26/12 - Margaux

- Qu'est ce que c'est ces conneries ? Tu as un troisième ventricule ?

Voilà les paroles que Sarah allaient prononcer un peu plus tard dans la soirée. Mais pour le moment, cette dernière n'était pas encore arrivée, Lyssandre et Sept mettaient la table et je les regardais, emmitouflée dans une couverture sur le canapé. J'avais eu une petite crise dans la soirée et les garçons ne me laissaient même pas me lever. J'en étais pour l'instant bien incapable de toute façon. Je regardais Septimus en songeant à quel point il avait changer ses derniers mois. Le fantôme du dieu de la mort le hantait toujours, il ne s'en débarrasserait sûrement jamais. Mais ces yeux brillaient, et ses dons servaient le bien.

Une longue conversation avait suivit les révélations d'avant son anniversaire. Il nous avait lister les talents qui font de lui Septimus. La surprise passée, cela nous redonnait de l'espoir. Les fêtes nous accordaient un dernier répit avant la grande bataille.
Septimus croisa mon regard et ajusta l'écharpe rouge qu'il portait au cou.
Nous lui avions offerte pour son anniversaire. Ses yeux verts fatigués s'étaient écarquillés et il avait touché l'étoffe comme si le vêtement allait se détricoter sous ses yeux. Il n'avait pas su quoi dire, il était redevenu muet le temps d'une soirée. Muet mais pas insensible, il avait beaucoup pleuré, silencieusement. Les larmes coulaient sur ses joues sans qu'il ne les retienne. Et le lendemain matin, un peu remit de ces émotions, il m'avait pris dans ses bras, naturellement, et nous avait remercié. Il semblait s'éveiller comme une marionnette devenant un vrai être de chair et de sang.

- Je ne savais pas quelle était ta couleur préférée. Je suis contente qu'elle te plaise. Avais-je dit en lui rendant son étreinte.
- Je n'avais pas de couleur avant. Maintenant ça sera le rouge.
- Tu m'en vois ravie.
- Et toi ? Avait il demandé.
- Et moi ? Répétais je.
- Quelle est ta couleur préférée ?
Instinctivement j'allais répondre le mauve, mais les mots semblaient faux à présent.
- Le vert clair.
- Comme celui des bourgeons du printemps, demanda-t-il en desserrant son étreinte.
- Heu... oui, confirmais-je en croisant son regard. Oui, bien sûr, comme les bourgeons.

Je baillais et resserrai la couverture autour de mes épaules. Sarah devait arriver pour fêter noël d'ici quelques instants, avec un nouvel ami, qui n'avait personne avec qui le fêter non plus. Septimus étant à peine reconnaissable sur l'avis de recherche qui passait aux informations, nous étions peu inquiet. Sarah avait déjà tâter le terrain concernant sa position envers l'Élite et les injures qu'il lui avait adressé finir de la convaincre. Et Septimus allait modifier légèrement son apparence pour cacher ses yeux verts en des yeux bleus.
La situation était stressante, nous allions nous entraîner dans quelque chose de complètement fou. J'étais de plus en plus malade, le climat extérieur était de plus en plus anxiogène. Et pourtant je ne m'étais jamais sentie aussi bien qu'en ces instants.

Je souris en le regardant et il croisa mon regard, une pile d'assiette à la main, et m'interrogea :
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Rien, ne t'inquiète pas.
- Tu souris alors ce n'est sûrement pas négatif.
- Non ça ne l'est pas. Je réfléchissais simplement à nous.

Lyssandre se mit à tousser et posa un peu violemment les couverts sur la table.
- Pardon ?
- À nous tous ! Précisais-je, voyant ce que Lyssandre avait mal compris. Beaucoup de chose ont changé.
- Mmm...

Je ris en voyant la mine déconfite de Septimus qui n'avait rien compris. Mon téléphone sonna, et la musique interrompit là nos réflexions.

