04/12- Margaux

Je repoussais ma chaise et jetai le bouquin de médecine par terre. Mes larmes s'étaient arrêtées de couler depuis la veille. Je ne devais plus avoir d'eau dans le corps. Septimus n'osait plus croisé mon regard, il se faisait tout petit. Nous n'avions pas échangé un mot depuis la veille. C'était la fin de l'après midi et je ne supportais plus le silence.

- Septimus !

Il sursauta.

- Je crois qu'il est temps qu'on ai une conversation au sujet de tous ça tu ne crois pas ?

Il se leva et se mit à marcher dans la pièce.

- Tu as raison. Je répondrais à toute tes questions si tu veux. Tu as le droit de savoir. Promit-il.

Je refusais de pleurer. Pourtant le noeud montait dans ma gorge. J'aimerai être en colère et hurler contre lui mais je n'y arrive pas. Je n'ai rien dit à Sarah encore à propos de hier, juste que Septimus m'avait accompagné à l'hôpital parce que j'étais mal. La première question qui me vint à l'esprit était la plus simple.

- Quel est ton pouvoir ? Demandais-je.

Il s'arrêta de marcher. Et mis les mains dans les poches du jean de mon frère. Il me répondit les yeux clos.

- C'est la question la plus simple mais la plus complexe. C'est de celle ci que dépends toute les autres. Comment expliquer ça ? Je peux me projeter dans le corp des autres et en faire ce que je veux. C'est ainsi que je peux avoir un droit de mort sur chaque individu.

- Je ne comprends pas. Avouais-je.

Il prit un sweat qu'il me tendit.

- Mets le et allons sur le balcon.

Nous sortions et il me tendit la main. Je la saisis me demandai où il voulait en venir.

- Quel partie du corps souhaiterai tu voir fonctionner, Margaux ? Demanda-t-il.

- Le cerveau.

- D'accord. Tu vois la dame avec la doudoune rouge sur le trottoir d'en face ?

- Oui. Où veux-tu en venir ? M'interrogeais-je.

Je cherchais à croiser son regard mais je ne vis que ses yeux se voiler.

Et soudain le monde tourna et l'environnement fut bouleverser. Il n'y avait plus rien autour de moi.

« Concentre toi sur ma main. On ne peut que se voir soi en projection mais je suis là. »

« Septimus on est où là ? »

« Dans le cerveau de la dame à la doudoune rouge. Tu comprends mieux maintenant ? Toi tu ne pourrais rien toucher, mais moi, c'est mon don. Je peux y faire ce que je veux. Je pourrais très bien déconnecter les deux neurones que tu as devant toi si l'envie me prenait. »

« Ne fait pas ça. » Ordonnais-je.

Tout ce remît à tourner et une fraction de seconde plus tard j'étais de nouveau sur mon balcon avec Septimus.

« Je n'en ai jamais eu l'intention. »

Nous rentrons. Je m'assieds sur le canapé. Septimus restait debout après avoir fermé la baie vitré.

- Comment as tu plongé mon frère dans le coma ?

- Je ai demandé à son corps de dormir jusqu'à ce que je le réveille. J'avais onze ans et encore trop peu de connaissance en médecine pour faire quelque chose de vraiment médicale.

- Ils voulaient que tu le plonges dans le coma ?

- Non.

Je me relevais et criai :

- Alors pourquoi tu l'a fais ?

- Ils voulaient que je le tus.

Mon corps entier se paralysa. Sa réponse était aussi aiguisée qu'une lame de rasoir.

- Pourquoi ne l'as tu pas tué ? Demandai-je.

- Peut être aurais-je du, mais j'avais onze ans et je n'ai pas pu. J'étais encore un peu éveillé. C'est ce jour là qu'ils ont détruits ce qu'il restait du petit Septimus. Dit-il d'une voix trahissant sa colère.

