Elene - Le Poids D'une Vie
- 3
Il fais noir. Si noir. Je ne distingue pas le bout de mes chaussures. Mes yeux penne à rester ouvert. La suit, la cendre me pique les yeux. Toutes ces petites particules grise me bloque la vue.
De grosses roches sont tombées sous le coup de grisou. M'enpêchant de me tenir debout. Malgré ma petite taille c'est impossible. Je suis obligée de ramper sur les décombres. Les roches coupantes, me lacère les bras. L'eau croupi dans laquelle je rampe me donne envie de vomir et me fais grelotter.
L'odeur est infecte.
J'avance à tâtons à la recherche d'un corps, d'un bruits, quelque-chose.
N'importe quoi.
Je rampe encore et encore jusqu'à buter sur une surface étendu.
Un Corp.
Nombreux sont les ouvriers qui reste bloqué en bas. Terrifié, coincé, assommé, des centaines ne remontent jamais. Les corps ne seront remontés que s'ils bloque le passage. Une fois la réouverture de la bête, car elle sera réouverte.
S'en est certain.
Ceux qui resteront enfouis sous les décombres feront partis des milliers d'oublier de cette France.
Mais ce corp est-ce un oublié ? Ou est-ce mon frère ?
Je pose mes mains sur ces épaules et hurlent. J'hurle de toutes mes forces face à l'effort que je dois fournir pour le retourner. Jusqu'alors étendu sur le ventre son visage m'étais caché, masqué par la boue et l'eau sale.
Des yeux vert, vide.
Une peaux d'une pâleur terrifiante. Recouverte de suis et de saletés. Je n'en distingue pas les détails.
Mais ce que la pénombre m'empêchait de voir, trop loin de lui. Les lumières clignotantes au-dessus de moi me permettent de distinguer ces détails. C'est un homme pas plus âgés que moi. Trop jeune pour mourir.
Mais ce n'est pas mon frère.
Cette soudaine lumière est dangereuse. Nous ne sommes pas à l'abri d'un second coût de grisou. Une mèche allumée(en plus) ne laisserait aucune chance au survivants.
L'électricité revient, les mines seront très bientôt de nouveaux pleine. Pour que le courant reviennent les câbles n'ont pas du être endommagé. Les portes seront bientôt dégagés.
Je dois trouver mon frère et nous sortir de cet endroit sordide où nous resteront ici jusqu'à la tombée de la nuit.
Je me trouve devant un v à gauche le chemin semble plus escarpée,s'elever. Tandis qu'à droite le chemin est bouchée. Les deux me paraissent infranchissable.
Je commence à m'engager sur le chemin de gauche lorsque j'entends des cris.
De nombreuse voix hurles. J'aurais peur si ça ne donnait pas une chance à mon frère. Parmi toutes ces voix se trouvent peut être la sienne ?
Je m'approche de ce mur de pierre et hurle à mon tour.
-Damien ! Damien! Est ce que tu m'entends ?
Un silence ce fais derrière ce mur avant que je n'entende (enfin) des sanglots.
-Lele' sors moi de là. La voix de mon frère.
C'est lui.
Je n'ai pas le temps de me réjouir.
Ce n'était qu'un filet de voix à travers la roche.
Derière ils sont nombreux, terrifiés et l'air ne dois pas être respirable.
-Je vais te faire sortir de là !
Aidez moi ! Je vais essayer de pousser les roches.
-Tu n'y arrivera pas gamine. Ces roches comme tu dis. Sont trop lourdes pour nous. C'est la voix d'un homme. Sans écouter, je commence à pousser les pierres. Mais sans surprise pas une seule ne tramblota.
Alors que la panique semble prendre possession de moi j'entends des bruits de pas derrière moi.
J'entends des râles et des cris. Les hommes redescendent à la mine.
Le travail n'est pas fini.
Le travail n'est jamais fini.
Avant que je ne puisse bouger ils se stope derière moi.
-Tu n'y arrivera pas gamine me répéta encore un homme.
-Alors aidez moi !
Je ne m'étais pas retourner pour prononcer ces mots. Un long silence pris place avant que de nombreuses mains se pose à côté des miennes.D'autres mains.
D'autres cris, se joignent.
C'est un concert de cris et de souffle qui prend place
Les pierres bouges.
Lentement, elles tombent.
Tiré par les hommes se trouvant derrière ce mur, poussé par ceux au devant.
Ce dernier tombent, s'éffrite petit à petit.
Et me laisse voir des dizaine d'hommes essoufflé, rouges du à l'effort et à la peur. Nombreux sont ceux dont les joues ont été mouillés de leurs larmes.
Au milieu un petit être.
Tremblant.
Ils se tient debout.
Fièrement entouré des autres mineurs. Le teint gris, blême il avance vers moi. D'abord doucement puis il se laisse tomber dans mes bras.
