Capítulo 38
Léna DEL CASTILLO
Javier- Alors comme ça t'as essayé de t'échapper?
Sa voix rauque me parvient directement aux oreilles avant même qu'il n'ait franchit la porte de ma chambre qui jusque là était fermée à double tour, la raison étant ma tentative d'évasion raté. Oui j'avais essayé de m'enfuir mais j'avais aussi échoué lamentablement. Pour cause, j'étais descendu récupéré Tyler sauf que celui-ci était dans un sal état et tenait à peine debout. Tout avait été calculé minutieusement pour réussir cette évasion. Mais ça, c'était pour deux personnes ayant la capacité de marcher. J'avais oublié le petit détail qui est que Tyler ne bénéficie pas du même traitement que moi et donc il se fait maltraiter tous les jours dans l'espoir qu'il balance Idréne. Sauf que Tyler préférerait plutôt mourir que dire juste le plat que mon beau-père déteste.
Et bien sûr avec un Tyler semi conscient sur le dos, il n'était pas étonnant qu'on nous ai attrapé avant qu'on ne puisse atteindre le milieu du jardin. Mais je ne pouvais pas me résoudre à le laisser là, même s'il me l'avait demandé. Tout simplement parce qu'il m'avait sauvé la vie à plusieurs reprises mais aussi parce que je refuse d'avoir sa mort sur la conscience. Je sais très bien qu'ils le tueront si je ne suis plus là. Et puis Tyler est irremplaçable on ne peut pas le changer comme ça par une autre personne.
Je roule des yeux et me retourne dos à lui essayant de l'ignorer. Il fait le tour de mon lit et vient se mettre en face de moi.
Javier- Tu croyais aller ou comme ça hm? Toute seule t'aurais peut-être eu une chance, mais t'as décidé de jouer au héros et prendre un fardeau avec toi wow!
Je me retourne dos à lui. Il commence sérieusement à m'énerver.
Javier- Ne crois pas que tu vas réussir à partir d'ici comme ça pequeña. Et regarde moi quand je te parle!
Je me relève du lit pour me mettre en face de lui. Même s'il me surplombe de deux têtes, je n'ai pas peur de lui. S'il pense pouvoir m'intimider, il se fourre le doigt bien profond dans l'œil. Il esquisse un sourire et avance pour ne laisser que de petits millimètres nous séparer mais je ne flanche toujours pas. Mon regard ancré dans le sien.
Javier- Ohh tiens donc, parece que la niña no tiene los ojos fríos. (on dirait que la petite n'a pas froid aux yeux)
Moi- Tu ne me fais pas peur sal petite merde!
Je lui crache à la figure pour accentuer mes mots. Il esquisse un sourire et sort un mouchoir de sa poche pour retirer mon œuvre de son visage.
Je ne l'ai pas vu venir. Je me suis retrouvée sur le lit et je comprend alors qu'il m'a lui aussi, mis une claque du revers de sa main. Je sens un filet de sang couler sur ma joue. Je comprends alors en regardant sa main qu'il porte une bague à celle-ci. Il ne me laisse pas le temps de reprendre mes esprits qu'il entoure de cette même main ma gorge et y fait une petite pression.
Javier- Ne te méprends pas, c'est parce que j'ai besoin de toi pour attirer ton bastardo de père que tu es encore vivante. Mais rien ne m'empêche de te donner une bonne leçon. Donc à l'avenir, tache de t'en souvenir et tiens toi bien.
Il me relâche puis se redresse. Il se dirige vers la porte et avant de la passer, il lâche ses derniers mots:
Javier- Ne me mets plus en rogne lorsque je ne suis pas d'humeur tu pourrais le regretter, ceci n'était qu'un avant goût. Et je ne veux plus entendre que tu as essayé de t'échapper. Ce ne serait pas bon pour toi crois-moi.
La porte claque derrière lui et j'entends la clé tournée à deux reprises. Je suis encore une fois enfermée ici. Prisonnière comme les premiers jours. Ça fait déjà deux semaines que je suis là. Que nous sommes là. Et l'état de Tyler s'aggrave. Si nous ne sortons pas d'ici vite, il risque d'y laisser la vie. Comme Javier l'a dit, c'est moi l'appât. Tyler n'est qu'un cobaye à leurs yeux. Je m'en veux terriblement. Tout cela est de ma faute.
Je passe mon doigt sur ma joue qui picote. Le sang y est toujours présent. Je me rends à la salle de bain pour passer une serviette humide dessus afin de faire cesser le saignement. Ce n'est pas une petite blessure qui va me décourager. Je vais élaborer un autre plan qui sera meilleur!
Je m'observe dans le miroir. Je ne me ressemble plus. Je manque de sommeil parce je ne dors que sur une oreille et presque pas, on ne sait jamais ce qui va se passer ici. Des cernes ont trouvé leur place sous mes yeux et mes joues sont un peu plus creuses. Ma peau est devenu plus pâle. Si ma soeur me voyait elle piquerait une crise. Je soupire et ressors de la salle de bain. Martha est la avec un paquet dans les mains. Je fronce les sourcils en me demandant ce que ça peut bien être.
Martha - El señor está organizando una gala que se llevará a cabo esta noche. Le pide que use ese vestido señorita. (Le maître organise un gala qui aura lieu ce soir. Il demande à ce que vous portiez cette robe mademoiselle.)
Moi- Er si je ne veux pas y aller?
Martha- No creó que sea una opción viable señorita. (Je ne pense pas que cela soit une potion envisageable mademoiselle.)
Quel culot! Il ne paie rien pour attendre celui-là!
Lorsque j'ouvre la fermeture éclair du paquet que tenait Martha, ma surprise est énorme : une robe blanche longue me fait face. Elle est sublime, un décolleté plongeant l'accompagne ainsi qu'une traîne. Si Idréne me voyait dans cette robe il péterait un câble c'est sûr.
Cette soirée promet...
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