Septimus était le Dieu de la mort, pourquoi n'avait il tout simplement pas neutralisé les pouvoirs de ses tortionnaires.

- Si tu as suivis la démonstration de mon pouvoir, tu saurai qu'il a une limite absolument terrifiante. C'est cette limite qui boucle tout ton raisonnement muet.

- Tu sais lire dans les pensées ? L'interrogeai-je surprise qu'il est déduit mon raisonnement à partir de rien du tout.

Il haussa les épaules.

- Je peux, ce ne sont que des signaux électriques. Mais ce n'est pas ce que je te proposais.

J'essayais de me refaire le film pour trouver la limite du pouvoir de Septimus. Je secouais la tête, ne séchant pas du tout où il pouvait en venir.

- Je te donne un indice. Pourquoi le dieu de la mort aurait il eu besoin de se déplacer à chaque fois pour abattre sa cible ? M'éclaira-t'il.

- Parce qu'il a besoin de voir sa victime. Dis-je comme ayant eu une illumination.

- Exactement, avoua-t'il. Quelle limite peut on y associer ? Comment cela se fait il que je n'ai jamais neutraliser mes tortionnaires ?

- Ils se tenaient hors de ta vue. Comprenais-je.

Septimus se laissa tomber sur le sol.

- Jusqu'à ce que je sois endormi, ils sont rester hors de ma vue. Ensuite je n'avais aucune envie de m'en prendre à eux. Parce que je n'étais plus rien. L'arme de l'Élite ca te parle ? Je n'étais plus que ça. Une machine sans émotions et sans volonté.

Je sentais par avance que j'allais regretter ma prochaine question.

- Comment t'ont-ils brise ?

Il retira le sweat et le tee shirt qu'il portait. Je fermai mes yeux par pudeur avant de me rendre compte du ridicule de mon geste. J'aspirais à une carrière de médecin. J'ouvris les yeux, il était dos à moi. Son dos était constellé de minuscule cicatrice blanche.

- Ils t'ont torturé.

- Ils ont aussi essayé de me tuer. Mais je ne peux pas mourir. La mort ne veut pas de moi pour une raison simple. J'ai le droit de vie ou de mort sur quiconque sur cette terre. Alors la mort me ferme les portes de son royaume. Quand ils s'en sont rendu compte ils sont passé à la torture psychologique.

Il regardait le vide au sol. J'avais déjà connu ce regard. C'était celui des personnes en deuil.

- Qui ont-ils tués ?

- Lorsque j'ai plongé ton frère dans le coma au lieu de le tuer, ils ont tué ma petite sœur, devant mes yeux.

Il leva les yeux et nos regards se croisèrent pour la première fois depuis la veille.

- Attends Septimus, tu as dit avoir le droit de vie ou de mort sur chacun. Mais tu dois pouvoir guérir aussi ?

Il serra les poings de rage.

- Je peux, seulement si je peux détruire d'un regard, il me faut un contact pour soigner. Détruire de demande aucune énergie, mais pour que le corps de soigne, il a besoin de force, c'est dans les miennes que ces forces sont puisés. C'est on ne peut plus logique et injuste. Ce jour là, je suis devenu le dieu de la mort.

Je regardais Septimus remettre ses vêtements les larmes aux yeux.

- Et Xavier ? Demandais-je.

- Xavier était mon meilleur ami. C'est en parti grâce à lui que je me suis réveillé cette année en mai. Nous avions prévu de renverser l'Élite. Mais ça c'est passer autrement. Ils ont essayé de le faire mourir devant mes yeux. Mais cette fois j'ai pu bluffer et sauver Xavier. Il était libre de partir de l'Élite si je redevenais le dieu de la mort et que je lui effaçais la mémoire.

- Tu as dû bien bluffer. Remarquais-je.

Il eu un sourire noir.

- J'ai bluffer ma vie.

J'étais assise par terre le dos contre le canapé.

