Elene-Premier Regard
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-Elle est bizarre Ponpon, nan ?
La jeune femme ne se donna même pas la peine de me regarder. Elle garda le regard fixer au loin comme un bon soldat.
-Qui est cette fameuse PONPON ? Dit elle en prononçant le mot du bout des lèvres.
-Eh bien. C'est la vieille répondis-je étonnée. Celle qui était dans la chambre avec moi. Elle avait une 'tite aussi.
-Ah ! Je vois ! S'exclama t-elle. Mme de Ponpense. Ici ce genre de "familiaritée'' n'est pas là bienvenue.
La rigeur est de mise.
Sans plus de formalitée elle me laissa seule dans le couloir. Alors que j'allais l'appeler, lui demander où me diriger une porte s'ouvris juste en face de moi.
-Ah ! Vous voilà enfin. Me dit ce charmant monsieur qui m'avait sauver la vie il y a encore quelque heures et qui, je l'espère, est d'assez bonne humeur pour recommencer.
-Je m'excuse. J'ai l'impression d'avoir traversée tout Paris. Les appartement dans lesquels je me suis réveillée sont à l'opposer de l'endroit où nous nous trouvons,... Monsieur.
-Asseyez-vous alors. Vous devez être fatiguée.
Il me fit signe de rentrer. C'est un immense bureau. Les meubles sont en bois. Ils ont l'apparence dure et majestueuses, des moulures du sol au plafond avec de grandes étagères remplie de livres. Ces dernières attire mon attention. Et je m'en approche jusqu'à frôler du bout des doigts l'un des ouvrage.
-Magnifique n'est-ce pas ?
Me dit-il
Le traité de Tolérance de voltaire.
Un splendide ouvrage sur la paix et le courage !
-Le courage ? L'interrogeais-je.
-oui, le courage.
- Mais c'est noté le traité de Tolérance vous avez dit.
-Bien sûr mais ne pensez vous pas qu'il faut du courage pour tolérer toutes les différences de notre monde ?
Je restais muette face à sa réponse.
-La différence c'est dure. C'est dure de l'accepter et dure de la vivre dans notre société.
-Il y a des choses plus dure que la tolérance dans notre société.
Soufflai-je
-Le monde bouge. Soyez patiente.
-La patience n'est pas une de mes plus grandes qualités.
Il rigola face à ma réponse.
-Oui, c'est ce que j'ai cru comprendre.
Il claque alors ces mains, se tourna vers moi, un grand sourire sur le visage et me dis:
-Mais nous ne sommes pas là pour parler futur ou alors juste du votre au sein de CETTE maisonnée.
Quand dîtes vous ?
-Je ne comprends pas.
-Je vous demande si vous souhaitez venir travailler pour moi. Me dit il en se penchant grossièrement par dessus son bureau.
Les mains à plat, ses bras tendus vers l'avant montrant sa musculature. Qui, à mon avis est plus qu'avantageuse. Son vêtement lui moulé parfaitement le corps et ce d'une manière qui choquerait les petites richardes de son monde. Mes yeux s'attarde dessus. Chaque millimètres de son corp semble avoir été étudié pour mes yeux. Je remonte de ses bras vers son torse ferme et laissant peux de place à l'imagination. Vers sa gorge où siège sa pomme d'adam. Elle trésaute, rapide sous mon regard. Sont menton, sa mâchoires jusqu'au sommet de ses joues sont recouvertes sous une fine barbe de trois jours. Ses lèvres pleines et rose appelle à la tentation. Ses yeux marroné me font fondre. Il me donne l'impression de me noyer dans un puits sans fond.
Ces derniers ce font rieurs et étonnement je pense qu'il a remarquée que je le fixait. Mes yeux dans les siens. Je souris aussi sans aucune gêne.
-Vos yeux vous trahissent, madame.
-S'il n'y avait que mes yeux, monsieur.
S'il n'y avais que mes yeux qui m'trahissait j'aurais bien moins de souci.
Mon cœur.
Ma prétendu famille.
Il n'y a pas que mes yeux qui m'ont trahi.
Il se redresse lentement sans jamais rompre notre échange de regard. Ces mains se décollent du bureau pour se tendre droite vers moi(sa main droite je précise et non pas les deux ! Il tomberait sinon) .
-Il ne nous reste plus qu'à établir et signée le contrat qui sera votre si vous acceptez, madame.
-Je l'accepte !
Tout en lui rendant une poignée de main ferme.
C'est nouveaux, ce comportement. Être appelée madame et se voir traitée de manière... Respectueuse, j'imagine. C'est plus que nouveaux c'est même étrange. La déférence et le respect qu'inspire le nom de madame n'est pas donnée à n'importe qui. Certainement pas à une roturière.
Me serrer la main. Ça aussi c'est tout neuf. Depuis quand un Homme avec un grand H et qui plus est de bonne conditions et si je ne m' trompe pas, d'affaire ! Serre la main à une 'tite femme comme moi ?
C' est étrange.
C'est nouveau.
Et...
C'est agréable.
-Bien laissa t il échappée,alors asseyez-vous nous avons à faire.
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