« Hallo ma biche, l'interphone est toujours en panne ! On est devant avec Xav. Encore merci de l'avoir invité. Noël seul ça craint. »
« Pas de soucis Sarah, Lyssandre va vous ouvrir. »

Mon frère prit les clefs et sortit. Je me redressais que le canapé et me frottai les yeux.

- Tu ne veux pas rester coucher un peu plus longtemps ? Tu es encore pâle. Demanda Septimus.
- Ne t'inquiète pas, je vais aller me recoiffer un peu, je dois avoir les cheveux tout ébouriffés, le rassurais-je en me pinçant un peu les joues pour leur donner un peu de couleur.

Être assise au bord du canapé me donnait déjà le vertige. Septimus me fit signe de ne pas bouger et revint de la salle de bain avec un élastique et un peigne. En quelques secondes il me fit une tresses rudimentaires mais qui me permettait de ne pas ressembler à un porc épique.

- Merci. Où as tu appris à faire des tresses ?
- Je coiffais ma sœur avant... avant.

Je serai sa main quand on entendit des pas dans les couloirs. Il changea d'apparence pour celle que nous avions convenu avec Sarah, des cheveux légèrement plus clairs et des yeux bleus pour tromper le nouvel arrivant, au cas où. Il allait ranger le peigne quand nos invités passèrent la porte.

- Joyeux Noël tout le monde ! Criait Sarah en levant les bras.

Le garçon derrière elle portait un sweat mauve avec des fleurs brodés au niveau du coeur, des cheveux bouclés et bruns lui tombaient un peu sur les yeux, camouflant des yeux en amendes d'un bleu très pâle.

- Joyeux Noël ! Merci beaucoup de m'avoir invité. Je ne connais pas grand monde dans cette ville. Tenez, dit il en s'agenouillant devant moi, un bouquet de fleur blanche à la main. Je m'appelle Xavier, enchanté.

Il respirait la joie et la légèreté en apparence. Mais sous son masque souriant se cachait des cernes qui rivalisaient sans peine avec celle de Septimus, son visage était déjà marqué par le sérieux et les inquiétudes. Il émanait néanmoins de lui un caractère chaleureux et je me sentis immédiatement à l'aise à ses côtés.

- Enchanté Xavier. On peut se tutoyer, on doit avoir le même âge. Merci beaucoup pour les fleurs elles sont magnifiques.

Le prénom et la description, ajoutées aux fleurs me rappelaient quelque chose. Mais c'est quand Septimus revint de la salle de bain que l'évidence me sautait aux yeux.

- Xavier ?
- Lui même enchanté. Dis il en se tournant vers Septimus. Il allait lui tendre la main mais interrompit son geste. 001 ?

Septimus laissa tomber sa couverture et franchit rapidement les derniers pas qui les séparaient. Il prit Xavier dans ses bras et le serra contre lui. Ce dernier, la surprise passée, ferma ses bras, entourant Septimus. On aurait dit deux survivants qui pensaient ne jamais se revoir. Ce n'était peut être pas si éloigné de la réalité.

- Je m'attendais à du changement, mais à ce point... Joyeux Noël mon ami.
- Joyeux Noël Xavier.

Quand les deux anciens se séparèrent, j'aurai jurer voir une larme sur la joue de Xavier. La main sur l'épaule de Sept, il l'examina de la tête aux pieds.

- Tu as changé.
- Toi aussi.

Ils se fixèrent dans le blanc des yeux quelques secondes et je devinais qu'ils conversaient par télépathie.

- Fais chier, Jura Xavier. On va devoir encore changer le plan. On était pas censé se voir.
- Peu importe, on a d'autres cartes à jouer maintenant. Le regard de Septimus croisa doucement le mien.
- Tu es bien flexible. C'est un changement agréable.

Sarah attrapa Sept et Xavier par les épaules.
- Bon, heureusement que mon père aime les fleurs, sinon jamais j'aurai vu sa bouille de labrador qui allait passer les fêtes seul. Il travaille chez le fleuriste de la place de la Gare, c'est là qu'on s'est rencontré.
- Oui, c'était il y a deux mois. Confirma Xavier.
- Donc chouette retrouvailles les garçons ! Mais on ne parle pas de l'Elite ce soir ! C'est Noël ! On aura tout le temps de se prendre la tête dans le prochain mois.

