Le cadeau du désir : Part 9
Part 9/15
"Arg, j'y ai vraiment cru !" Ronchonna Bill, regardant la voiture partir.
Tom devait rentrer ce soir et ils avaient décidé d'organiser une grosse soirée pour fêter ça. Il y avait dans l'appartement d'Andréas une vingtaine, voire plus, d'amis du tressé, attendant avec impatience son arrivée. Bill et le blond platine étaient de toute évidence les plus pressés. Georg riait en les voyant accrochés à la balustrade du balcon, espérant le voir apparaître.
Bill n'en pouvait plus d'attendre, il avait tellement de choses à raconter à Tom. Il devait lui dire à quel point il avait été gêné le vingt-sept décembre quand Andréas lui avait rappelé ce qu'il avait dit à Tom devant tout le monde. Il devait aussi lui raconter que Raphael avait enfin rencontré quelqu'un et que ça semblait devenir sérieux entre eux. Oh et il devait lui dire qu'il avait couché avec un mec dans la rue, Tom n'en reviendrait pas.
Andréas s'étonnait à être également aussi pressé de revoir Tom. Il ne se rendait compte qu'aujourd'hui que le tressé lui avait réellement manqué. Après tout, ils avaient vécu presque trois ans ensemble et Tom représentait un pilier solide dans sa vie.
"Pas de Tom en vue ?" Se moqua Georg en les rejoignant.
"Qu'est-ce qu'il fout ?" Grogna Bill. "Oh !" Il brandit son doigt en direction du coin de la rue.
Tom avançait rapidement. Andréas couina de joie et Bill se mit à sautiller sur place, tapant dans ses mains. Georg ne put empêcher un sourire Colgate de fissurer son visage alors qu'il regardait son ami relever la tête vers eux. Tom leur fit un geste de la main et Bill balança ses deux bras en l'air pour lui faire des signes avant de se précipiter à l'intérieur.
"Il arrive ! Il arrive !"
Tout le monde le regarda en souriant.
"On devrait faire comme dans les films." Rit Gustav. "Le « surpriiiiise »."
"Oh, j'ai pas réussi à garder le secret, il sait qu'il y a du monde réunit ce soir pour lui." Avoua Andréas en rentrant à son tour dans l'appartement. "Où est Bill ?"
Gustav et Georg froncèrent les sourcils en regardant partout dans la pièce. Le brun avait disparu. Andréas s'avança vers le couloir et rit en voyant sa porte d'entrée entrouverte. Bill était à l'instant même en train de dévaler les escaliers, un sourire aux lèvres. Il arriva dans le hall pile au moment où Tom franchissait la porte et ils échangèrent un grand sourire.
Le brun se précipita vers lui et ils se serrèrent fort dans les bras. Emportés dans leur élan, Tom se retrouva même à croiser ses doigts sous les fesses de l'androgyne alors que celui-ci était accroché à lui, ses jambes autour de ses hanches et riant de bonheur.
"Oh mon Tomi ! T'es revenu pour de vrai hein ?" Demanda-t-il avec une voix d'enfant alors que Tom riait à son tour.
"Pour de vrai, promis !"
Bill lui déposa un long baiser sonore sur le front et il se décida à le lâcher. Enfin pas vraiment, il lui agrippa la main et le tira à sa suite.
"Tout le monde t'attend !"
Ils grimpèrent un pallier, mais Tom força Bill à s'arrêter, le fit se retourner vers lui et lui caressa la joue.
"Hey, ça fait du bien de te retrouver." Lui avoua-t-il doucement.
Bill sourit et se glissa dans ses bras, retrouvant l'étreinte réconfortante qui lui avait tant manqué.
"Tu vas devoir me réserver une journée entière pour écouter tous les potins que je n'ai pas pu te dire." Marmonna Bill, respirant l'odeur virile de son ami.
"Et une autre pour te raconter tous mes potins à moi."