- Ça tu as dit que c'était avant le mois de juin, mais comment es-tu parti ? Si tu partais ils le tueraient non ?

- Oui enfin, ça c'était sans compter qu'ils nous ont bien entraîner. Trop d'ailleurs. Il faut que je t'explique quelque chose, Xavier est mentaliste, ou médium, comme tu préfère. Je lui ai effacé la mémoire mais avec une sécurité. Ce n'est possible qu'avec lui puisqu'il est télépathe et il peut crée des champs de force.

- Je ne comprends pas, avouais-je.

- C'est normal je vais t'expliquer. J'ai utilisé son pouvoir pour crée un champ de force autour de ses souvenirs mettant en jeu l'Élite. Il n'y avait plus accès, donc pour l'Élite, quand elle l'a interrogé, c'était comme s'il était amnésique. Seulement ce champ de force, je peux le faire tomber à n'importe quel moment, il suffisait d'un mot placé en sécurité.

- L'Élite a signalé ton évasion mi octobre. Donc quand tu es parti.... commençais-je.

- J'ai détruit le champ de force de l'esprit de Xavier.

J'étais abasourdie. Comment pouvait-on penser à tout ça sans devenir fou.

- Mais alors pourquoi n'es tu pas avec Xavier ? Il est toujours ton ami. Continuais-je.

- S'il a récupérer ses souvenirs de l'Élite, je lui ai aussi implanté un plan pour la reverser. Et ce plan nécessitait qu'il m'oublie complètement.

Nos regards restaient plongé l'un dans l'autre. Sur ses iris vertes, j'aurai juré pouvoir deviner tous ses sentiments.

- Tu veux dire que...

- J'ai supprimé mon existence de la conscience de Xavier, c'est exact. Pour faire tomber l'Élite s'était nécessaire.

J'étais abasourdie. Un sentiment de trahison montait en moi, les larmes me montèrent aux yeux. Mais alors s'il avait tout planifié, il avait planifier notre rencontre. Il avait planifié le fait que je l'hébergerais, il avait planifié tout ça. Le contact était fictif.

- Mais alors quand tu es arrivé chez moi, tout ça fait parti de ton plan. Tu n'étais pas perdu.

Je me levai et courut m'enfermer dans les toilettes. Je refusais de pleurer encore une fois devant lui. C'était trop, j'étais épuisé.
Il frappai doucement à la porte.

- Margaux...

- S'il te plaît tais-toi. Le suppliais-je.

- Margaux, je te présente toute mes excuses, j'aurai du te dire tout ça bien avant. Mais j'étais trop faible, je ne pouvais pas. Tu ne faisais pas parti du plan, à aucun moment. Tout le plan repose sur Xavier maintenant. Si on a pas besoin de passer au plan C.

Je l'écoutais le dos contre la porte, la tête dans mes mains.

- La seule inconnu de mon plan était moi même. Quand j'ai quitté l'Elite, j'ai errer pendant plus d'un mois sans but. J'avais libéré Xavier. Il ne me restait plus rien. C'est à ce moment là que je me suis mis à réfléchir à tout, et au fur et à mesure que je m'aventurais dans ma propre tête, je me suis perdu. Il n'est pas bon de trop réfléchir. Ma propre volonté s'est pliée. Je n'étais qu'une coquille vide qui errait au dessus de la ville. Et encore une fois la mort ne voulait pas de moi. Alors j'ai atterri sur un balcon lambda. Et j'ai voulu mourir là. Mais la mort n'est pas charitable. Je pensais que le propriétaire contacterai l'Elite.

C'était mon balcon, je l'avais très bien compris. Il a essayé de mourir. C'était plus que compréhensible. Une fois qu'on se replonge dans les événements passés, surtout quand on a tué des centaines et des centaines de personnes, je ne doute pas qu'on ne puisse souhaiter que sa propre mort. J'étais même plutôt étonnée qu'il ai réussi à tenir tout ce temps. Donc quand je l'avais trouvé sur mon balcon, il venait sans le vouloir d'écraser sa propre volonté.
« Est ce un ordre ? » Cette phrase tournait encore dans ma tête. Le manque de vie dans ses yeux hantait encore mon esprit. Il n'avait pas jouer la comédie.

