Chapitre huit : Amour

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« Tout le monde est parti et je me sens tellement seule que j'envisage de mourir, parfois la nuit quand l'insomnie me refuse l'entrée dans le monde des rêves. Mais je suis infiniment reconnaissante que la guilde puisse rejoindre Natsu. Aucun d'entre nous n'a hésité une seule seconde avant d'emprunter Eclipse. Il a fallu deux années entières pour rendre Eclipse à nouveau opérationnelle. L'aide des Esprits et du Roi des Esprits nous a été indispensable. Pour l'invoquer j'ai dû à nouveau sacrifier une de mes clés d'or, Virgo a accepté de tenir ce rôle. J'ai pu trouver la nouvelle clé de Virgo un an après son sacrifice mais j'ai échoué à retrouver Aquarius. Lors de l'ouverture d'Eclipse, mon énergie personnelle mêlée à celle de Yukino a permis de compenser le manque d'Aquarius. Mais après la mort de Yukino, je n'étais pas assez puissante pour éviter des séquelles corporelles et je suis en train de mourir, j'en ai conscience. Dès la fermeture d'Eclipse j'ai été trouver le propriétaire de la compagnie Julenelle. Ce vieil homme sans enfants avait désespérément besoin d'un héritier et j'avais besoin d'un enfant pour perpétuer l'héritage de ma magie afin que l'un de mes descendants puisse ouvrir Eclipse.

Le souvenir des mains du vieil homme sur mon corps, de ses lèvres usées sur ma peau, de son sexe en contact avec mon intimité, me donne envie de vomir, de mourir. Mais je remercie infiniment le ciel qu'une fois aie suffit pour que je tombe enceinte. J'ai conscience que je ne survivrai pas à l'accouchement. J'entre aujourd'hui dans mon neuvième mois de grossesse et je commence à cracher du sang.

J'ai signé un contrat avec le père de mon enfant. Quand mon enfant sera en mesure de comprendre la situation, Loki se rendra auprès de lui et ensembles ils décideront de la marche à suivre.

J'aime mon enfant mais cet amour ne me semble pas assez fort pour surmonter l'absence de Fairy Tail, l'absence de Natsu. Je vais bientôt mourir mais je ne suis pas triste. S'il m'était donné de renaitre une nouvelle fois, j'aimerais qu'on me laisse être avec Natsu, que nous puissions commencer l'histoire d'amour à laquelle nous avons toujours été destinés. »

Quatorze jours après avoir écrit ces lignes, Lucy Heartfilia mourrait des suites de son accouchement.

Loki avait restauré le reste du journal de Lucy Heartfilia grâce à sa magie et ce dernier se clôturait ainsi.

« S'il m'était donné de renaitre une nouvelle fois, j'aimerais qu'on me laisse être avec Natsu, que nous puissions commencer l'histoire d'amour à laquelle nous avons toujours été destinés. »

Je venais d'être témoin de la pureté d'un amour assez fort pour avoir convaincu le ciel de donner une deuxième chance à Lucy Heartfilia et à Natsu Dragnir. J'étais cette deuxième chance et il était hors de question que je la gâche. Je devais simplement être la hauteur de cet amour.

Il avait suffi de quelques instants à Loki pour expliquer le plus grand drame de ma vie : la mort de ma famille. Parce qu'Eclipse avait été dissimulée et scellée sous le manoir familial, la guilde de LSND avait mis le feu en espérant que cela détruise également Eclipse qui leur restait impossible à atteindre. Loki était le seul à savoir comment y accéder ce qui nous donnait un avantage considérable. Mais ouvrir Eclipse, il fallait trouver la clé d'Aquarius. Quel que soit mon potentiel en tant que Constellationniste, il était loin d'être exploité et si Loki m'avait expliqué comment invoquer douze Esprits en même tant et sans mourir, il me fallait les douze. Onze clés étaient exposées au musée et cela m'inquiétait que celle d'Aquarius ne soit jamais venue rejoindre nos expositions.

J'avais posé ma démission temporaire de mon poste de directrice du musée. J'en restais la propriétaire mais je n'avais plus le temps d'y travailler avec le danger qui se profilait à l'horizon. Il ne m'avait fallu que quelques jours pour trouver un remplaçant convenable. Puis j'étais partie avec Natsu à la recherche de la clé d'Aquarius, me basant sur des rumeurs. D'après Natsu cela lui rappelait le bon vieux temps des quêtes rémunérées qu'il faisait avec les membres de la guilde. Je savais que par là il parlait de Lucy Heartfilia mais il ne prononça pas son nom. J'ignorais si c'était dans l'optique de faire son deuil ou parce qu'il considérait que j'étais elle et qu'il n'y avait pas de quoi remuer le passé quand il y avait un présent.

Nous nous étions rendus à Magnolia en premier lieu. Natsu avait montré son mécontentement face au changement qu'avait subit la ville ces cent cinquante dernières années. Nous n'avions pas eu de mal à trouver un endroit où dormir. La nuit était tombée depuis longtemps quand une tension palpable s'installa entre Natsu et moi. Cette tension naquit au moment où Natsu posa les yeux sur moi au moment où je sortis de la salle de bain, les cheveux mouillés et mes vêtements collants à ma peau mouillée. Elle avait perduré jusqu'au moment du coucher. Allongés l'un en face de l'autre, nos regards plongés l'un dans l'autre. Sous son regard, j'avais enfin l'impression d'être à la hauteur de son amour et je compris enfin la stupidité de mes pensées ces derniers temps. Être dans sa propre ombre était idiot.

Les yeux de Natsu posés sur moi, sur mon corps et sur mon âme, me firent réaliser à quel point il me trouvait belle. A mes yeux, il était extrêmement beau. Son âme transparaissait sous sa peau.

- Je t'aime, me dit-il sans détacher son regard du mien.

- Je t'aime, lui répondis-je.

Nous nous rapprochâmes naturellement l'un de l'autre et quand son corps toucha le mien j'eus l'impression d'être entière. Ses mains commencèrent à caresser mon corps, d'abord avec une infinie douceur puis avec un désir ardent. Ses doigts épousèrent ma peau comme une flamme épouse la mèche d'une bougie. Je soupirai sous ses caresses qui se concentrèrent progressivement sur mon ventre puis sur mes seins. Natsu entreprit de me déshabiller et mes seins apparurent à sa vue et il s'empressa de les couvrir de baisers tandis que ses mains s'aventuraient plus bas, de plus en plus bas... De plus en plus bas... Jusqu'à m'arracher des gémissements qui semblèrent lui parvenir comme la plus douce des mélodies. Il me murmura qu'il m'aimait encore et encore et mon cœur ne pouvait s'en lasser. Il gémit à son tour quand mes mains descendirent le long de son torse nu pour venir caresser son intimité avec autant de soin et de passion qu'il caressait la mienne. Dès que nos lèvres se rejoignirent, nos corps firent de même et nous devînmes un.

Et quand l'orgasme nous envahi au même moment je compris le sens de notion d'âmes sœurs.

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Le chapitre vous a plu?

Merci beaucoup de me lire et merci d'avoir aussi bien accueillit cette histoire, je ne le répéterais jamais assez ! Vous êtes la raison pour laquelle j'écris :)

Bisous,

Vivienne

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