Les deux hochèrent la tête et Sarah claqua des doigts et déposa trois petits paquets cadeaux sous le petit ficus qui nous servait de sapin.

Lyssandre entraîna les garçons en cuisine, et Sarah vint s'assoir sur le canapé à côté de moi.

- Joyeux Noël ma biche, dit elle en m'étreignait doucement.
- Joyeux Noël Sarah.
- Rien de nouveau dans tes analyses ?
- Je passe de nouveaux examens dans deux jours. Grâce à Sept on sait peut être d'où vient le problème.
- Il s'est projeté ? Il peut te guérir ? Pourquoi on y avait pas pensé avant.

Je secouai la tête. Je décidai de parler très vite avant qu'elle ne m'interrompe.
- Non, il ne peut pas. Le problème vient de mon troisième ventricule. Sept a à peine le temps de l'apercevoir, quand il se projette avant d'être repousser. Mon talent empêche sûrement l'imagerie d'atteindre le troisième ventricule. Il bat trop vite et rejette tout. Une sorte de tachycardie peut être.

Les yeux bruns de Sarah s'écarquillèrent, faisant ressortir les paillettes brunes de son maquillage. Je n'ajoutais rien le temps de lui laisser digérer. Après des secondes qui me parurent une éternité, elle articula :

- Qu'est ce que c'est ces conneries ? Tu as un troisième ventricule ?

J'hochai la tête.

- Et bah ça alors ... c'est... ça pourrait être chouette, puisque tu as toujours voulu avoir un talent, mais dans le cas présent ...
- Dans le cas présent, c'est autant une bonne qu'une mauvaise chose, confirmais-je.

Sarah restait sans voix, et je pouvais lire le désarroi et la peur dans ses yeux. Nous étions toutes deux dans le même cursus universitaire, et nous savions que les rares pathologies du troisième ventricule cardiaque que nous connaissions, se terminaient rarement bien.

Je posai ma main sur sa joue.
- Allons ma belle, c'est noël. Ne pensons pas à ça ce soir d'accord ? Et puis il y a Septimus, tu sais bien qu'il ne laisserait tomber aucun de nous.

Sarah hocha la tête, c'était rare de la voir muette. Les garçons revinrent au salon et déposèrent les plats sur la table. Septimus croisa mon regard et le silence de Sarah et me fit un léger sourire qui me surpris.

Sarah secoua la tête comme pour chasser les mauvaises images et repris sa joie habituelle, mais elle ne savait masquer ses émotions. Aussi, Lyssandre ou même Xavier avait compris qu'elle était préoccupée.

- Ouvrons les cadeaux avant de manger ! Proposa-t-elle. Ça sera peut être un peu froid mais j'ai hâte d'ouvrir les cadeaux.  Tous au ficus !

Lyssandre se laissa tomber au sol. Et Sarah me tendit un paquet vert, sur lequel mon prénom était noté avec une calligraphie si régulière que ma première pensée me fit croire à un tampon. Elle tendit un paquet bleu a Septimus et prit un orange avec son nom. Lyssandre se servit lui même dans la pile et je m'excusais auprès de Xavier de ne rien avoir pour lui.

- Un foyer et un repas de noël en bonne compagnie, c'est bien plus que je n'en demande, dit il en balayant mes excuses d'un revers de main.

Septimus ouvrit le paquet et y trouve un téléphone, il interrogea Sarah du regard. Celle ci était en train de passer des jolis cordons de lunettes en perle aux branches de sa monture. N'importe qui penserait que c'était la mode il y a pas moins de deux siècles, mais Sarah aimait les trucs vintages.
- C'est mon vieux portable, il marche encore plutôt bien, j'ai fait changer la batterie. C'est pas top mais comme tu n'en avais pas, c'est mieux que rien. Il est chargé, mon numéro, celui de Margaux et de Lyssandre sont déjà dedans. Envoie nous un message qu'on ait le tien.

