Le cadeau du désir : Part 12
Part 12/15
"Heu les gars ?" Demanda Tom.
Georg et Gustav lui avaient dit d'attendre-là, mais ça faisait bientôt trente minutes qu'il était planté debout comme un imbécile. Bon peut-être pas trente minutes, mais vraiment longtemps en tout cas. Il soupira et finit par se débarrasser de ce stupide bandeau. Il leva un sourcil quand il se rendit compte être dans la salle de bain de la tante de Georg.
"Mais..."
Il se retourna et fit face à la porte. Il y avait un mot accroché dessus et il s'approcha.
« Bill sera enfermé à son tour dans l'appartement dans quelques minutes. Il y a les clefs de la salle de bain dans la cuisine. Si tu veux sortir de là, tu n'auras pas d'autre choix que de lui demander de l'aide. Lui présenter tes excuses serait une sacrément bonne idée aussi.PS : Si tu gâches notre plan en criant dès qu'on dépose Bill, tu perdras réellement mon amitié. Andréas. »
"Attends, quoi ?" Tom se précipita vers la poignée et il écarquilla de grands yeux quand il se rendit compte qu'il était enfermé. "Ok, ne pas faire une crise de claustro !"
Il s'assit sur le sol face à la porte et serra les poings. Qu'est-ce que c'était que cette histoire ? Depuis quand se faisait-il enfermer par ses meilleurs amis ? C'était un coup fourré qu'il n'était pas prêt de pardonner. Il entendit du mouvement et la voix de Bill retentir dans l'appartement suivit du rire d'Andréas. Tom se remit debout et leva les poings, il était à deux doigts de les abattre violemment sur la porte en criant de le sortir de là, mais il se retint.
"Attends-moi là deux minutes." Chuchota Andréas.
Il déposa un baiser sur la joue de Bill et repartit sur ses pas. Il ferma le plus doucement possible la porte et Georg, qui était caché dans la cage d'escaliers, accourut pour la fermer à clef. Il s'était entraîné toute la matinée à faire ça silencieusement. Ils se serrèrent la main, sortir leur portable et les éteignirent, partant rejoindre Gustav au bar.
Bill perdit patience rapidement et curieux de nature, souleva discrètement le bandeau au bout de deux minutes à peine. D'un œil, il découvrit qu'il était chez la tante de Georg et il retira le bandeau.
"Andy ?"
Il s'avança dans l'appartement, fronçant les sourcils en voyant les bougies allumées sur le comptoir. Il y alla et fut estomaqué en voyant le tas de couvertures et de coussins sur le sol de la cuisine. Un vrai petit nid douillet. Il regarda le plan de travail et y vit chantilly, chocolat liquide et fraises. Ça lui donna l'eau à la bouche, mais il devait mettre la main sur Andréas.
Il fit demi-tour, mais durant sa rotation, ses yeux s'accrochèrent sur une feuille posée sur le comptoir. Il la prit en main et sa bouche s'ouvrit de plus en plus au fil de sa lecture.
« Le couloir, la chambre, la salle de bain... On s'est dit que la cuisine vous plairait cette fois. Amusez-vous bien ! La tante de Georg ne rentre pas avant après-demain donc vous avez le temps ! Il y a des capotes et du lubrifiant sous l'oreiller rouge. Bonne soirée.PS : Essayez de ne pas trop tâcher les couvertures avec la bouffe. »
Il se dit que c'était la blague de plus mauvais goût qu'on ne lui ait jamais fait.
"Andy, fils de pute, ramène ton cul ici !"
Tom laissa tomber sa tête contre la porte alors qu'il entendait Bill crier. Si jamais il ne trouvait pas le courage de demander de l'aide à Bill, est-ce qu'il mourrait de faim dans la salle de bain où il avait reçu la meilleure pipe de sa vie ?
"Bill !"
Bill fronça les sourcils.
"Tom ?"
"Salle de bain."
Bill alla vers l'endroit en question et vit de la lumière filtrer sous la porte.
"Est-ce que tu vas bien ?" Demanda-t-il, inquiet.
"Je suis enfermé."
"Tu es coincé ?"
"La clef est dans la cuisine."
"Quoi ? Pourquoi ?"
"Demande à Georg et Gustav !"
Bill ne comprenait rien.
"Heu, tu veux que j'aille la chercher ?"
Tom leva les yeux au ciel.
"Ce serait gentil oui."
Bill retourna dans la cuisine et ses yeux parcoururent toute la pièce, mais ne trouvèrent pas la clef.
"Je la trouve pas." Cria-t-il.
