Elle... M'aime ? Je suis... L'homme qu'elle aime ? Je... Elle s'est sûrement trompée, ses pensées n'étaient pas claires ou... Si ?

Je secoue la tête et sors des toilettes. Je retourne m'asseoir sur le siège lorsque mon téléphone sonne.

Conversation téléphonique

Inuyasha: Allô ?

Sango: Inuyasha ! Est-ce que tu l'as retrouvée ? Qu'est-ce que tu disais par "en danger" ?!

Miroku: Passe-moi ça et calme-toi. Allô, Inuyasha ?

Inuyasha: Euh... Venez, on est à l'hôpital, je vous envoie les coordonnées.

Sango: Quoi ?! L'hôpital ?! Qu'est-ce qui lui est arrivé ?!

Inuyasha: Je vous expliquerais lorsque vous serez ici...

Sango: D'accord...

Fin de la conversation téléphonique

Je leur envoie les coordonnées et les attends en regardant dans le vide.

"Inuyasha !! Sango se précipite sur moi.

- Vous...

- Où est-elle ?! Qu'est-ce qu'elle a ?!

- Laisse-le respire et parler, Sango... Il ne va pas bien..."

Je le remercie d'un regard reconnaissant et leur raconte ensuite ce qu'il est arrivé. Ils me regardent les yeux grands ouverts et Sango se met à pleurer.

"Monsieur, la police. Annonce une infirmière. Je lève les yeux.

- Vous êtes celui qui l'a trouvée ? Demande un policier, J'acquiesce. Nous allons ouvrir une nouvelle enquête, pour trouver ce meurtrier.

- D'accord et je suis censé faire quoi ?

- Répondre à nos questions et c'est tout.

- Ça me va alors."

Ils m'emmènent et je dis à mes amis:

"Prevenez-moi si elle se réveille ou quelque chose du genre.

- Promis." Disent-ils en cœur, avec un regard compatissant.

Je me demande d'abord pourquoi Sango me regarde comme ça, mais je me souviens que Miroku m'a balancé.

Je vais avec les policiers au poste de police pour recueillir mon témoignage.

"Est-ce que la porte était verrouillée ?

- Non.

- Les fenêtres ouvertes ?

- Je n'ai pas regardé. J'étais trop absorbé par sa sécurité.

- Avez-vous rencontré sur votre chemin quelqu'un de suspect."

Je réfléchis quelques temps.

"Hm... Je n'y ai pas fais spécialement attention sur le moment, mais c'est vrai que quelqu'un est descendu les escaliers juste avant que je n'entre dans son appartement.

- Et avez-vous vu son visage ?

- Non. La personne portait une capuche.

- D'accord..."

Ils me posent encore plusieurs questions puis me relâchent et me disent de rentrer chez moi pour dormir.

Comment dormir alors que la personne dont je suis amoureux est sur le point de mourir ou... Est déjà morte ?!

Je rentre chez moi et allume la lumière.

Dire que je venais juste de me disputer avec elle...

Mon cœur se serre et se brise un peu.

"Quel idiot je suis... Les derniers mots que je lui ai dit sont des insultes... Je ravale mes larmes. Kagome, reviens-moi..."

Mes yeux ne supportent pas la pression. Ils lâchent prise. Les larmes coulent sur mes joues sans que je ne puisse rien faire. Je n'essaye même pas de les sécher.

"Kagome... Je suis désolé... Excuse-moi et ne meurs pas... Je ne pourrais pas le supporter..."

-Deux jours plus tard-

J'attends qu'elle se réveille avec mes amis et sa famille.

J'ai l'impression d'être un étranger... Entre son frère qui pleure dans les bras de sa mère, son grand-père qui essaye de le consoler et de lui-même contrôler ses larmes.

Je n'ai pas l'impression de bien la connaître. Je me rends compte que je ne l'ai pas connue si longtemps que eux et que je n'ai aucun droit de lui ordonner de revenir parce que je me sens mal.

"Madame Higurashi ! S'est écriée Sango en voyant la mère de Kagome.

- Sango... Tu vas bien depuis le temps ? Lui a-t-elle demandé.

- Oui ! Mais est-ce que vous vous souvenez du meilleur ami d'enfance de Kagome ? Elle a foncé les sourcils.

- Un peu... Pourquoi ?

- On l'a revu !

- C'est bien.

- C'est lui ! A-t-elle dit en me pointant du doigt. La mère de Kagome ouvre grand les yeux.

- Bonjour...

- Tu as beaucoup changé !"

Nous avons discuté ensemble assez longtemps même si je voyais qu'elle m'en voulait. Elle doit sûrement savoir les sentiments que Kagome avait envers moi...

Les policiers ont avancé sur leur enquête pour trouver le coupable.

-Deux jours plus tard-

Les policiers ont trouvé le coupable. Enfin plutôt la coupable. C'est Ayame, la petite amie de Koga et son motif est horrible...

Apparemment, Koga ne faisait que parler de Kagome, étant amoureux d'elle. Il laissait apparemment Ayame de côté et ça la rendait jalouse. Elle a donc cherché à se venger... C'est pour ça que les personnes qui ressemblaient à Kagome étaient seulement touchées.

Elle a tout avoué de son plein gré mais je lui en veux toujours. Ce n'est pas de la faute de Kagome si Koga était amoureux d'elle. Ayame n'avait pas à de venger sur elle... Elle est actuellement entre la vie et la mort et c'est de sa faute. Je ne peux pas lui pardonner.

Ayame a été envoyée en prison. Car elle a fait plus de dix victimes mais aucune n'est dans un état comme celui de Kagome... Sauf une qui est rescapée de justesse, toutes les autres sont décédées...

En parlant de Kagome, je vais souvent la voir, j'essaye de la surveiller et de lui parler malgré son inconscience. Même si je sais que ça ne sert à rien... Les infirmières ne me disent rien, sûrement parce que elles risquent de se faire renvoyer...

Je suis entrain de tenir la main de Kagome dans sa chambre, juste avant sa dernière opération qui va tout décider, si elle revient chez nous ou si elle rejoint les cieux.

"Monsieur, nous allons y aller...

- D'accord... Mais s'il vous plaît, sauvez-la, prenez tout mon argent si vous en avez besoin mais je vous en prie... Faites la revenir... Les suppliais-je.

- Nous allons essayer. Me répond l'infirmière en souriant.

- Merci..."

Je lâche sa main et son lit se fait emporter.

Tâche de te battre, Kagome. Si tu ne reviens pas, je te rejoindrai, promis...

Je leur fais au revoir d'une main et l'infirmière me sourit, confiante.

-Un jour plus tard-

Je suis entrain de jouer de la guitare, assis sur la banquette du piano, là où elle s'asseyait tout le temps...

J'ai pris l'habitude de beaucoup faire ça, ces derniers jours... Comme si son esprit était à mes côtés et m'aidait à tenir le coup et à jouer.

"Inuyasha !! Crie Sango.

- Quoi ? Je lève les yeux vers elle.

- Elle... Elle...

- Elle, quoi ? Demandais-je.

- Elle a ouvert les yeux !!"