Ils se sourirent une nouvelle fois, ne pouvant faire autrement et ils reprirent leur ascension, plus calmes cette fois-ci. Bill laissa Tom rentrer en premier, se disant que les autres avaient le droit de profiter de lui à leur tour. Il sourit en regardant Andréas et Georg l'étreindre avec force alors que Gustav regardait tendrement la scène plus loin. Bill savait que leur amitié à tous les cinq était exceptionnelle et précieuse.
C'était son plus grand trésor et il ferait tout pour l'entretenir. Il couva ses amis du regard et partit sur le balcon, où il fuma une cigarette. Intérieurement, il se sentait apaisé. Le retour de Tom ne pouvait que lui faire du bien. Il était un grand garçon qui savait s'occuper de lui seul, mais il n'était pas contre le fait que Tom s'occupe un peu de sa vie aussi.
C'était comme ça depuis des années. Tom était une pièce du puzzle du bonheur de Bill depuis qu'il l'avait défendu, ce fameux soir, dans le bar. Ça avait été la première fois que Bill s'était confié sincèrement à Tom et vice-versa. Bien sûr, Bill disait pratiquement tout à Andréas, mais jamais il n'oserait se montrer aussi faible devant le platine, qu'il le faisait parfois devant Tom.
Tom ne le jugerait probablement jamais ou s'il le faisait, il finirait tout de même pas le comprendre. Il en était à sa deuxième cigarette quand une main se posa sur son épaule et il se sentit comblé de joie quand ses yeux se posèrent sur Tom.
"C'est ma fête de retour et mon Billou ne gravite même pas autour de moi ?"
"Je laisse un peu d'espace aux autres, sinon je vais t'accaparer pour moi tout seul, je me connais."
"Allez viens, ce n'est pas drôle sans toi faisant le clown au milieu de tout le monde."
"Je ne suis utile que pour amuser la galerie ?"
"Pourquoi, tu sers à quelque chose d'autre ?" Demanda Tom, essayant de garder son sérieux.
Bill cria d'indignation et frappa Tom.
"Trou du cul !"
"Ah, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas entendu !"
Bill le fusilla du regard et croisa les bras.
"J't'aime plus."
"Susceptible."
"Tu as dit que je ne servais à rien !"
"Pas à rien ! Tu es un très bon clown." Rit Tom. "Et tu suces très bien." Chuchota-t-il.
Bill sourit.
"Chouette, je suis un clown qui a une superbe bouche à pipe."
Ils rirent et Tom attrapa son bras pour le tirer de force à l'intérieur.
*
Il était cinq heure du matin et ils pouvaient dire qu'ils avaient passé une bonne soirée. Le dernier invité venait de partir, laissant la bande de cinq se retrouver. Ou d'ailleurs, une bande de trois seulement, pour le coup, si on prenait en compte qu'Andréas dormait dans le fauteuil dans une position qui semblait tout sauf confortable et Bill sur le canapé, la tête sur les jambes de Tom.
Georg et Gustav étaient assis par terre, en face du tressé et ils parlaient tous les trois de ce qu'ils avaient pu vivre chacun de leur côté ces derniers mois. Tom caressait distraitement les cheveux de Bill. L'androgyne avait de nouveau les cheveux longs jusqu'aux épaules et tout le monde pensait que ça lui allait bien.
"Et ils se sont engueulés !" Raconta Georg alors que Gustav riait au souvenir. "Tu les aurais vu tous les deux, se criant dessus pour cette paire de chaussures."
"Bill criait que le magasin en recevrait d'autres, la vendeuse essayait désespérément de dire que c'étaient les dernières et qu'ils n'avaient pas prévu d'en recommander et Andy beuglait qu'il les lui fallait absolument pour son rendez-vous avec Sylvie." Précisa Gustav entre deux rires.
"Le meilleur moment reste celui où Bill a balancé à Andy que ces chaussures faisaient tapette et que s'il les lui volait, il irait dire à tout le monde qu'Andy est gay et qu'ils avaient couché ensemble." Ricana Georg. "Et qu'Andy était celui qui se la prenait."