Il avait encore du mal à réagir aux cadeaux. Il regarda le téléphone avec les yeux émerveillés d'un enfant. Il remonta l'écharpe rouge sur son menton et la remercia vivement. Xavier vint s'assoir à côté de Septimus et après réussi a l'allumer, il entra aussi son numéro dans l'appareil, sous le surnom de « Tim ». Septimus nous envoya un message chacun, et nous l'enregistrons sous le même pseudonyme.

Lyssandre observait la figurine de super héros avec grande attention. Après les avoir tous regardé attentivement ouvrir leurs cadeaux, je posai les yeux sur les trois paquets à côté de moi. Je commençais par celui de Sarah avec le papier vert.

En l'ouvrant je tombais sur une petite chaîne, avec un pendentif en forme de coeur vert. Il était mignon, on aurait un peu dit un cadeau d'adolescent. Je cherchai Sarah du regard mais elle rigolai avec Lyssandre. J'étais soulagée de la voir s'amuser. J'accrochais le collier à mon cou, et l'observa quelques secondes avant de chercher ce même verts dans les yeux de Septimus, mais il essayait une veste que Lyssandre et moi lui avions achetée. Seul Xavier me regardait, avec douceur, et je lui rendis son sourire. Il s'approcha de moi et s'assît à mes côtés sur le canapé.
Le deuxième paquet contenait un jolie pull violet à col roulé, que je devinais étant aussi de Sarah. Et le dernier était un gros lot de surligneurs de couleurs pastels, de la part mon frère. Il croisa mon regard et leva un pouce.

- Là tu en as pour un moment.

Je souris. On était bien, là.

- Fais voir ton collier ? Me demanda Xavier.

Je lui montrai de plus près.

- Je me demande comment Sarah a su que c'était ma nouvelle couleur préférée. Ça ne fait pas longtemps que je m'en suis rendu compte. C'est la couleur des bourgeons. Avant j'aimais surtout le violet, d'où la couleur du pull. Septimus a du lui dire
- Il est très mignon. Même si un peu enfantin, peut-être, dit il hésitant.
- Je le trouve vraiment très beau.

Je me levai pour aller les remercier et Lyssandre ouvrir un dernier paquet qui contenait une boule à neige avec un ours polaire, son animal préféré. Il haussa un sourcil et je cherchais le regard de Sarah. Elle s'approcha de moi et je lui demandai au même moment qu'elle me posa la question :

- Merci beaucoup Sarah, je les adore. Le pull est parfait. Comment tu as su pour le vert ?
- Merci ma biche pour les cordons et les baguettes décorées. Je ne sais pas si je mangerai avec, elles sont trop belle.

On se regarda quelques instants. Je ne lui avais pas offert de baguettes décorées, et elle ne m'avait pas offert le collier, quand elle me confirma qu'elle ne savait pas que je préférais le vert, maintenant.   Xavier souffla avec un grand sourire ému.

- J'en étais sûr.
- Septimus ? Appelais-je

Il leva la tête de son écharpe pour me regarder. Je montrai le collier et il hocha la tête. Lyssandre comprit alors en regardant la boule à neige, et Sarah aussi. Mon nez me piquait, il pique toujours avant de pleurer. C'est toujours le premier signe.

Lyssandre posa la question qu'on se posait tous.
- Comment ?
- Je donne un coup de main à la supérette. C'est un couple de personnes âgées, alors je les aide pour rentrer les livraisons.

On se regardait tous. J'étais terrifiée par l'idée qu'il se fasse reconnaître, même s'il ne ressemblait plus à son ombre. Lyssandre semblait perdu. Sarah était touchée. Mais c'est ce que les yeux de Xavier me transmettait qui fit couler mes larmes. La fierté, il était juste tellement fier de Septimus. Nous allions passer à table. J'avais besoin d'air.

