Chapitre 26
wash., bon iver
La pièce était remplie d'un rien, d'un silence apaisant qui poussa Louis à garder les yeux fermés. Les rayons du soleil perçaient déjà les rideaux, mais ils léchaient délicatement sa peau sans percer brutalement ses paupières. Son drap était au niveau de sa taille, alors il tendit sa main à l'aveugle pour le remonter sur son corps alors qu'il frissonnait. Il se réinstalla dans les draps, les mains sous l'oreiller avec la ferme intention de s'endormir, sans penser au fait qu'il avait sûrement loupé son réveil, vu à quel point le soleil était haut.
Mais alors qu'il allait se retourner, Louis entendit un froissement de drap à côté de lui, alors qu'il n'avait pas bougé. Pendant une seconde, il fut confus et fronça les sourcils sans pour autant ouvrir les yeux. Il tendit la main, et quand ses doigts rencontrèrent un corps chaud, il sourit doucement en bougeant sur le matelas. Il colla son torse contre le flanc de Harry, et entoura sa taille avec son bras. Il ne savait pas s'il était réveillé mais, en tout cas, le garçon ne bougea pas.
Les images de la veille se rejouèrent devant les yeux de Louis alors qu'il nichait son visage dans le cou de Harry. En s'endormant, il n'avait pas eu le temps de repenser à tout ça et, de toute façon, il n'aurait pas pu : son cerveau était complètement bousillé par les évènements de la journée. Mais maintenant, après plusieurs heures de sommeil - le meilleur sommeil dans lequel il n'avait jamais été plongé - il réussissait enfin à penser.
Et il était épuisé rien qu'en repensant à la journée de la veille. Elle avait été bien trop longue et éprouvante, tellement que Louis n'était pas si sûr qu'elle n'ait duré que vingt-quatre heures. Il avait l'impression que toutes les choses qui s'étaient passées étaient espacées d'au moins plusieurs jours, parce qu'honnêtement, ça n'avait pas de sens, la façon dont tout avait changé en l'espace de dix secondes.
Parce qu'il y avait vingt-quatre heures, il avait un réveil semblable à celui-ci. Peut-être pas dans les mêmes conditions. Peut-être pas avec les mêmes choses en tête. Peut-être pas avec la même humeur, ni le même repos. Mais il s'était réveillé avec Harry, et il se souvenait encore de la façon dont le garçon l'avait embrassé avant de s'enfermer dans la salle de bain. Et après, tout avait pris un autre tournant, simplement parce que Louis avait été trop curieux et avait en quelques sortes fouillé dans l'armoire de Harry.
Il ne voulait pas rejeter la faute sur l'un ou sur l'autre. C'était de sa faute autant que c'était de celle de Harry, et il ne voulait pas avoir un nouveau débat sur ce sujet avec lui-même. Il repensait juste à l'état dans lequel il était, la façon dont il avait lancé son réveil contre son mur et dont il avait pleuré littéralement toutes les larmes de son corps. Et une personne extérieure aurait sûrement trouvé ça ridicule et exagéré, mais il avait vraiment cru perdre Harry, de la pire des manières possibles. Parce que le perdre tout simplement parce qu'il ne pouvait pas l'avoir, parce que ça ne marchait pas, ça aurait été pire que tout.
Le souvenir de leur dispute lui donnait froid dans le dos. Mais en y repensant, peut-être que c'était un mal pour un bien. Peut-être qu'au final, il avait bien fait de trouver ces lames de rasoir. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser à ce qui se serait passé s'il ne les avait pas trouvées. Rien. Il ne se serait rien passé, et c'était pour ça qu'au fond, Louis ne regrettait pas vraiment. C'était vrai quand sans tout ça, il ne se serait pas retrouvé assis sur le sol de sa chambre, le visage entre ses mains, incapable de respirer tellement il pleurait.
Mais il n'aurait jamais dit à Harry qu'il ne pouvait pas supporter de le sauver, du moins pas tout seul. Harry n'aurait pas pu le rassurer sur le fait qu'il ne se faisait pas de mal, parce que l'air de rien, cette idée était toujours quelque part dans l'esprit de Louis, même avant la soirée de la veille. Il ne se serait jamais rendu compte à quel point il avait peur de perdre Harry, et à quel point Harry ne le voulait pas non plus, même s'il avait toujours peur de tout gâcher. Il n'aurait pas pu dire à Harry à quel point il était amoureux de lui, et Harry n'aurait pas pu lui dire que lui aussi.