Et c'est à mon tour d'avoir les jours rouge. Je pince mes lèvres pour m'enpêcher de pleurer. Mon frère semble sains et sauf. Mais nous somme toujours enterrés vivants sous des tonnes de pierres.
Je dois rester forte.
Les mineurs sortes du trous dans lequel ils étaient coincé et avance maintenant debout vers la sortie.
Une fois le chemin libre nous ne sommes plus obligés de ramper. Nous sommes les derniers à sortir.
Une fois passer une nouvelle salve de mineurs rentre.
Ce n'est qu'une fois face à la lune que je me rends compte que je tremble. Mon souffle est cours et je ne parviens plus à retenir mes larmes. Mon frère toujours dans mes bras. Je le sers encore plus fort et enfouis ma tête dans ces cheveux.
Je prend de grande inspirations qui me calme.
Il pue. Seigneur je n'ai jamais senti cela ! Pourtant je n'ai jamais été aussi heureuse de le tenir dans mes bras.
J'ai l'impression que le monde cesse de tourner. Mes oreilles, elles, en tout cas ne sifflent plus. Mes jambes ne tremblent plus non plus.
Le calme semble être revenu au moins, un instant.
Un instant fugace.
Une brûlure me sors de mes pensées.
Ma tête tourne violemment sous le coup de la gifle de Monsieur Pierre.
Je vacille.
Petit Damien dans mes bras tremble.
Je ne sais pas si c'est de froid ou de peur. Ou peut-être des deux.
Moi je ne tremble pas.
Plus.
Cela fais trop longtemps que je tremble.
Je glisse mes bras, dans le dos de Damien et le pousse derrière moi.
J'affronterai une dernière fois sa colère.
Je me redresse. Le menton lever et la tête droite.
-Pauvre sotte ! Tu as sorti c'mioche trop tôt. Y'aura pas d'argent soir ! Pas d'argent ça v'dire pas de bouffe pour toi. La s'lope !
Tu nous coûte plus cher que tu rapporte ! T'ferais mieux de quitter la m'son !
Il rageait. Le mots qu'il prononce, comme des insultes ! Il me les crache au visage. A ce moment il ressemble plus à une bête écumant qu'à un estropié. Incapable d'aligner trois mots correctement, il me fait pitié.
Il repris sa tirade.
- Quitte cette maison ! Et ne reviens plus jamais ! N'avons besoin que d'travailleurs ici. Toi t'pose trop de problème !
Je ne répondis pas. J'attendais ça depuis longtemps. Jamais je n'aurais pu vivre chez eux ou du moins pas éternellement. Ce n'était qu'au jour le jour.
Je penche vers celui que j'ai vu naître. Que j'ai élevée sept année durant. Je l'embrasse. Un baiser d'adieux sur le front.
Ses yeux s'humidifie face à la réalité du moment.
Si jeune et si triste, si abîmée par la vie.
Sans un mot de plus je m'écarte.
Mes pas sont petits et lourds.
Je ne peux faire qu'un pas avant qu'il ne me retienne par le poignet.
Ses doigts si fin tremble de fatigue autour de moi.
Je le regarde. Ses yeux vert larmoyant m'aspire.
Et ce seul regard me donne la force de sourire.
Il sais quoi faire.
De nombreuse fois lors de longue journée nous avons répétée. Organisée cet instant. Aussi dure soit il pour nous deux il a été longuement préparer.
Mme de Cœur continuera ces enseignement. Il sait y aller seul. Elle lui trouvera du travail. Aussi payée que dans les mines. Son géniteur acceptera l'argent. Il le gardera sous son toit.
Il saura lire et écrire.
Ce n'est pas grand chose.
Mais ça suffira. Ça lui donnera une chance de trouver une place dans une maison. D'avoir un bon salaire et un jour, peut être, sont chez lui.
Peut être une famille ?
Je me prends à croire à ce rêve que mon frère est une meilleure vie que la mienne.
Mais ce n'est qu'un rêve. Tout cela passe dans ce simple regard. Qui en dit pourtant si long.
Il laisse son bras tomber.
Les gens s'écarte autour de moi.
Et je m'en vais.
Sans un regard en arrière.
Je ne sais pas combien de temps est ce que je marche mais rapidement je me retrouve plongée dans le noir.
Encore et toujours cette nuit qui m'empoisonne le cœur.
Les étoiles sont belles. Magnifique même. Mais j'ai toujours eu l'impression qu'elles se noyait dans cette étendu de noir. Un puit sans fond dans lequel on aurait fait tomber quelque gouttes d' espoir. Un espoir si incertain qu'il paraît violent.
Mes jambes me font mal et mon corp ainsi que mon cœur souffre de fatigue.
Je tombe au sol et m'endors.
Sa fait du bien.
J'avais tant sommeil...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top