Il souleva même la feuille, mais rien. Il sortit son portable et lança un appel pour Georg. Il tomba sur le répondeur. Il appela Andréas, mais ce fut la même chose. Il grommela. Son cousin serait-il aussi momentanément indisponible également ? Il balança son téléphone sur les oreillers quand il tomba sur la messagerie de Gustav. Ça fit bouger l'oreiller rouge et le lubrifiant apparut.
Bill rougit et se pencha rapidement pour ramasser son téléphone et le ranger dans sa poche. Il remit en place l'oreiller rouge et sembla commencer à comprendre. Il retourna devant la salle de bain.
"Est-ce que c'est un plan aussi foireux que ça en a l'air ?"
"Ouais." Grogna Tom. "Tu ne trouves pas la clef ?"
"Non ! Je vais aller chercher Andy ! Attends que je l'ai sous la main celui-là, il va passer un mauvais quart d'heure !" Il se dirigea vers la porte, motivé.
"Heu Bill ?"
"Ouais ? Ne me fais pas le coup de la jeune fille apeurée qui ne veut pas que je la laisse seule !"
"Non, en fait... Tu es enfermé aussi normalement."
"Pardon ?" Bill se jeta sur la porte, cria de rage quand elle refusa de s'ouvrir. et s'acharna dessus. "Non, non, non ! Ouvre-toi saleté !"
Tom ricana malgré lui.
"Laisse tomber."
"Je vais les tuer !"
"Bill, viens par là s'il te plait." Son ton était suppliant et Bill s'approcha.
"Quoi ? Tu es vraiment la jeune fille apeurée ?"
Le rire de Tom sembla faux à ses oreilles.
"Non, écoute... Je suis désolé. Pour l'autre soir."
Bill croisa instantanément les bras sur son torse.
"Compte pas sur moi pour oublier ça !"
"Je te présente mes excuses. Sincèrement. Je regrette tellement de t'avoir traité comme ça."
Bill soupira.
"Ce n'est même pas la façon dont tu m'as traité qui m'a fait le plus de mal. C'est le fait que tu passes notre soirée avec une fille quelconque."
Bill ne sut pas si en disant « notre soirée » il parlait de Tom et lui ou d'eux cinq.
"J'ai été vraiment con. J'étais... déstabilisé par le fait que tu ne voulais plus qu'on..."
"Espèce de trou du cul ! Andy et les GG's n'y sont pour rien ! Tu aurais dû venir au moins pour eux."
"Je sais. Je foire tout en ce moment. Je laisse toutes les choses biens me filer entre les doigts."
"Est-ce que tu parles de ma queue ?"
Tom gloussa.
"Je ne pense pas qu'à ta queue, Bill."
"Ouais, c'est ça ! Bon, j'retourne à la recherche de ta liberté."
Bill se sentait mieux maintenant qu'il avait eu des excuses venant de Tom. Il ne savait pas comment auraient pu tourner les choses si le tressé ne lui en avait jamais présenté. Il n'était pas prêt à tirer une croix définitive sur son ami.
"Essaie de penser comme Andy, je le soupçonne d'être celui derrière tout ça !" Cria Tom.
Bill acquiesça et essaya de se mettre dans la peau de son meilleur ami. La clef... La clef... Les yeux de Bill s'ouvrirent en grand une nouvelle fois et il s'approcha du saladier de fraises.
"Quel putain de trou du cul !"
"Où ça ?" Rit Tom.
"Avec les fraises, dans la sauce. Hors de question que je mette les doigts là-dedans, désolé Tom, tu vas devoir rester là jusqu'à ce qu'ils se décident à revenir !"
Le son du rire de Tom était ce que Bill préférait. Il plongea sa main entre les fruits et attrapa la clef. Il la passa sous l'eau, en profitant pour se rincer et retourna vers la salle de bain.
"Tu l'as ?"
"Je ne sais pas si tu mérites vraiment que je t'ouvre."
"S'il tooo plait !"
"Tu m'as frappé."
"Tu m'as agressé en premier !" Se plaignit Tom, la voix partant dans les aigus.
Bill ricana.
"Le meilleur moment de ma vie."
"Nan, ça c'était quand je me frottais contre toi."
"Tu es tellement imbu de toi-même." Il glissa la clef dans la serrure. "En fait, je t'aime bien enfermé là-dedans."
"Bill, on doit se serrer les coudes ! Il n'y a que toi et moi face à la cruauté de ces trois démons !"
"Vrai." Il tourna la clef.
Une tornade s'échappa de la salle de bain.
"Libre !" Tom fit un tour sur lui-même, les bras en l'air.
"Ouais enfin, crie pas de joie trop tôt, on est toujours enfermé."
"Au moins il y a de la nourriture et des fraises apparemment."
"Ils veulent qu'on fasse des trucs cochons."
Tom regarda Bill.