- C'est toi qui m'a sauvé.

Je relevais la tête.

- Malgré tout et le danger que je représentais, tu m'as tendu la main. Et tu n'as pas vu le Dieu de la mort, tu as vu un gamin faible et pathétique. Margaux, s'il te plaît, je t'en supplie, ne pense pas que tu n'étais qu'une partie d'un plan. Ce n'est pas le cas. Je te laisse tranquille maintenant.

Je l'entendis de lever, et ma première peur fut qu'il parte. Il devait rester. J'essayais de me convaincre que je faisais ça pour Lyssandre et non pas pour moi.

- Il doit rester du riz et des œufs. J'irai faire les courses demain.

D'accord c'était bidon, mais c'est toujours lui qui faisait à manger depuis son arrivée. Alors c'était un moyen de lui dire de rester.
Je restais encore un moment dans les toilettes, assise par terre, le regard vide, perdu dans le vague.
Le bruit des assiettes que l'on pose sur la table se fit entendre. J'avais du mal à respirer. C'était de pire en pire. Combien de temps restait t'il ? Je soufflais profondément. Allons manger, ce n'est pas le moment de penser à ça. J'ouvris la porte et trouvais Septimus qui ne me regardait pas, en train de servir une omelette et du riz. Nous mangions en silence, et quand le dernier grain de riz fut disparu, ma voix brisa le silence.

- Je te crois. Mais Septimus, comment as tu fais pour tenir tout ce temps face à tout ça ?

- Grâce à ma sœur.

- Comment ça ? Celle qui est morte ?

J'avais conscience que mes mots étaient un peu maladroit, mais je ne voulais plus tourner autour du pot. Il se leva pour mettre un sweat et un bonnet et me tendit mon écharpe, mes gants et ma veste.

- On va où ?

Il sortir sur le balcon et me tendit la main. Je la saisis une nouvelle fois lui donnant toute ma confiance. Il faisait nuit noir. Je sentis mes pieds décollés du sol, et nous nous élevons dans les airs. Il allait doucement permettant à mes oreilles de s'habituer à l'altitude. Je ne quittais pas nos mains des yeux. De peur de lâcher, de peur de regarder en bas.

Nous nous arrêtions.

- Regarde autour de toi.

En dessous s'étendait la ville, avec toute ses lumières. Les voitures ressemblaient à des coccinelles avec des yeux qui brillent. Mon corps était parcouru de tremblement. Certainement le froid, certainement la peur.

- Prendre de la hauteur rappelle que nous ne sommes pas grand chose. Et avoir une vision d'ensemble permet de ne pas piquer du nez dans son propre jeu. Il est plus facile de menez une partie d'échec lorsqu'on est pas un pion.

Mes yeux se détachèrent du spectacle pour voir Septimus, légèrement au dessus de moi qui regardait au loin. Je serrais sa main le plus fort que je pouvais, de peur qu'il me lâche.

- C'était le pouvoir de ma sœur. Voler. Tout à l'heure tu n'as pas été surprise de voir que je pouvais emprunter le pouvoir de Xavier.

Je regardais Septimus incapable de parler, l'air était plus rare et je voulais faire attention à mes poumons. Mais le vide en bas et sachant que la seule chose qui m'empêchait de m'écraser comme une crêpe était sa main, j'étais terrorisée.

- Septimus, j'ai peur.

Il daignait enfin à baissé la tête pour croiser mon regard. Le vent soufflait fort en haut, dans une mélodie annonçant le futur. Il descendit pour passer son bras autour de ma taille, me tenant serrer contre lui. C'était mieux, le vent me balançait moins de gauche à droite.

