⚠️Chapitre 6 - Liam
⚠️passage explicite⚠️
Cette femme aura ma peau, c'est évident. Quand ses lèvres se sont posées sur les miennes, je n'ai pas su la repousser. J'ai même fait tout le contraire, j'ai approfondi le baiser. Il a fallu l'intervention du vieux pervers pour nous séparer.
J'aurais dû partir avant qu'il ne revienne, mais je suis faible face au corps d'Alice et ses satanés yeux. J'ai eu beau me concentrer sur la personnalité de libertine de Lana, c'est Alice que je vois. Alors que Lana me racontait sans aucune pudeur son expérience des sex toys, je me suis surpris à aimer les détails. J'aurais aimé me trouver à la place d'Hector. Moi aussi, j'aurais voulu assister au spectacle ou y participer pour l'amener à expérimenter d'autres sensations encore plus exquises.
Je ne sais plus quoi faire pour me sortir de la galère dans laquelle je me suis laissé entraîner de mon plein gré. Je ne me reconnais plus dans le miroir de l'ascenseur qui s'arrête à l'étage de la chambre d'hôtel. Il n'y a qu'une seule explication plausible à tout ça. Ma libido a pris possession de mon esprit. Le manque de contact physique avec une femme doit commencer à devenir problématique. Il n'a suffit que d'un baiser pour faire voler en éclat ma détermination.
Alors que nous passons le pas de la porte, je me fais la promesse de vaincre le mal par le mal. Une fois mon instinct primal rassasié, je serai reparti pour quatre années de repos féminin.
— Liam, tu peux te détendre et retirer ta veste. Lana ne devrait pas tarder à sortir de la salle de bain.
Interrompant le fil de mes pensées, Hector me tape dans le dos avant de s'installer sur le fauteuil situé dans le coin de la pièce. De là où il est, il a une vue imprenable sur la chambre joliment aménagée. Je note quelques idées de décoration intéressantes pour mon appartement que je suis en train de rénover. Un assemblage de tasseaux de bois forme une tête de lit qui se prolonge sur une partie du plafond et donne l'impression d'un rayonnement solaire. Les deux grandes appliques murales dorées de chaque côté diffusent une lumière tamisée, m'invitant à tester la literie.
Assis sur le bord du lit, je fixe la poignée de la salle de bain avec appréhension. Je n'ai pas touché une femme depuis tellement longtemps. Saurais-je la toucher, elle, comme elle le mérite? Tant d'autres hommes sont déjà passés avant moi. Serai-je en capacité de déclencher ses cris fabuleux dont parlait Hector au restaurant ? Même si les doutes m'envahissent, ma bite se réjouit de retrouver la chaleur d'un corps. Je crois qu'elle ne veut plus d'une branlette rapide sous la douche.
Alors que j'allais entamer une conversation interne avec mon anatomie, la poignée s'abaisse lentement. J'ai hâte de découvrir Alice. Qu'a-t-elle fait dans la salle de bain ? Qu'est-ce qui lui a pris autant de temps ?
Mon cœur se met à taper plus fort dans ma poitrine, lorsque la porte s'entrouvre. J'angoisse. C'est pire qu'avant un combat. Je ne sais plus comment partager l'intimité d'une femme. L'acte est inné, mais les gestes tendres sont à réapprendre. J'espère que mes années d'abstinence ne joueront pas contre moi. Quitte à succomber au charme de cette belle brune aux yeux verts, j'aimerais faire les choses bien. Je ne veux pas me louper et finir trop vite.
Alors qu'Alice apparaît en tenue légère, je me redresse fébrile. Le rouge éclatant de son sourire appelle mes lèvres que je mords. Son regard est intense et je sers les poings pour m'éviter de saisir ses cheveux longs lâchés qui tombent en cascade sur ses épaules. Je meurs d'envie de l'attirer à moi, l'embrasser à en perdre haleine, pourtant je reste planté là.