"Quoi ?"
"Viens voir."
Ils retournèrent vers la cuisine et alors que Tom regardait l'étrange installation, Bill se hissa sur le comptoir pour s'y asseoir, prenant la feuille en main. Il la tendit à Tom et ce dernier la lut.
"Est-ce qu'ils ont vraiment fait tout ça pour qu'on s'envoie en l'air ?"
"Apparemment."
"Est-ce que ça veut dire que Georg et Gustav sont au courant pour le couloir, la chambre et la salle de bain ?"
"Connard d'Andréas." Grogna Bill.
"Quelle commère celui-là !"
"Ne jamais lui faire confiance !"
"Ouais, mais il est un chouette gars quand même."
"Pas vrai."
"Tu l'aimes bien !" Accusa Tom.
"Je l'aime bien, un peu."
"Alors peut-être qu'on pourrait lui rendre service."
"Alors là ! Il peut se mettre le doigt là où je pense."
"Ou peut-être que moi je peux te mettre un doigt."
Bill souleva son sourcil percé et regarda Tom avec perplexité.
"Ah ouais ?"
"Et bien, ce serait dommage qu'ils aient fait tout ça pour rien non ?"
Bill rit.
"Vrai."
"Vrai ?"
"Non !" Bill entrouvrit la bouche. "Attends, tu es sérieux ?"
"Et bien..."
"Ce n'est pas parce que nous ne sommes plus le vingt-six que les règles sont différentes. Je suis toujours avec Julian."
"Je sais que tu es chez Gustav depuis trois jours."
"Pourquoi est-ce que tout le monde est obligé de tout se dire bon sang !?"
"Parce que c'est comme ça qu'on fonctionne."
"Tu ne mettras pas ton doigt dans mon cul Tom !"
"Autre chose peut-être ?"
"Attends ! Depuis quand ça marche dans ce sens-là ? C'est moi qui dit ce genre de répliques !"
Ils se regardèrent et finirent par exploser de rire. Tom attrapa le saladier de fraise et se laissa tomber sur les coussins.
"Quelle bande de connards inconscients. Ils allument des bougies en plus ! Est-ce qu'ils ont pensé à ce qu'il se passerait si l'appartement prenait feu avec nous enfermés à clef là-dedans ?"
Bill écarquilla les yeux et descendit d'un coup du comptoir, allant souffler sur toutes les bougies.
"Ne dis pas ça, c'est trop flippant. Je suis trop beau pour mourir carbonisé !"
Tom rit et tendit le pot de fraises vers Bill quand ce dernier vint s'asseoir près de lui.
"Pourquoi tu n'appelles pas Julian pour qu'il vienne te sauver ?"
"Pourquoi tu n'appelles pas la fille de l'autre soir ?"
"Pas pris son numéro."
"Tant mieux, elle était moche."
"Les filles me gavent, j'en veux plus."
Bill avala sa fraise en rigolant.
"Tu te mets aux mecs ?"
"À qui la faute ?"
"Pas la mienne."
"Mais bien sûr."
Ils se regardèrent et Bill ne pouvait enlever son sourire amusé de son visage.
"Je t'ai rendu pédé ?"
"Bon sang non, je ne toucherai pas un autre mec que toi !"
"Tu as tort, tu passes à côté de quelque chose de grandiose."
"J'ai l'espoir de ne pas passer à côté."
Bill se laissa tomber en arrière.
"Envisages-tu sérieusement de coucher avec moi ?"
"Peut-être."
"Je suis avec Julian."
"Ouais, mais tu es allongé avec moi et tu as du lubrifiant à côté de ta tête."
Bill tourna la tête et explosa de rire alors qu'il se retrouvait nez à nez avec le lubrifiant.
"Je pense que ce truc n'aime pas être sous le coussin."
"Il serait mieux dans toi."
Bill rit.
"Bon sang, je n'aurais jamais imaginé t'entendre me dire tout ça. Est-ce que tu te souviens de cette soirée, quand on avait quinze ans et où tu me disais de passer à autre chose parce que tu n'aurais jamais envie de coucher avec moi ?"
Tom grogna.
"Ouais, mais je le pensais vraiment."
"Les choses changent."
"Tu n'as pas idée à quel point."
Un silence s'installa, mais il n'était pas inconfortable. Ils avaient passé tellement d'heures ensemble dans leur vie qu'il leur en faudrait plus pour être mal à l'aise l'un envers l'autre. Même alors qu'ils parlaient de sujets aussi délicats.
"Je vais fumer, t'en veux une ?" Demanda Bill alors qu'il cherchait son paquet dans sa poche.
