Chapitres 6 : Le jour fatidique
Nous sommes là veille du festival, nous, les jeunes comme les adultes, attendent avec impatience ces festivités.
C'est la première fois qu'on va y assister.
Nos tenues sont préparées, et le programme aussi, on va pour commencer, faire le tour des différents stands, visiter les quelques attractions, touristiques ou non, se goinfrer aux stands de nourriture.
Et chanté et dansé jusqu'à pas d'heure.
L'unique chose que j'espère, c'est qu'il fera beau demain, car aujourd'hui, même s'il ne pleut pas, le soleil est caché par de vastes nuages, et la brume a investi les abords du chalet.
Je ne m'attarde pas sur l'extérieur, quand c'est comme ça particulièrement, je ne l'aime pas!
Je préfère me focaliser sur l'occupation que je préfère, la lecture, et spécifiquement, les mangas.
Pendant ce temps, ma sœur est probablement en haut, en train de faire des tiktoks, encore.
Les jumeaux sont dans leurs chambres, et je parie, qu'ils sont sûrs leurs jeux vidéo, après tous ils tiennent une chaîne sur Youtube.
Ma mère qui a appris à se débrouiller en mécanique après le décès de mon père, chipote sur notre auto.
Rita est dans la cuisine, en train de faire l'inventaire de ce qui nous reste.
La journée se passe en toute sérénité.
Quand vient le moment de déjeuner à midi, tout le monde s'installe à table, et partage un bon repas qui est essentiellement constitué de tartines, charcuterie et fromage en tous genres.
Le repas se passe en toute gaieté et on sait tous régalés.
Une fois terminé, moi et ma sœur, on s'est dévoué à nettoyer la table et faire la petite vaisselle.
Sur ce coût, les jumeaux, nous étaient reconnaissants.
Si ma sœur, leur a proposé ça, c'est qu'elle connaît les difficultés qu'ont les jeunes qui, manifestement, s'investissent dans leur passion.
Enfin, je crois !
On a un peu parlé et beaucoup rigolé, et une fois fini on s'est mis sur la table de la salle à manger pour faire une partie d'Uno.
Au bout de la dixième partie, toutes remporté par ma sœur bien sûr, elle est trop forte, on a fini par ranger et elle est montée à l'étage.
Moi je me suis retourné à ma lecture de ce matin.
"C'est en début de soirée que ça a débuté"
On était chacun occupé à nos tâches respectives, quand on a entendu hurlé, ça provenait de l'extérieur, dans la forêt !
Mais seul moi, Rita et ma mère sommes sorties à l'extérieur.
Le brouillard était si épais, qu'on ne voyait quasiment rien.
On ne s'est pas éloigné, peur de se perdre dans cette purée de pois.
On a avancé prudemment, on a zigzagué entre les branches d'arbres.
"quand j'y repense, j'aurais dû trouver ça suspect, mais je ne me suis pas méfié"
Le hurlement a résonné à nouveau, mais il est inhabituel.
On s'est éloigné de plus en plus, les impressions qui, jusqu'alors c'était atténué sont revenus, bien plus fort encore, plus fort que les premiers jours.
Je me suis mis à frémir, tous mes poils se sont dressés, et j'ai même commencé à suffoquer.
j'ai commencé à paniquer.
Rita et ma mère se sont retournées pour voir ce qui n'allait pas, j'essaye de me calmer, mais c'est compliqué.
J'ai comme un horrible sentiment !
On persiste à avancer, quand tout a coup, un autre hurlement résonne.
Mais le problème, c'est que ce crie, n'émane pas de devant, mais de derrière.
Ce cri vient des personnes qui sont restées au chalet.
On se précipite pour retourner là-bas, si à l'aller on prenait mille et une précautions, durant le retour, on n'a pas eu le même luxe.
On court si vite, qu'on ne fait même pas attention aux branches d'arbres qui nous griffent le visage.
J'ai comme l'impression qu'ont cours plusieurs kilomètres.
Une fois arrivé au chalet, on voit Annabelle et son frère Max, sur la rive du lac.
Leurs yeux sont rivés sur la surface de l'eau, leurs regards sont teintés par l'effroi.
Je suis la direction de leurs yeux et aperçois, a la surface, quelques remous.
je cherche autour de moi, d'autres éléments, pour essayer de comprendre ce qui s'est passé, et c'est là que je l'ai remarqué.
- elle est où, Zoé ?
Je regarde en direction de notre chambre.
La fenêtre est brisée, en comprennent ce que ça veut dire, je plonge dans l'eau.
J'essaye de voir où se trouve ma sœur, mais dans l'eau, il y a peu de visibilité.
Mais je finis par l'apercevoir, elle coule, je nage le plus vite possibles pour la rejoindre.
Je tends ma main pour l'attraper.
Non, j'y arrive pas, pense-je, j'ai envie de pleurer.
Je la vois, mais je ne peux rien faire.
je ne parviens pas à l'atteindre !
Je m'acharne malgré tous !
Mais en manque d'air, je finis par remonter.
Une fois de l'oxygène récupéré, je m'apprête à replonger à nouveau, bien décidée à récupérer ma petite sœur mais Rita m'en empêche.
Elle s'est également jetée à l'eau quand elle m'a vue.
Pourtant elle me retient.
- on ne peut plus l'atteindre Mia, le lac est trop profond, la seule chose que tu arriveras à faire c'est à te noyer également !
Punaise, elle n'est pas obligée de le dire aussi brusquement, je me mets à pleurer.
Mais larme son si chaud en comparaissent à ces eaux qui viennent d'enlever ma sœur, loin, à un lieu qu'on ne pourrait pas atteindre.
On finit par sortir de l'eau, mon regard est complètement vidé.
Je vois ma mère au téléphone, elle appelle sens doute les secours, mais je sais que maintenant c'est trop tard.
Si Rita m'avait pas empêché de replonger, j'aurais pu la secourir.
Au bout de quelques minutes, les pompiers sont arrivés, avec l'ambulance et la police.
Je n'étais pas en état de raconter quoi que ce soit, mais ma mère s'en est occupée.
Les pompiers sont venus avec des plongeurs, ils ont plongé et après quelques minutes, ils sont remontés, avec le corps de Zoé.
Ce spectacle était insoutenable que je n'ai pas eu d'autres choix que de détourner le regard.
Et ce, malgré la distance.
Malgré tous, les ambulanciers ont essayé de la réanimer, mais c'était trop tard.
Ils ont fini par emmener son corps sur un brancard, un drap blanc posé sur elle.
Je suis ausculté par des ambulanciers qui sont restées sur place, je me suis pas rendu compte que je grelotais.
Toutes les autres personnes, présente depuis le début était dans le même état que moi, même les jumeaux.
La seule peut-être, un peu mois affecté, c'était Rita.
Enfin...
Je sais plus !
Nous sommes retournés chez nous en Amérique, après ça.
Les obsèques ont eu lieu, et son corps a été incinéré.
"C'est comme ça que s'est terminé, notre séjour, là-bas, il y a quatre ans"
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