Chapitres 4 : Disparition
Ça fait maintenant plus de 2 semaines qu'on est arrivé dans ce lieu.
Si au début nous avions des températures chaudes, qui permettait de se baigner dans le lac, ce n'est plus le cas maintenant, la différence de température est-elle, qu'on ne peut même plus porter des shorts ou des débardeurs.
Au début ça a surpris tous le monde, puis cet élément est passé au second plan, comme beaucoup d'autres choses.
Zoé, ma chère petite sœur, ne parle presque plus, et elle dort beaucoup.
J'ai dit à ma mère, qu'il faudrait peut-être l'emmener voir un médecin, elle m'a répondu que je m'en fessait trop, mais elle a fini par accepter.
C'est quand même dingue, il faut que, limite, je la supplie pour qu'elle l'emmène voir un docteur.
- on ira quand on descendra en ville.
Ouf, ça tombe bien, demain, elles doivent aller faire des courses.
J'espère que le médecin trouvera ce qui ne va pas !
Le lendemain, la pluie s'est mise à tomber, les sensations qui jusqu'alors se limitaient à la nuit, c'est propagé au reste de la journée.
Une brume persiste sur le lac, elle se reflète même à la surface.
Si en temps normal le lac semble noir, maintenant, on dirait qu'il est blanc.
Pas un blanc pur, non, ce blanc est presque, cadavérique.
La température a davantage chuté, tous le monde, ici, s'est même habillé chaudement.
Et la tension que je ressentais, s'est même changée, un peu, en oppression.
Le seul endroit qui est vraiment agréable, c'est le salon, où se trouve la cheminée.
En été, on ne devrait pas être obligé de l'allumer, mais on y a été contraint.
Il fait tellement froid et humide à l'intérieur, qu'on y a été obligé.
Mais contrairement à moi, les jumeaux ainsi que nos mères, une personne manque a l'appel.
C'est aux alentours de 13 heures, que les 2 adultes décident d'aller faire quelques provisions.
Ma mère monte à l'étage pour aller chercher ma sœur pour, enfin, l'emmener voir un docteur.
C'est ainsi que toutes les 3, prennent le chemin de la ville.
Les jumeaux qui ici, ne faisaient pas de bêtises, s'y sont mis.
- j'ai envie d'aller dehors,
-moi aussi
Tous les 2 semblent être d'accord, je me lève pour me mettre devant la porte.
- personne ne sors a l'extérieur,
Les 2 se mettent devant moi,
- tu n'es pas notre mère, tu ne peux rien nous dire,
Me tiens l'un des jumeaux
- je ne suis peut-être pas votre mère, mais je reste la plus âgée ici, donc vous m'écoutez !
Annabelle me tire la langue, et les jumeaux se retirent dans leurs chambres.
Ouf, ils ont écouté pour une fois.
De vrais gamins, malgré qu'ils aient tous les 2, 16ans.
Il fait beaucoup trop froid.
C'est presque anormal, on est quand même en été.
C'est aux alentours de 17 heures que ma mère, Rita et Zoé rentrent.
Je vois Zoé monter et disparaître dans le couloir, je me lève et vais voir ma mère,
- alors, qu'à dit le médecin ?
- il l'a trouvé cerné, mais rien d'inhabituelle pour une adolescente.
Suis-je la seule à ne pas trouver ça normal ?!
- il a prescrit des compléments alimentaires, pour l'aider à récupérer plus facilement, fini telle.
Puis elle repart, aidée Rita, à ranger les courses.
Je reste planté là, dans le salon.
Si au final c'est quelque chose de plus grave, il faudra pas venir pleurer.
Je retourne près de la cheminée, avec un bouquin.
Le lendemain, quand j'ai ouvert les yeux, la première chose que j'ai constaté, c'est le lit de ma sœur, vide.
Je me lève et regarde mon téléphone, il est 7 heures, c'est un peu tôt quand même.
Je descends en bas, et traverse le salon et la salle à manger, pas de trace de ma sœur, je vais dans la cuisine, rien.
Je refais le tour mais aucune trace d'elle.
Je mets vite un gilet assez chaud et me dirige dehors.
Je fais le tour du chalet, rien non plus !
Je continue à chercher, je m'éloigne un peu, et me dirige vers le lac et la forêt, rien non plus.
Je commence à crier son prénom,
-ZOÉ !
Je continue a l'appeler, encore et encore.
La seul réponse que je reçois et celle du silence, un silence engoisant.
Je finis par rentrer et je vois ma mère qui descend les escaliers,
- pourquoi crie tu de si bon matin,
Non, mais franchement, elle a rien d'autre a me dire, pensais-je paniquer !
- Zoé a disparue, elle était pas dans son lit quand je me suis réveillé, et j'ai fait le tour du chalet, je ne l'ai pas trouvé ! Dis-je dans la précipitation !
- quoi ! Me dit-elle, paniquer, elle aussi !
Elle fait également le tour dans le chalet et a l'extérieur, tous comme je l'ai fait.
Punaise, je lui dis que je l'ai fait, et elle se sent obligé de le refaire également.
Elle prend finalement son téléphone et appelle la police !
C'est pas trop tôt !
Il n'a pas fallu longtemps, avant de les voir débarquer.
On se trouve à l'extérieur, ma mère et moi avec 2 inspecteurs, une ambulance a été également appelé.
Nous étions entrain de faire notre déposition, quand un mouvement dans les branchages a attiré notre attention.
Sortie d'où ne sais où, ma sœur est apparu !
Nous étions tous choqué, mais les inspecteurs qui était près de nous, se sont approché d'elle.
- mademoiselle ?
Elle a, au début, les yeux dans le vague, puis comme si elle reprenait c'est esprit, nous a tous regarder.
- non, pas encore ! dit-elle alors que des larme commence a coulé.
Elle est immédiatement pris en charge par l'ambulance qui est présente.
Donc, si je comprends bien, en fait, elle est somnambule !
Tous ce qui c'est passé depuis plus de 2 semaines, c'est ça !
Au final, c'était vraiment rien de grave, comme me disait maman.
Pensais-je !
Je rejoins ma sœur avec notre mère, apaisé, et j'espère, vue qu'on c'est ce qu'elle a, que ça va aller mieux maintenant.
Suite a l'escapade de ma sœur dans les bois, les ambulanciers on pris toutes c'est constante.
Et a part qu'elle est frigorifié et fort fatigué, tous va bien.
C'est un soulagement, elle aurait put facilement être blessée en forêt.
Mais tous va bien.
Elle va bien.
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