- C'est mieux ?

J'hochais le tète.

- Continue s'il te plaît. Lui demandais-je.

- Tu sais que le troisième ventricule est là source de nos pouvoirs. C'est une partie du corps comme les autres sur laquelle je peux agir. Et c'est ce qu'il y'a à l'intérieur qui est intéressant. Je peux l'emprunter ou le voler. Ma sœur m'avait demander de le prendre. Alors je l'ai pris. C'est comme ça que je peux emprunter un pouvoir. C'est grâce à elle que je ne suis pas devenu fou. Ou du moins pas complètement.

Il commençait à nous faire redescendre doucement. Mes pieds touchèrent le sol du balcon il lâcha ma taille et nous rentrons.
Il débarrassa la table tandis que je rangeais mes vêtements.

- Septimus, si tu sauves mon frère, que tu le réveilles, cela ne va-t'il pas faire tomber ton plan à l'eau ?

Il s'arrêta la mine plus sombre que jamais.

- Non, cela nous fait juste passer du plan Initiale à un nouveau plan. Ils n'ont aucune chance.

- Comment ça ?

- Tu connais le nombre de Shannon ?

- Non, avouais-je.

Il se contentait de regarder ses mains, les sourcils froncés et la mine sombre.

- C'est une estimation du nombre de parties différentes logiques que l'on peut jouer au échec. On l'estime à 10 puissance 120. Mais il est bien en dessous de la réalité.

Il regardait dehors.

- Tout ça n'est qu'une partie d'échec géante. Sauf qu'ils ont fait de moi une machine. Et maintenant cela va se retourner contre eux.

Son regard me faisait peur.

- Septimus ?

- Depuis Deep blue, l'humain est battu au échec par la machine. Je suis la machine, ils n'ont aucune chance de gagner. La partie est déjà jouer.

- Septimus ? Appelais-je une nouvelle fois en lui reprenant la main.

Il relevait la tête et me sourit. Sa main serra la mienne.

- On va réveillé Lyssandre.

J'hochais la tête pour acquiescer.

- Il risque d'être fou tu sais. Cela fait neuf ans, il risque d'avoir la haine tenace. Le prévenais-je.

- Tant mieux, au échecs on a besoin du fou.

Il me sourit. Il n'était pas en colère, c'était ça le plus surprenant. Malgré le regard incroyablement sombre qu'il avait il y'a quelques minutes, ce n'était pas de la colère dans son regard. De la détermination oui, une demande de justice également, un grand rêve de justice.

- Pourquoi tu veux renverser l'Élite ?

- Pour que tous les enfants qui y sont entraînés soit libre et vivent leur vie d'enfants. Pour avoir une police juste, une police d'Etat, et pas une entreprise qui dirige le monde. Pour qu'aucun enfant ne doive tuer.

Il ne clignait pas des yeux, seules quelques larmes lui montaient au coin des yeux.

- Je vais t'aider si tu veux bien. L'Élite m'a rendu mon frère, dans un état que je ne veux pas décrire, et qu'on soit bien clair, ce n'est pas toi mais eux, les coupables.

Il sourit tristement, comme pour le dire que je ne comprenais pas. Je t'irais sur son bras pour le serrer dans mes bras. Il restait immobile.

- Tu es mon ami Septimus. On demandera l'aide de Sarah, elle a une dent contre l'Élite depuis longtemps. Ensemble on y arrivera, si tu peux nous inclure dans ton plan.

Ses mains vinrent se placer dans mon dos. Il posa son menton sur ma tête. J'avais peur qu'il refuse. Mais depuis longtemps avec Sarah nous rêvions d'un monde sans l'Élite c'est notre combat à nous aussi. On peut aider. J'avais peur qu'il accepte Sarah et pas moi parce que je n'avais pas de capacité. Quel ne fut pas mon soulagement quand je l'entendis répondre.

- Échec et mat.

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