Alors si rien ne s'était passé, Louis serait sûrement là, dans les bras de Harry. Mais le sourire sur son visage de serait pas si grand. Ce sentiment d'apaisement dans sa poitrine n'existerait sûrement pas et l'envie de ne jamais, jamais bouger d'ici ne serait pas aussi importante. Il ne serait pas aussi confiant et sûr de lui à propos de l'idée que Harry soit là, qu'il veuille rester, et qu'il soit amoureux de lui. Il ne se serait pas rendu compte à quel point il était foutu, et à quel point il le suivrait s'importe où.
Et peut-être que dans un sens, c'était bien que les choses se soient passées comme ça. Même si l'image de Harry en train de pleurer était la pire chose qu'il ait jamais vu de sa vie et qu'il ne voulait jamais que ça recommence.
Louis sursauta presque quand Harry bougea son bras pour entourer ses épaules. Il frissonna, et se décida à doucement ouvrir les yeux. Il referma presque aussitôt les paupières, aveuglé par la lumière du soleil. Il entendit Harry glousser, sûrement pour se moquer de lui, et quand il réussit enfin à ouvrir les yeux, il croisa le regard du garçon. Celui le regarda avec un léger sourire, les yeux à moitié ouverts et les cheveux emmêlés. Le soleil rendait ses yeux encore plus verts, et faisait briller sa peau. Distraitement, il caressait la peau de Louis en clignant paresseusement des paupières.
- Salut, souffla Louis.
- Salut, répondit Harry de la même façon.
Et Louis ne se souvenait d'avoir un jour vécu un réveil aussi parfait.
- Bien dormi ?
- Ouais, répondit Harry avec un sourire. J'ai...
Il se retourna et attrapa quelque chose, pour le poser sur l'épaule de Louis. Et c'était Otis, l'éléphant en peluche.
- Je n'arrivais pas à dormir, alors je suis allé le chercher.
Louis croisa son regard, et gloussa en attrapant la peluche pour jouer avec ses oreilles. Harry sourit à côté de lui, la tête sur l'oreiller, et fit :
- Je croyais que tu allais te moquer de moi.
- Je suis encore trop endormi pour faire semblant de trouver ça ridicule et pas complètement mignon. Mais dans deux-trois heures, je me moquerai sûrement de toi.
Harry pouffa, et se tourna pour se retrouver sur Louis, son visage niché dans son cou, le bras autour de sa taille. Il sourit contre son cou et l'embrassa avant de demander :
- Et toi ? Bien dormi ?
- Oui, sourit Louis en jouant avec les boucles de Harry. Sauf que j'ai cours dans...
Il tourna la tête vers son réveil pour prendre connaissance, et soupira :
- Une heure et demi.
- Déjà ? grogna Harry. Tu ne peux pas sécher ?
- Pourquoi est-ce que tu veux toujours que je sèche ? C'est toi le médecin, tu devrais être celui qui est sérieux.
- Mais est-ce que louper un cours sur la poésie de je ne sais pas trop de quel siècle va te tuer ?
- Peut-être que oui. Peut-être que quand je vais me pointer à mon premier entretien d'embauche et qu'ils vont me poser une question sur ce cours et que je ne connaîtrais pas la réponse , parce que le prof l'a donnée aujourd'hui. Et ce sera entièrement ta faute, sale gamin.
Harry lui lança un petit sourire, et Louis rit en passant sa main dans ses cheveux emmêlés, tandis que Harry détaillait son visage alors qu'il se laissait faire. Louis reposa sa tête contre l'oreiller en soupirant, souriant doucement. Du bout des doigts, il caressa la mâchoire de Harry, puis sa joue, sa pommette, le coin de son œil, son sourcil, son front pour replonger ses doigts dans ses boucles. Harry gloussa doucement, et tendit la main pour attraper la taille de Louis afin de le rapprocher de lui sans lâcher ses yeux du regard. Louis pouffa légèrement, et Harry murmura, les lèvres à quelques centimètres de celles de Louis.
