-Bon et bien si nous commencions, commença Michael.

Assis autour d'une table ronde, nous attendions des informations précises de Mahone qui est le seul qui peut nous donner des informations. Il a été en contact avec la cible.

-Bon pour commencer cette homme je n'ai pas vue son visage mais tout ce que je peux vous dire c'est qu'il est fortuné, il avait toujours avec lui un chauffeur.
-Et tu peux me dire comment tu veux qu'on retrouve ce type en sachant même pas à quoi il ressemble!s'énerva Lincoln.
-Si c'est quelqu'un à temps pleins on peut le retrouver facilement, intervenais je.

Mahone se tourne vers moi et me fait un petit sourire reconnaissant. Je ne comprend pas vraiment pourquoi Lincoln s'énerve autant sur lui.

-Lorsque je « bossais » pour le Cartel j'ai plusieurs fois eu le rôle de chauffeur. Quand cet homme était là, on pouvait voir qu'il était pas comme les autres...Il ne parlait avec personne et se tenait droit, jambe écarté et les mains derrière le dos. Ce type est un ancien militaire. Sa voiture était basse et du même modèle que celle que je conduisais elle devait être sécurisé, alourdi par le blindage. Et...son costume, on ne peut pas s'acheter un costume pareille avec une paye minable ou je ne sais quoi. Il doit avoir une pension militaire pour les services rendu. Donc on demande à Self de trouver un blanc, âge entre 45 et 55, résidant à Los Angeles, percevant une pension militaire et un salaire à six chiffres.

-Je ne pense pas qu'on aura besoin de lui, le coupais je.

Tout le monde se tourne vers moi, intrigué par ce que je viens de dire. Sans dire un mot, je tourne mon ordi pour qu'il puisse voir les cinquante personnes qui corresponde à ce type de description.

-Comment tu as fais ça?me demande Rolland.
-Ma sœur est comme qui dirait un petit génie en informatique. Piraté quelque service ça ne lui pose pas de problème, se vante Ethan.
-Arrête tu vas me faire rougir, m'exclamais je en rigolant.

Mahone s'approche de moi avant de faire défiler les dossiers que je viens de trouver. A un moment, il s'arrête, fronçant les sourcils avant de nous montrer notre homme.

-Eh bah voilà!s'esclaffa Bellick. Ce sera du gâteau.

Notre homme est plutôt grand, une cinquantaine d'année  avec quelque cheveux sur la tête.

-On devrait aller en repérage pour voir où se trouve son lieu de travaille, propose Michael.
-Bon et bien je crois que le vrai boulot commence, continua Ethan.

Ethan m'ébouriffe les cheveux avant de partir pour la voiture noir que nous avons.

Sucre, Mahone, Lincoln et Michael le suivent. Après avoir allumé le contact il commence à partir me laissant seul avec les autres.

-Eh eh!appela Roland.

Je me retourne pour voir qu'il sait dangereusement approché de moi.

-Tu voudrais pas m'apprendre à faire tout ce que tu sais faire.
-Désolé gamin mais on joue pas dans la même cours.

Je me lève pour sortir de ce hangar. Mais c'est sans compté sur Roland qui insiste. Sans que je m'y attende, il attrape mon poignet.

Mon cœur s'accélère, ma température monte. Je n'ai pas le temps de me contrôler que je me retourne pour l'allonger contre la table.

Ce dernier gémit et me supplie de ne rien lui faire.

-La prochaine fois, réfléchis avant de faire quoi que ce soit, le conseillais je.

Je le relâche avant de lui casser quelque chose. Et je pars dehors pour changer d'air. 

/*~

Le vent fouette mon visage, je sens que la température baisse petit à petit. Je ne peux pas continuer comme ça.

Qu'est ce que je vais devenir? Je pensais avoir changer mais rien du tout! Je suis à l'aise qu'avec mon frère, Miguel, Michael, Sucre et évidement Lincoln.

Je passe nerveusement la main dans mes cheveux. Je sens mon sang bouillonner. Je n'arrive pas à m'arrêter.

Je m'approche vers un endroit tout défoncer, ramasse un morceau de bois et détruis les vitres devant moi.

Le verre vole en éclat. Je fais attention pour ne pas me prendre un bout de verre et je recommence jusqu'à que j'en ai le souffle coupé.

Les mains sur les genoux, je reprend ma respiration. J'entends des bruits de pas qui se rapproche.

Lorsque je lève mon visage, je rencontre les yeux noisettes de Sarah. Je lui fais un faible sourire avant de regarder le ciel bleu.

-Est ce que ça va?me demande t-elle gentiment.
-Je ne sais plus...avouais je. Je suis tellement brisé intérieurement que je me dis qu'un jour ça ira mieux mais sa recommence inlassablement. Et je n'en vois jamais le fond.

J'ai parlé trop vite. Sara Tancredi pour moi ce n'est qu'une inconnu mais je ne sais pas pourquoi mais dans son regard j'y lis de la peur et une profonde douleur cachée derrière un jolie sourire.

Elle est comme moi, blessé psychologiquement et physiquement.

-Je comprend car je vis la même chose. C'est chose la prenne du temps, confia t-elle à son tours. Nos blessures ne se cicatrisent pas dès qu'on le souhaite mais plutôt dans les moments où on s'y attend le moins.

J'écoute ces fabuleux conseille qui me font réfléchir. Je n'ai pas le temps de la questionner plus longtemps que les garçons viennent de rentrer.

Je me dirige au côté de Sara à l'intérieur pour apprendre ce qui s'est passé j'espère de tout mon cœur qu'ils ont réussi à l'avoir.