Janvier-Maria 10 : l'acquisition du précieux ticket

Avant de commencer ce chapitre, je tiens à dire un truc : si une histoire vous plais ou un truc vous gêne : BAH COMMENTER ! Ça me stresse de voir 85 vues alors qu'il y en que 2 qui se manifestent >:000 Je prend tous les avis en comptent. Bref, je vous laisse avec notre J-M !

Ce jour-là, Janvier-Maria battu un record de rapidité : en cinq minutes, elle prit sa douche, remis sa combi de kayak, se lava le visage et les dents, se coiffa (bon pouvons-nous vraiment appeller sa coupe "coiffée" ?), chaussa ses Stan Smith®-qui était au passage sa seule et unique paire de chaussure-, prit son sac et dévala les escaliers d'une manière presque inquiètante ; elle alla si vite et penché qu'on aurait dit un missile portant un sac à dos Happy Meal®.

Arrivé en bas, Pascal, de la boutique CHEZ PASCAL, leva les sourcils d'étonnement quand Janvier-Maria passa devant sa boutique sans s'arrêter, et pire ! sans tourner la tête.

Il était désormais 8h37 et la gare était encore loin. Bien décidée à ne pas rater le train de 9h, elle redoubla, malgré son essouflement, d'effort et arriva à la gare à 8h56.

Sans même prendre un instant pour reprendre son souffle, Janvier-Maria se dirigea à grand pas en direction du guichet, qui, par chance, n'avait personne.

-BON-JOOOOUUUUUUUUR, salua Janvier-Maria, en pleine effort pour reprendre une respiration normale.

-Bonjour mademoiselle, répondit cordialement celui-ci. Que voulez-vous ?

-UN BILLET ! s'écria JM comme une évidence, POUR PARIS !

-Très bien. Alors..commença t-il en cherchant sur son bureau, le prochain est Dans..2minutes. Mais l'autre est dans...

-Le 2 minutes là !! le coupa net Janvier-Maria. C'est parfait !

Elle commença à sortir de son sac sa tirelire quand, de sa voix mielleuse et calme, Pierre(c'était écrit sur son badge) informa notre héroïne d'une terrible nouvelle :

-Les trains n'embarquent plus de passagers 3 minutes avant le départ, navré.

Pendant quelques secondes, Janvier-Maria se déconfit sur place, avant de rétorquer :

-MON CUL C'EST DU POULET !

-Comment ?

-Vos trains sont toujours en retard !

-Pas toujours, répondit-il, d'une voix qui se voulait calme.

-VOUS ME FAITES PERDRE MON TEMPS. ALLEZ, filez-moi le ticket j'ai l'argent, il part dans une minute.

-Vraiment désolé, mais je ne peux pas.

-OH QUE SI VOUS LE POUVEZ. LE TICKET, MAINTENANT.

-GISELLE APPELLE LA SÉCURITÉ YA UNE GAMINE QUI EST FOLLE ELLE ME BRENDIT SA TIRELIRE COCHON SOUS LE NEZ EN ÉCHANGE D'UN BILLET ! s'exclama Pierre à l'attention de Giselle, sa collègue dont le guichet se trouvait devant le sien.

-Pas d'soucis Pierre, répondit-elle du même ton que si on lui avait demander comment elle allait.

Alors que Gisèlle se tournait vers le microphone, une annonce rettentit bien fort dans les haut-parleurs :

-VOTRE ATTENTION, S'IL VOUS PLAIS. LE TRAIN NUMÉRO 43008 À DESTINATION DE PARIS EST EN RETARD DE 10 MINUTES. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION.

Et c'est à contre-cœur que Pierre tendit le ticket à Janvier-Maria en lui souhaitant un agréable voyage.

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