastian...

-Encore un petit instant... Murmura le majordome d'une voix chaude.


Après ses mots, le beau majordome plongea sa tête dans le cou de son amant qui balança la tête en arrière, lui offrant plus de place. Le comte Trancy, jaloux de ne pas avoir autant d'attention de la part de son propre majordome voulut les interrompre. Ils descendirent alors rejoindre les invités et interpella le comte.


-Ciel ?! Ciiieeel ?!


Ses appelles incessants arrivèrent à l'oreille du comte qui décida de les ignorer, bien trop concentré par les mains de Sebastian parcourait son corps. Mais, malgré qu'il l'ignorait, Alois continuait à crier son nom dans tout le manoir. Ciel lâcha un grognement de frustration, ouvrent les yeux en déposant ses mains sur de large torse de son amant, se défaisant de sa chaude étreinte à contre cœur.


-Que veut-il à la fin ?! Fit Ciel plus qu'agacé.


Sebastian se redressa, laissant son maître se levait. Il ajusta la cravate ainsi que les cheveux cendres de Ciel, avant de déposer un chaste baiser sur ses douces lèvres.


-Allons-y. Soupira Ciel.
- Bien. Fit Sebastian en déposant une main sur le bas du dos de son maître.


Accompagné de son majordome, Ciel descendit rejoindre le comte Trancy.


-Alois, qu'est-ce que tu veux ?
- Je voudrais juste te poser une question.
- Quoi donc ?


Un sourire malicieux étira les fines lèvres du blondinet.


-Tu as déjà embrassé ton majordome ?



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