Ils rirent tous les trois. Tom imaginait parfaitement Bill en train de sortir de ses gonds pour une histoire aussi futile et menacer Andréas.
"Ça me rappelle quand ils s'étaient engueulés à la cafeteria pour la dernière île flottante." Sourit le tressé.
"Oh mon Dieu, j'avais complètement oublié cette histoire."
Ils rirent de nouveau, le souvenir de l'esclandre encore bien encré dans leur mémoire.
"Mais tu as loupé aussi le spectacle que Bill nous a offert à noël." Ajouta Gustav, un certain reproche dans le regard.
"J'en ai entendu parler." Grommela Tom. "L'était bien pété à ce qu'il paraît."
"On a entendu dire que toi aussi."
"La seule et unique cuite que je me suis mis tout seul."
Ils continuèrent à parler durant une bonne heure avant que Gustav montre à son tour les signe d'une fatigue difficile à combattre.
"Vais aller profiter du lit confortable d'Andy étant donné qu'il nous en fait gentiment don." Un air narquois naquit sur son visage alors qu'il regardait le blond platine tordu sur son fauteuil.
"Oh ouais, tu me fais une place ?" S'empressa de demander Georg. "Il y a un matelas gonflable sous le lit." Précisa-t-il à Tom, n'ayant aucun remord à prendre le lit.
"Je vais essayer de dormir ici, je ne veux pas le réveiller." Tom fit un signe évasif au-dessus de Bill qui avait la bouche entrouverte, bavant légèrement sur son baggy. "Il a encore bien bu."
"Il était vraiment heureux que tu sois là." Sourit Gustav en se relevant. "J't'apporte quand même un coussin."
Tom le remercia et Georg ferma les volets du salon pour que le tressé ne soit pas gêné par les futurs rayons du soleil. Bientôt tout l'appartement fut silencieux et Tom essaya de s'installer le plus confortablement possible alors qu'il reprenait ses caresses dans les cheveux de Bill.
"Vais me décaler." Marmonna l'androgyne alors qu'il était réveillé par les mouvements de Tom. "Viens."
Bill souleva la tête et Tom comprit. Il s'allongea le long du canapé, se mettant sur son flanc derrière Bill. Il hésita, mais finalement l'entoura d'un bras.
"Bonne nuit."
"Je suis désolé de m'être endormi."
"Pas grave."
"Si, c'était ta fête, j'aurais dû tenir."
Tom sourit et releva la tête pour déposer un bisou sur sa joue.
"T'étais là, c'est tout ce qui compte."
Bill ouvrit les yeux et tourna la tête vers lui. Ils se regardèrent et sourirent.
"J'espère que tu comptes tout de même m'offrir mon cadeau de noël à un moment ou à un autre."
Tom se fit taquin.
"Ils sont dans mon sac à dos, je vous les offrirai tous demain."
"Je ne parlais pas ça." Bill ressortit sa lèvre inférieure.
Tom ricana et se pencha afin de coller ses lèvres à celles de Bill. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça, il ne l'avait pas prévu, il en avait juste envie. L'androgyne retint son souffle quelques secondes, mais finalement, sa main partit s'accrocher dans les tresses et ses lèvres se pressèrent en retour contre celles de Tom. Ils s'embrassèrent en surface pendant de longues secondes.
C'était sensuel, désiré, attendu. Bill se retrouva progressivement sur le dos et Tom à moitié sur lui. Leurs lèvres n'arrêtaient pas de se happer, en voulant toujours plus. Les lèvres inférieures étaient parfois retenues entre les dents. La main de Tom se posa sur la hanche de Bill et se glissa sous son tee-shirt, remontant le long du flanc.
"Peut-être que je pourrais avoir mon cadeau maintenant." Haleta Bill, alors qu'il se sentait durcir, la cuisse de Tom étant appuyée contre son entrejambe.