- Je peux squatter ici, aujourd'hui ? Je n'ai cours qu'en fin d'après-midi.
- Si tu veux, répondit Louis en souriant, son pouce caressant la peau de Harry. Du moment que tu ne mets pas le bazar.
- Mmh. J'avais en tête de fouiller dans ton armoire pour savoir si tu as fait la même liste que moi, mais je suis sûrement le seul idiot à le faire.
Louis gloussa, amusé alors que Harry rougissait et reprenait plus bas :
- Ça fait longtemps que tu l'as trouvé ?
- Quelques semaines.
Harry grogna, et enfouit son visage dans le cou de Louis, qui éclata de rire. Harry ne voulut pas bouger, préférant se cacher, et Louis profita qu'il soit contre lui pour enrouler son bras autour de son torse et passer sa jambe par dessus les siennes. Il sentit Harry sourire contre sa peau, et le garçon resserra son étreinte autour de ses hanches. Le lit de Louis était immense, pourtant ils se serraient l'un contre l'autre comme si c'était le seul moyen de tenir à deux sur le matelas.
Louis ne voulait pas bouger. Il voulait que tous les matins soient comme ça, jusqu'à la fin des temps. Il se souvenait de quand il pensait, pas plus loin qu'une semaine plus tôt, que les choses seraient différentes si Harry n'était pas comme ça. N'était pas si apeuré, si cachotier. Tout cela aurait été plus facile, mais tout cela pouvait aller se faire foutre, aussi. Louis ne voulait pas de ça, de la normalité, de la facilité et de la simplicité. Il voulait Harry. Peu importe si tout ce qui serait agréable d'avoir n'allait pas avec.
- Je vais la brûler, peut-être que ma honte brûlera aussi, en même temps.
- Tu n'as pas intérêt, Styles, murmura Louis contre la tempe de Harry. Je veux la garder jusqu'à la fin des temps.
Harry ne répondit rien, mais releva la tête pour croiser le regard de Louis. Et Louis savait ce qu'il venait de chuchoter voulait dire. Ça ne voulait pas dire qu'il allait rester avec Harry jusqu'à la fin de sa vie, que ça aller marcher et que tout irait bien. Ça voulait juste dire qu'il aimerait bien que ça se passe comme ça. A cet instant, alors que le soleil éclairait délicieusement la peau de Harry, il ne voulait que ça. Rester avec lui. Respirer lui semblerait impossible, sinon.
Harry ne fit aucun commentaire, mais tendit les doigts pour écarter les cheveux de Louis de ses yeux. Il se mordit la lèvre avant de sourire, et de dire :
- Tu sais, au début, je n'arrêtais pas de fuir. Et ce n'était pas ta faute. J'étais juste terrifié à l'idée de me rapprocher de toi. Parce que si je le faisais, ça voulait dire que je faisais tomber des barrières. Et je ne voulais pas, parce que ça te donnait le pouvoir de me blesser, ça faisait de moi un abruti, et j'avais l'habitude d'être tout seul, depuis toujours, tellement que j'étais persuadé que personne ne voulait vraiment que je les fasse tomber ses barrières.
- Et maintenant ? chuchota Louis en souriant.
- Maintenant, sourit à son tour Harry, je me suis complètement cassé la gueule. Je ne pourrais pas avoir plus échoué que maintenant. C'est presque ridicule.
Il pouffa, et Louis continua de sourire doucement, caressa l'épaule de Harry, observant la façon dont ses paupières étaient encore plissées à cause du soleil.
- Tu as la pouvoir de me blesser, même si je te fais confiance et que je sais que tu ne le feras pas, du moins pas volontairement. Je suis un abruti. J'avais l'habitude d'être seul, mais maintenant, chaque seconde passée sans toi est un supplice, et je me dis que peut-être, faire tomber quelques barrières de temps en temps, ce n'était pas si mal. Et je suis désolé pour hier, pour ce que j'ai dit et ce que j'ai fait. C'était juste ce stupide réflexe qui me pousse à me protéger, mais ce n'était pas ce que je voulais. Je veux juste être avec toi. Parce que je ne suis plus terrifié, maintenant que tu es là. Plus du tout. Tomber amoureux de toi était la meilleure chose que j'ai jamais faite.
