Le soleil commençait déjà à se coucher, mais ils n'avaient trouvé aucune trace de Timothée. Ils avaient fouillé les parcs, les bibliothèques, avaient téléphoné à quelques camarades de classe et à des membres de la famille aussi, mais rien. Timothée était introuvable.

Ce qui était étrange c'est que personne n'avait réellement pris cette fuite au sérieux, mais la nuit tombante sa fugue prenait de l'ampleur. Il avait disparu depuis le matin et personne ne semblait l'avoir vu. Alors, angoissés à l'idée qu'il lui soit arrivé quelque chose, ils demandèrent de l'aide à la police. Il y eu très peu de débats avant que la police commence ses recherches. Ce fut rapide et sans détour. Alexandra dut rentrer chez elle à cause l'heure tardive qu'affichait le cadran de sa montre, mais les parents de Timothée restèrent prêts des policiers près à les aider à la moindre question.

Finalement, les policiers le retrouvèrent rapidement. En effet, Timothée s'était réfugié dans une vieille ferme qui semblait abandonnée, mais qui pourtant ne l'était pas. Il avait donc été retrouvé par le propriétaire qui avait appelé la police directement. Celui-ci avait donc été ramené jusqu'à une gendarmerie, qui quant à elle, avait été contactée par les policiers pour savoir s'il n'y avait pas d'adolescent concordant avec le descriptif effectué par la famille.

Lorsque Timothée se retrouva devant ses parents. Ce n'était pas une mine contrarié qu'il afficha, il fut au contraire neutre. Comme s'il était résigné. L'était-il vraiment ?

- Tu nous a fait peur fils. Est-ce que ça se passe mal à l'école ? Ou est-ce que c'est à cause de nous ? Les policiers nous ont prévenu que les fuguent sont souvent des appels au secours, des SOS, commença son père.

- Parle nous s'il te plaît Tim...continua sa mère d'une voix tremblante.

Il ne dit rien de plus que cette phrase pleine de sens pour lui :

- Ce n'était pas un SOS.