Profitant du spectacle qu'elle m'offre, je détaille chacune de ses courbes. Sa poitrine que j'ai pu apercevoir cet été dans un bikini est mise en valeur dans un magnifique soutien-gorge en dentelle rouge. Il lui fait un décolleté vertigineux et, par transparence, ses tétons se dessinent. J'aimerais les effleurer du bout des doigts, les pincer, les embrasser et les mordiller tandis que je prendrais ses seins à pleine main.
Au lieu de succomber à mes envies, je continue d'étudier la tenue d'Alice. Sur sa taille, un porte-jarretelles de la même couleur que ses lèvres retiennent ses bas noir qui mettent en valeur ses longues jambes. Pour accentuer leur galbe, elle a gardé ses escarpins vertigineux. Je m'imagine déjà saisir ses talons aiguilles pour les positionner sur mes épaules et me perdre profondément en elle.
Le sang pulse de plus en plus dans ma queue. Elle semble me rappeler à l'ordre.
Hey mec ! Remonte un peu tes yeux, t'as loupé un truc hyper important !
Et c'est là que je prends conscience de mon oubli dans mon analyse. Un oubli inadmissible de ma part ! Un oubli bien volontaire de sa part. Alice ne porte rien, pas de boxer, pas de culotte, pas de string. Rien du tout. Elle dévoile entièrement son mont de Vénus. Alors que je réprime les images de ma tête entre ses cuisses, elle les écarte me laissant admirer ses petites lèvres dépassant légèrement des grandes. J'ai envie de découvrir le trésor qui s'y cache.
Je ne sais pas si je dois m'en vouloir d'être monté dans cette chambre ou de ne pas avoir contacté Alice plus tôt. Elle est magnifique, un fruit défendu magnifique. J'aimerais m'avancer, toucher sa peau de pêche qui semble si douce et délicate, mais je reste immobile. Mes mains calleuses ne peuvent pas se poser sur elle, ce serait une offense. Alice mérite une homme propre sur lui, un type qui se mettrait de la crème, qui prendrait soin de lui, un mec en costume cravate. Moi, je fais tâche à ses côtés. Je ressemble à une brute. Ma barbe n'est même pas taillée. Mes vêtements sont trop simples pour un moment comme celui-là.
Alors que j'allais renoncer à ce cadeau offert, Alice réduit la distance qui nous sépare. Son déhanché m'hypnotise. Elle est bien trop belle pour moi.
Dis pas de conneries ! Il te la faut. Cette nuit, tu t'occupes d'elle !
Sa main droite posée délicatement sur mon torse m'électrise, tandis que la gauche glisse son sous-vêtement absent dans la poche de mon pantalon. Un sourire carnassier naît sur mes lèvres, mais le reste de mon corps est tétanisé. J'assiste impuissant à la suite. Les doigts d'Alice se promènent sur ma ceinture, défont la boucle, puis un à un les quatre boutons de mon jeans sautent. Elle effleure à peine mon érection et je tressaille, pourtant je ne détourne pas le regard. Nos yeux sont ancrés l'un à l'autre. Les siens me demandent la permission d'aller plus loin, alors que les miens l'y encouragent.
Lentement, elle s'agenouille entraînant avec elle mon pantalon et mon boxer qui finissent sur mes chevilles. Son visage est à quelques millimètres de ma queue. Si Alice me prend dans sa bouche, je suis persuadé de jouir plus vite qu'un puceau devant une paire de nibards. Je dois reprendre les commandes, l'empêcher de continuer dans cette voie.
De son soutien-gorge, elle sort un préservatif, mais, avant qu'elle ne l'extrait de son emballage, je la retiens.
— Pas comme ça.
Je la saisis par le bras pour l'aider à se relever, à s'asseoir sur le rebord du lit, puis à s'allonger. Je la veux complètement offerte, à ma merci. Tout en retirant mes chaussures et mes vêtements, je l'observe encore en entier.
— Passe tes mains au-dessus de ta tête et ne bouge plus.
Je patiente encore une dizaine de secondes, le temps pour Alice de m'obéir et de m'assurer qu'elle restera calme pour la suite du programme que je lui prépare. J'échauffe ma langue en la promenant sur mes lèvres.