Louis se mordait la joue pour ne pas sourire comme un imbécile, mais c'était peine perdue. Son ventre était infesté de papillons à cause des mots de Harry, et c'était lui, l'abruti, parce que Harry pouvait dire n'importe quoi, ça aurait toujours le même effet sur Louis ; accroître l'envie de ne jamais partir de ses bras. Et que, ouais, il fallait vraiment que Harry arrête de sortir des mots comme ça tout en ayant les paupières encore gonflées de sommeil, les cheveux emmêlés sur l'oreiller de Louis, les bras entourant son corps alors que la veille, il avait pleuré qu'il était amoureux de lui avant d'embrasser sa peau pendant ce qui avait paru à Louis une éternité.
- Je t'aime, murmura-t-il, parce que ses mots étaient coincés dans sa gorge et que, du toute façon, ils n'étaient pas aussi beaux que ceux de Harry.
D'ailleurs, le garçon gloussa doucement, et Louis plissa les yeux en demandant :
- Tu te moques de moi ?
- Pas du tout, souffla Harry avec un sourire moqueur.
Louis leva les yeux au ciel, et se pencha de quelques centimètres pour poser ses lèvres sur celles de Harry, qui sourit. Il le rapprocha encore plus de lui - si c'était possible - et Louis emmêla ses doigts dans ses boucles sans cesser de l'embrasser, peu importe s'il ne pouvait plus respirer.
Il se souvenait la première fois qu'ils s'étaient embrassés, Harry et lui, sur ce lit. Harry était raide, et même s'il répondait au baiser de Louis, ses mains étaient vissées à ses genoux et il se battait pour ne pas fermer les yeux. Il avait fui la seconde d'après, et Louis s'était demandé ce qu'il avait fait de mal. Il savait, maintenant. Il savait qu'il n'avait rien fait de mal, que c'était juste Harry qui essayait de se protéger. De s'empêcher d'aimer ça, parce qu'il savait qu'il aimerait beaucoup trop ça, s'il se l'autorisait. Mais maintenant, il s'y était abandonné, il s'autorisait à être là, dans les draps et dans les bras de Louis, et jamais il n'avait jamais été aussi beau.
Alors que Harry avait basculé sur le dos et que Louis était sur son bassin, les mains profondément ancrées dans les cheveux du garçon, le réveil sonna. Louis continua d'embrasser Harry comme si de rien n'était, mais il fut bien obligé de se reculer. Il soupira, toujours assis sur le bassin de Harry, les mains de celui-ci posées sur ses cuisses comme par automatisme. Louis passa sa main dans ses cheveux et se laissa retomber sur le matelas à côté de lui et tendit le bras pour éteindre l'alarme du réveil. Dos à Harry, il entendit le garçon reposer sa tête sur l'oreiller en soupirant.
Et oui, Louis voulait ça. Il voulait que Harry se réveille à côté de lui jusqu'à la fin de sa vie, même s'il n'avait que dix-neuf ans et qu'il n'était pas sûr de rien. Peut-être quand dans trois ans, ce ne serait pas ce qu'il voudrait, mais ça l'était maintenant. Et il devinait dans les yeux de Harry qu'il le voulait aussi, alors il était sûr que pendant qu'ils seraient sur la même longueur d'ondes, qu'ils le voudraient tous les deux, ça marcherait. Il était persuadé qu'ils seraient ensemble, au moins pour un petit bout de temps après cette soirée qu'ils avaient passé à crier sur l'autre, à pleurer, puis à s'embrasser. Dire qu'ils avaient toute la vie devant eux n'était sûrement pas vrai, parce que Louis ne voyait pas le futur, et il ne pouvait pas en être certain, mais il avait au moins un petit bout de temps pour eux. Et Louis était sûr qu'il se réveillerait avec Harry demain, et peut-être même après demain, et aussi la semaine prochaine, s'il regardait un peu plus loin. Et il savait aussi qu'il devait aller en cours et que la possibilité d'apprendre, au contraire, il ne l'aurait pas pour toujours, et qu'il fallait y aller. Qu'il fallait qu'il soit sérieux, qu'il ne sèche pas, qu'il réussisse son examen, qu'il ait son diplôme, et surtout, qu'il ne s'écoute pas quand il avait envie de rester au lit, parce qu'il le ferait tout le temps, sinon.