"Ouais." Répondit le tressé, hagard de désir.
Leurs bouches s'unirent de nouveau, mais cette fois-ci, leurs langues aussi. Entre touches éphémères et longues caresses appuyées, ils ne pouvaient qu'apprécier. Tom ne connaissait personne qui embrassait mieux que Bill et Bill ne connaissait personne qui embrassait aussi bien que Tom. Ils tiraient une réelle satisfaction rien qu'avec leurs caresses buccales.
Bill couina quand le pouce de Tom passa sur son téton et il plaqua une main sur ses fesses. Tom enfouit son visage dans le cou du brun et aspira un bout de peau entre ses lèvres. Bill se sentit s'embraser et il laissa échapper un long soupir tremblant.
"Bordel, j'suis là j'vous signale." Grogna Andréas en se redressant sur son fauteuil.
Les deux sursautèrent et regardèrent le blond platine qui semblait mal réveillé, mais surtout assez énervé contre eux.
"Andy..." Murmura Bill.
"Vous êtes dégueulasses sérieux, j'suis dans la pièce."
"Et bien dégage, l'affaire sera réglée." Proposa Tom, mais Andréas vit clairement dans ses yeux que ça sonnait plutôt comme un ordre.
Il se releva, furibond, et alla s'enfermer dans sa chambre où il aurait le droit au matelas gonflable. Bill avait des yeux de hiboux alors qu'il regardait Tom.
"Quoi ?" Grogna ce dernier.
"Est-ce que tu viens réellement d'envoyer chier un de tes meilleurs amis pour avoir un moment privé avec moi ?"
"Ta gueule."
Bill se retenait de rire, ne pouvant pas croire à la situation alors que le visage de Tom était de nouveau dans son cou et son pouce en action sur sa pointe de chaire excitée.
"Fais-moi taire alors." Chuchota-t-il, provoquant et sensuel.
Tom l'embrassa violemment et Bill profita de l'instant autant qu'il put. Il attrapa même les hanches du tressé de ses mains et le fit bouger afin qu'il se retrouve entièrement sur lui, entre ses jambes écartées. Tom se fit plus hésitant, mais finalement il appuya son poids contre Bill et le baiser prit encore quelques degrés supplémentaires.
"Qu'est-ce que t'es en train de me faire faire ?" Se demanda Tom à haute voix.
Bill sourit et lécha la pomme d'Adam qui se trouvait au-dessus de lui, ses mains glissant sous le tee-shirt de Tom.
"Quelque chose de vraiment bon."
Ils ne pouvaient plus s'empêcher de s'embrasser. Il n'y avait rien de tendre. Un extrême désir prenait possession de leurs actes. Bill releva le tee-shirt de Tom et ce dernier n'opposa aucune résistance, l'aidant même en soulevant les bras.
"J'ai peur qu'on fasse une connerie." Avoua-t-il en embrassant le cou de Bill.
"C'est mon cadeau de noël."
"Qui dérape."
"On s'en fout." L'androgyne griffa légèrement la peau chaude à sa portée.
"J'veux pas que ça change quoique ce soit entre nous."
"Ce sera pas le cas."
"Ça a déjà changé depuis que j'ai accepté de t'embrasser la première fois, regarde où on en est."
Le tee-shirt de Bill disparut également et ils soupirèrent de bien-être quand leurs torses se retrouvèrent en contact.
"Ça n'est pas si mal que ça, si ?" Il embrassa la mâchoire de Tom.
"Je ne devrais pas faire ça."
"Ça ne change rien pour moi, je te considère et t'aime toujours de la même manière qu'avant."
Tom souleva le bassin alors que Bill baissait sa braguette.
"Je ne veux pas te donner de faux espoirs."
"Je ne suis pas amoureux de toi Tom. Je te désire juste du plus profond de mon être."
"Je te désire aussi, mais je ne suis pas homo."