Attrapant une couverture, j'ouvris la porte vitrée pour rejoindre le balcon. Sûrement encouragé par Sarah, Xavier ou mon frère, Septimus me suivit.
Je restai silencieuse et il ne brisa pas le silence.

- Tu sais, commençais-je, parfois c'est dur d'être avec toi. Ce n'est pas pour te jeter la pierre, ne t'inquiète pas. C'est juste que tout est si compliqué. Tu as vécu tellement de choses, tellement dures, que tu dois tout apprendre. Tout est tellement instable, aléatoire. Alors je n'attends rien, tu sais. Et pourtant, tu continues de nous surprendre.

- Tu préfères que je m'en aille ? Demanda-t'il.

- Parfois je me dis que, si tu n'étais pas là, tout serait plus simple. Disais-je sans oser le regarder.

- Je comprends.

Sa voix semblait effacée. Il enleva ses coudes de la rambarde, et s'apprêtait à rentrer. Comme la dernière fois, j'eus la terrible impression que s'il partait, j'allais le perdre.

J'attrapai son vêtement avec ma main, mais elle glissa. Il la sentit néanmoins, et se retourna.

- Les choses seraient plus simple si tu n'étais pas là, mais c'est toi qui arrange tout. C'est grâce à toi que les choses vont si bien, tu as fais changer tellement de choses. Les choses les plus simples ne sont pas toujours ce qu'il y a de plus beau. Alors ce n'est pas grave que se soit compliqué ! Et toi...Tu ne te défends jamais. Tu...
- Ce n'est pas nécessaire, m'interrompit-il.
- Si, tu mérites d'être bien traité, d'être heureux.
-  Margaux ...

Mais cette fois c'est moi qui l'interrompit, de manière indirecte en me tournant vers lui, envelopper dans la couverture.

- Tu pleures.

Ce n'était pas une question. Il s'approcha et je me glissais contre lui.

- Je ne veux pas que tu partes. Je ne veux pas, que tu t'en ailles Septimus.

Il referma ses bras sur moi et me tint serrée contre son cœur. Je pleurais encore un moment.

- Je ne veux pas partir non plus.

Il faisait froid, mais dans ses bras j'étais à l'abri. Une goutte d'eau sur ma joue, il pleurait.

- Reste avec moi, demandais-je.
- Je reste. Confirma t'il.

Il ne neigeait pas, nous n'étions pas à la montagne, ni sur le bord d'une falaise, ou une magnifique plage de sable, ni sur le bord d'une gare. Nous étions sur un balcon, d'un immeuble classique.
Nous ne faisions pas noël avec une grande famille et une énorme dinde. Nous avions notre petite famille de coeur, entassé dans notre salon à nous attendre, autour d'un poulet et de pommes de terre. Mais nous étions si bien. Je me sentais aimée et j'aimais profondément.
Avec Septimus qui ne me lâchait pas. Je restais bien contre lui, un coeur vert entre nos deux coeurs.
Avec un apprenti fleuriste et une fille de pompier qui chuchotaient à mon frère, ours polaire, de nous laisser tranquille.

Tout était compliqué. Peut être que tout ne se finirait pas bien pour eux. Mais pour l'instant on était juste heureux. Pour ne pas les faire attendre, nous nous séparions et je croisais ce vert que j'aimais tant. Je me sentais aimée, et j'aimais profondément.

Alors, dans le temps qu'il me restait, je ferrai tout pour que le leur soit long et heureux.

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Nda :
Bonsoir ! Chapitre un peu long, mais j'espère que ça vous aura plu quand même !
Très irréguliers sur le chant du destin mais c'est une histoire plus compliquée à écrire sur certains points que Cavalier d'argent, à cause des caractères des personnages et des émotions qui ne permettent aucunes erreurs.

Petite parenthèse, sur le compte Instagram _esalune_ donc Esalune comme mon pseudo, vous avez quelques dessins des personnages et même des réels. Si ça vous tente aller jeter un coup d'œil.

Sur ce ! Coeur sur vous et à très vite ❤️

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