Mais qu'est-ce que vous voulez ? Louis sentait le regard de Harry lui brûler le dos alors qu'il était redressé sur un coude. Il n'en n'avait rien à foutre de son cours du matin, et il voulait rester avec Harry. Et par dessus tout, il avait dix-neuf ans. Il savait comment il devait agir, mais ce n'était pas pour autant qu'il le faisait. Il avait dix-neuf ans, et il aurait le temps d'être raisonnable. Plus tard. Pour l'instant, il voulait juste être un peu con, et rester dans son lit avec Harry au lieu de passer deux heures en amphi.
Alors sans pour autant se retourner, il se recoucha sur le matelas, la sonnerie à présent éteinte. Il ne regarda pas Harry, mais il l'entendit pousser un petit cri de joie, et s'approcher de lui. Il colla son torse à son dos et enroula son bras autour de sa taille, posa sa tête juste derrière la sienne. Il enfouit son nez dans ses cheveux, et Louis gloussa en posa ses mains sur les siennes.
- Juste le premier cours, hein, murmura-t-il.
- Mh mh, répondit Harry avec un sourire dans la voix. De toute façon, je ne te laisser...
Un coup à la porte le coupa. Louis soupira, n'ayant pas envie de se lever, mais Harry annonça avant qu'il ne puisse bouger :
- Reste là, j'y vais.
Louis sourit, et quand Harry se détacha de lui, il se tourna pour le regard se lever. Ses yeux dévalèrent ses épaules baignées de soleil, son dos fin, la courbe de ses fesses, ses cuisses légèrement musclées et ses genoux arrondis. Harry récupéra son boxer, qui avait fini sur le sol, l'enfila, et alla ouvrir la porte.
Derrière elle se trouvait Niall, déjà habillé et coiffé, prêt pour aller en cours. Ou pour tirer Louis du lit. Peut-être qu'il ne les avait pas entendu crier, hier soir, alors qu'ils étaient tous les deux en pleurs, parce qu'il le même visage que la veille, alors qu'il confortait Louis. Un mélange d'inquiétude et de tendresse, autant que Niall puisse en montrer. Le blond ouvrit la bouche, mais en croisant le regard de Harry, il la referma avant de dire presque en soupirant :
- Bon, maintenant que tu es là, j'imagine que je n'ai pas besoin de le réveiller en hurlant pour le sortir du lit.
Harry s'appuya dans l'encadrement de la porte en répondant un non amusé alors que Louis détaillait ses boucles et son dos. Il vit Niall sourire en secouant la tête, et il reprit :
- Vous avez intérêt à fermer votre gueule, parce que les murs sont en papier et que je vous entendrais si vous faites quoi que ce soit.
Louis se mordit la joue pour ne pas rire en repansant à la façon dont Harry avait crié son nom la veille sans que Niall ne l'entende.
- Et Louis c'était la dernière fois que tu sèches !
- Oui maman ! répondit Louis.
Niall pouffa et dût partir, parce que Harry referma la porte en roula des yeux. Il prit bien soin de la fermer à clef avant de revenir dans le lit, en face de Louis, qui demanda :
- Tu disais ?
- Quoi ?
- Qu'est-ce que tu voulais dire quand je t'ai dit que je restais là que pour me premier cours ?
- Oh, fit Harry avant de sourire en coin. Je disais que je n'étais pas sûr de te laisser remettre tes vêtements, de toute façon.
Louis haussa les sourcils, souriant de la même façon que Harry. Le cours durait deux heures, mais de toute façon, il savait qu'il n'allait pas aller au suivant non plus, ce qui leur laissait la matinée complète. Alors il afficha un sourire moqueur, et grimpa sur le bassin de Harry en répondant :
- Pas si sûr.
Il l'embrassa à pleine bouche, et vu la manière dont Harry y répondit, tous les cours du monde pouvaient attendre.
✰
Bonjour à tous et à toutes ! Comment allez-vous ??
J'espère que ce nouveau chapitre plein de douceur vous aura plu ! Qu'en avez vous pensé ?
Profiter, parce que cette mignonnerie ne va pas durer...
A la semaine prochaine <33
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top