Chapitre11

Harons'était adossé sur l'un des œufs de la bête, soudain, l'œufse mit à bouger, quand un craquement retentit. Haron se tourna versl'œuf, il allait éclore.

Haronessaya de se cacher derrière un autre œuf mais ils se mirent tous àbouger et à craquer.

Lapeur immobilisa Haron à nouveau et personne ne pourrait le sauver deson triste sort.

Kumikoet Aria pensait exactement la même chose, elles pouvaient entendrele reniflement incessant de la bête, ses pas lourds faisaienttrembler le sol et les arbres qui perdaient leurs feuilles à chaquetremblement. Kumiko fit signe à son petit nuage d'avancer leproblème était que son esprit spirituel était une extensiond'elle-même qui ne pouvait résister aux émotions les plusprimitives comme la peur. Il pouvait ressentir la peur de Kumiko etétait paralysé de peur, Kumiko tenta de se calmer en prenant deprofondes inspirations. Le nightmare se tourna vers elles, il serapprochait, elles pouvaient le sentir, son haleine fétide qui lesfrôlaient, ses yeux jaunes qui brillaient comme de petits diamantsétaient la seule chose qu'elles pouvaient voir.

Soudainune voix d'homme se fit entendre, celle d'Haron,

« Lesfilles... où êtes-vous ? » Aria s'apprêta à parlermais Kumiko la stoppa net, elle fit un non de la tête, puis chuchota

_Ce n'est pas Haron...

Ariala regarda hébétée

_Si....

Unnightmare royal peut se transformer en humain, mais je ne savais pasqu'il pouvait pratiquer l'hypnose... »

Aria étaitpersuadait que c'était Haron, tout lui indiquait que c'étaitlui, sa voix....

C'est tout...cedit elle je n'ai aucune preuve que c'est bien lui qui plus est vucomment il parle le Royal aurait dû le repérer....

Le nuage se mitenfin à avancer, Kumiko c'était calmée, tout à coup, des crisse firent entendre.

Haron.... Sedirent les deux jeunes filles, il avait l'air de souffrir, ilappelait à l'aide et suppliait qu'on l'aide, elles savaienttoutes les deux que c'était un piège pour les attirer. Les crisdevenaient de plus en plus fort, elles tentèrent de se boucher lesoreilles mais le cri ne fit que s'intensifier.

Elles arrivèrentprès d'une falaise mais elles étaient encore effrayées par cequ'elles venaient d'entendre. Le nuage se détruit, Aria sautasur un petit rocher tandis que Kumiko tomba à terre, elle étaithorrifiée, son cœur battait à tout rompre, ses poings étaientserrés et ses ongles s'enfonçaient dans sa chair, un petit filetde sang ruisselât sur ses mains tandis qu'elle pleurait ens'excusant.

« Pardon...Pardon.... Pardon... »

Aria luiébouriffa la tête,

_Pas besoin de s'excuser, tu n'as rien fait de mal et on perd du temps pour sauver grand frère »

Kumiko leva latête vers Aria qui affichait un rictus effrayant,

_« Personnene touche ma famille impudemment »

Kumiko en eufroid dans le dos, elle regarda la petite fille s'éloigner d'elle,Aria escaladait la falaise à une vitesse hallucinante.

Kumiko tenta dela suivre en utilisant son talisman mais elle la perdit de vus en àpeine une minute.

Elle se rappelasoudainement se qu'avait dit Akemi après leurs premièresmissions, les yeux d'Haron étaient devenus aussi jaune que ceux duroyal et ceux d'Aria qui était devenus incontrôlable, pourquoiréagissaient-ils de la même manière ? Kumiko arriva enfin auniveau du nid, elle regarda à l'intérieur.

Elle recula puistomba sur les fesses avant de vomir, une odeur nauséabonde luichatouilla le nez. Elle n'osait même plus regarder à l'intérieurdu nid. Elle prit sur elle et entra dans le nid, du sang était étaléun peu partout, elle ne pouvait pas vraiment voir l'intérieur àcause de l'obscurité et elle préférait ça...

Kumiko entenditun bruit provenant de devant elle, elle courut dans vers l'endroitd'où provenait le son. Kumiko s'arrêta net, deux yeux jaunes lafixait. Elle tenta de s'approcher en disant :

« Aria ?C'est moi... Kumiko. »

La chose nebougeait pas elle se contentait de la regarder droit dans les yeux,Kumiko euxt l'impression que son regard pouvait la tuer en uninstant.

Soudain, elle futprise de vertige et de violentes migraines, sa vision commença à setroubler,

Elle tomba sur lesol, elle c'était évanouie.