Le carnet ouvert 21.
Louis m'a laissé dormir avec lui. Dans ses bras, j'y crois encore à peine. Et pourtant il est là, il respire calmement contre mon torse.
Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit, je l'ai regardé dormir pendant des heures.
Sa beauté est divine, elle me coupe le souffle. J'ai du mal à réaliser qu'il existe. Qu'il veuille que je fasse partie de sa vie.
Ses mains sont dans mon dos, sa tête sur mon épaule, une de ses jambes timidement glissée entre les miennes. Il me garde, me serre contre lui. Il a peur que je parte, lui aussi. Et ça me rassure dans un certain sens.
Depuis ma mère, c'est la première personne qui me conforte et me soulage. La première personne à me tenir dans ses bras, à calmer mes crises et mes angoisses. La première personne que je laisse me toucher ainsi.
Il ronfle un peu, mais c'est craquant.
Ses cils sont longs, ils caressent presque la peau en dessous de ses yeux. Je peux sentir son cœur battre contre ma hanche. Il m'a dit de laisser la lampe de chevet allumée, si j'ai peur du noir.
Et ça m'a fait sourire.
Il a pris soin de moi toute la soirée, il a soigné mes blessures, mes maux. J'ai pleuré dans ses bras, il a recollé les morceaux brisés. C'est à mon tour de le faire. De le rassurer, de réparer son cœur abîmé.
J'écris d'une main, le carnet ouvert sur ma cuisse relevée qui me sert d'appui et je caresse ses cheveux de mes doigts libres.
Je pose un baiser sur son front et il bouge légèrement dans son sommeil, se colle davantage à moi.
Louis, mon amour.
Mon rayon de soleil.
Mon étoile.
Je te donne tout mon cœur, tout mon être.
Parce que je sais que tu es le seul à savoir t'en occuper.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top