Voyons voir si elle a gardé de bons réflexes.
Écartant ses jambes avec les miennes pour me faire une place de choix entre ses cuisses, j'admire une dernière fois la beauté de sa silhouette, puis plonge me nourrir de sa source de plaisir. Le calme n'est plus, je suis habité par mon désir d'elle. Je suis comme possédé, je la lèche, la suce, la mords, alterne sans ordre ni rythme particulier. Ce n'est que lorsque les premiers gémissements lui échappent que je parviens à me contenir pour étudier chacune de ses réactions.
Je reprends alors plus calmement. Ne la lâchant plus du regard, j'embrasse l'intérieur de ses cuisses de l'aine à ses genoux, puis reviens en laissant traîner ma langue. Dans le temps, elle avait un pouvoir magique, j'espère qu'elle n'a rien perdu de ses capacités.
De mes mains, j'écarte ses jambes au maximum. Je veux l'explorer à ma guise. Bien plus délicatement que l'instant précédent, je m'abreuve de son nectar. Tandis que le bout de ma langue attise son clitoris en faisant des cercles concentriques, le corps d'Alice s'arqueboute, ses doigts s'agrippent à mes cheveux et des mots d'encouragements sèment le trouble dans mon esprit. Elle me demande d'arrêter, de continuer, de ralentir, d'accélérer. J'ai la satisfaction de constater que mon pouvoir ne pas abandonner. Elle perd la tête sous mes assauts.
Libérant ses jambes, je passe mes bras dessous pour aller empoigner ses seins à pleine mains, puis caresse leur pointe durcie à travers la dentelle de son soutien-gorge. Alors que je les pince entre mes pouces et mon index, Alice serre ma tête entre ses cuisses et me maintient contre son pubis.
Je n'ai pas l'intention de m'en aller, surtout pas avant que ses cris mélodieux n'arrivent jusqu'à mes oreilles. Même si je les imagine proche, je joue avec les pressions exercées, le rythme et la dureté de ma langue. Alice alterne entre gémissements de plaisir et râle de frustration. Ces sons sont un aphrodisiaque puissant et ma queue est à bout.
À contrecœur, mes mains quittent sa poitrine pour s'emparer du préservatif posé à ses côtés sur le lit. Tout à ma torture linguale et non sans mal, je retire l'emballage, puis l'enfile. Il est parfait, il me serre juste ce qu'il faut pour retarder mon éjaculation.
Tandis que mes doigts s'enfoncement dans les muscles de ses fesses, son plaisir éclate enfin. Le son résonne dans la chambre et ne semble pas vouloir s'évanouir. Je profite de son extase pour embrasser chaque partie de son sexe et étancher ma soif d'elle.
L'instant d'après, ses membres tremblent, ses forces l'abandonnent et je me dégage de l'emprise de ses jambes autour de ma tête. Massant rapidement ma nuque, je la laisse redescendre de son nuage. La fierté d'avoir réussi à décrocher un orgasme à cette impératrice du sexe s'empare de moi, pourtant je ne compte pas m'arrêter là. J'espère arriver à en déclencher un autre.
Profitant de son total lâcher prise, j'oriente le corps d'Alice dans une position adaptée à une pénétration profonde. Le visage contre le matelas, la croupe en l'air, j'admire ce chef d'œuvre. Sans que je ne lui ai donné l'ordre, elle se cambre accentuant le creux de ses fossettes dans le bas de son dos. Son intimité ainsi exposée semble m'appeler. Son palais des délices sera bientôt à moi, pourtant je prends mon temps, la caressant tendrement. Je veux être sûr qu'elle soit prête pour la suite.
Sans lecteurs, il n'y a pas d'auteurs.
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>>A samedi prochain pour un nouveau chapitre :)
PS: le chapitre d'aujourd'hui est un 1er jet que je n'ai pas eu le temps de relire. La réécriture du Tome 2 des Démons d'Isa me prend tout mon temps, mais je ne voulais pas rater ce rendez-vous avec vous. Dès que je le pourrais, ce chapitre sera mis à jour.
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