Le carnet ouvert 30.


J'avais tord. Je pense qu'un jour je ferais lire mon carnet à quelqu'un. Quelqu'un qui saura lire en moi, sans en avoir besoin. Quelqu'un digne de confiance, à qui je pourrais tout confier. Mon cœur, ma vie...

J'ai trouvé cette personne. Ou plutôt non, je n'ai pas eu à chercher. Louis m'a trouvé. Et j'ai une confiance aveugle en lui. Il m'a fallu peu de temps pour voir que c'était un homme pur et au grand cœur.

Des fois, quand il m'embrasse, je sens à travers son baiser tout ce qu'il ne me dit pas. Parce que Louis aussi a ses secrets, de choses qu'il n'ose pas prononcer. Et je comprends, parce que moi aussi ce sont des mots que j'ai peur de laisser échapper. Ils ne sont pas anodins, ils sont forts et j'ai l'impression de devoir donner un bout de moi avec.

Et pourtant, je peux l'écrire partout ici.

Je l'aime.

Je l'aime.

Louis, je t'aime.

Si tu lis ça, je t'aime.

Je te promets que je te le dirais en face un jour, parce qu'il n'y a que toi que j'ai aimé et que j'aime.

Quand il me lit le Petit Prince, quand je le parcours le soir dans mon lit, j'ai l'impression d'entendre sa voix et les je t'aime cachés qu'il ne me dit pas encore. A travers ce passage, une citation qui colle parfaitement à notre histoire : « Mais si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde. »

Louis est unique. L'être unique de mon monde.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top