"Alors je suis extrêmement fier d'être une perle assez rare à tes yeux pour que tu me désires pour ce que je suis et non pas pour mon appartenance sexuelle."
Tom se débarrassa de son jeans et ils baissèrent ensemble celui de Bill. Leurs corps se retrouvèrent serrés l'un contre l'autre et Tom ferma les yeux. C'était étrange, vraiment incroyablement étrange pour lui. Il sentait le sexe dur de Bill pressé contre le sien. Ce n'était pas désagréable, mais pas jouissif non plus.
"Est-ce qu'on peut juste profiter ?" Haleta Bill en faisant remonter son bassin.
"Ouais. Putain ouais."
Ils échangèrent un baiser complètement désordonné, leurs langues dérapant parfois hors des lèvres. Leurs bassins se pressaient, bougeaient l'un contre l'autre. Un mouvement de roulement s'installa et ils eurent le souffle coupé. Bill avait toujours su que Tom serait bon dans de tels actes et Tom n'aurait même jamais pu imaginer y prendre du plaisir.
"Tu... Tu avais dit..." Il ne put finir sa phrase, Tom venait d'enfoncer ses hanches contre les siennes et Bill gémit.
"Pardon."
"Ne t'excuse surtout pas."
Bill avait chaud, extrêmement chaud. Il voulait tout de Tom. Ses mains se posèrent sur ses fesses, sous son boxer et il les caressa.
"Tu avais dit que tu me toucherais." Chuchota-t-il.
"Je sais."
Tom n'en avait pas vraiment envie, mais après le plaisir que lui avait apporté Bill lors du dernier noël, il le lui devait bien. Il glissa sa main le long de son corps et caressa ses abdos.
"Tu vas le faire ?"
"T'ais-je déjà menti ?"
Bill sentit un poignard s'enfoncer dans son cœur alors qu'une seule réponse avait voulu franchir ses lèvres. « Je t'aime ».
"Non."
La main de Tom se glissa dans son boxer et empoigna immédiatement son sexe. Ce n'était en rien délicat, mais ça avait le mérite d'être entièrement satisfaisant. Bill couinait lascivement, ne pouvant pas croire qu'une simple branlette lui apportait autant de plaisir. Tom le masturbait avec vigueur, tirant et serrant quand il le fallait. Ils s'embrassèrent à nouveau, encore et encore, comme s'il s'agissait d'une drogue.
Bill sentit ses orteils se tordre et tous les muscles de son corps se tendre. Au fond de lui, il pensa que c'était trop tôt, mais il ne put rien faire pour l'empêcher. Il jouit puissamment entre les doigts de Tom et il espéra que ce ne serait pas la dernière fois que cela arriverait. Le tressé regarda le visage de Bill prendre une délicieuse teinte rosée.
Il avait apprécié l'amener jusqu'à l'orgasme. Il avait énormément d'affection pour Bill, ainsi qu'un puissant désir, c'était donc quelque chose de satisfaisant pour lui. Les yeux de Bill se plantèrent dans les siens et ils se sourirent. L'androgyne le fit se relever et il glissa à terre.
"J'peux plus m'en passer."
Ils ne se quittèrent pas du regard alors que Bill baissait le boxer de Tom. Il le suça avec probablement encore plus de fougue que la dernière fois et Tom ne tint même pas dix minutes avant de jouir à son tour. Son sperme atterrit sur le torse de Bill et tout comme un an auparavant, Tom l'essuya consciencieusement. Bill disparut dans la salle de bain et il se rinça comme il put, se débarrassant de son boxer sale et n'enfilant que son pantalon.
Il retrouva Tom qui avait remis boxer et tee-shirt et ils s'allongèrent l'un contre l'autre. Bill chuchota encore une fois à Tom que cela ne changeait rien entre eux et ils se promirent de rendre ça encore meilleur au prochain noël. Ils fermèrent les yeux et finirent pas s'endormir.
A suivre...
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