Tom secoua la tête et regarda l'androgyne se relever. Il ne réfléchit pas vraiment, il se leva rapidement à son tour et attrapa le bras de Bill juste avant que celui-ci ne lui échappe. Ils se regardèrent et Bill craqua le premier. Il se jeta sur les lèvres de Tom, étant accueilli avec plaisir. Les mains se firent instantanément présentes de partout sur le corps de l'autre alors que les langues se rencontraient avec rage.
Les doigts de Bill s'infiltrèrent sous les vêtements de Tom et il exerça une lente caresse le long des flancs. Le tressé l'aida et bien vite, sweat et tee-shirt n'étaient plus que de lointains souvenirs. Bill soupira d'aise alors qu'il caressait le dos nu de Tom. Des mains se placèrent sur ses épaules et sa veste fut à terre avant qu'il n'ait pu le remarquer.
Dans un enchevêtrement de membres, ils se retrouvèrent allongés l'un sur l'autre au milieu des couvertures et des coussins. Tom attrapa les cuisses de Bill et les remonta d'un coup contre lui, leurs corps se pressèrent l'un contre l'autre. L'androgyne haleta contre la bouche de son partenaire et ils se regardèrent droit dans les yeux. Une étincelle incandescente brillait dans leurs regards.
"Tu veux le faire jusqu'au bout ?" Chuchota Bill.
Les yeux de Tom tombèrent sur ses lèvres et il sentit son ventre se tordre. Elles brillaient à cause de leur baiser et ça lui plaisait énormément.
"Qu'importe. Je ne veux plus me contenter de t'en donner un peu sous prétexte que je veux te faire plaisir. J'ai envie de toi, sans me cacher derrière de fausses excuses."
Bill eut un sourire en coin et remonta son bassin, le frottant amplement contre celui de Tom.
"Tu as envie de moi ?"
Tom grogna.
"Il semblerait."
Il frotta plus puissamment son érection contre celle de Bill.
"Sans les jeans, ce sera mieux." Soupira l'androgyne, attrapant la ceinture de Tom entre ses doigts.
Le tressé se mit à défaire également les boutons du jeans de Bill et il le fit glisser le long de ses jambes interminables. Il posa ses mains sur ses chevilles et remonta lentement vers son boxer.
"Étais-tu épilé l'année dernière ?"
"Pas vraiment, je vais le faire faire en institue tous les deux mois et je crois que ça faisait déjà quelques semaines qui j'y étais allé." Bill gémit alors que la main de Tom se posait sur son sexe.
"J'aime tes jambes." Il se pencha et embrassa une cuisse.
Bill ferma les yeux et ses jambes s'écartèrent par réflexe. Il sentit les lèvres de Tom s'étirer en un sourire contre sa peau alors qu'elles voyageaient jusqu'à l'intérieur de ses cuisses en des baisers mouillés. Bill ne put retenir un gémissement alors que sa peau était aspirée, léchée et mordillée. Il allait avoir un suçon et il s'interdit de penser à la future confrontation qu'il aurait avec Julian.
Il avait décidé de profiter de l'instant présent. Tom voulait de lui et c'était tout ce qui comptait. Il préférait largement savoir que la tête du tressé était entre ses cuisses plutôt qu'entre celles d'une salope. Il savait que devenir possessif envers Tom était une très mauvaise idée, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Au fond, il avait toujours été jaloux de toutes ces filles.
"Tu me rends si dur..."
Tom rit et posa de nouveau sa main sur le sexe, comme pour vérifier les dires de son amant. Il remonta le long du corps de Bill et embrassa chaudement sa clavicule avant de venir reprendre possession de ses lèvres. Bill sourit en réalisant que Tom avait baissé son baggy et il entoura ses jambes autour de sa taille. Leurs queues se pressèrent l'une contre l'autre, à présent séparées uniquement par des boxers humides.
"Tu me rends incroyablement dur aussi." Tom donna un coup de rein. "Personne d'autre ne me rend ainsi."
Bill mordit la mâchoire à sa portée et glissa ses mains sous le boxer, malaxant sans gêne une paire de fesses qui n'avait aucun défaut à ses yeux.
"Je veux que tu me baises." Susurra-t-il.
"Je vais le faire."
Bill eut un sourire magnifique alors que son boxer était balancé au loin. Il se redressa et baissa celui de Tom, se léchant les lèvres à la vue du sexe qu'il aimait tant. Il fit courir ses doigts le long de la chaire dure et ses yeux se baladèrent sur tout le corps en face de lui. Il finit par examiner le visage durant de longues secondes et il sourit.
"Tu es vraiment ma perfection."
Tom les fit se rallonger et fit comprendre à Bill d'enrouler à nouveau ses jambes autour de lui.
"Savoir que je suis bien à tes yeux, a toujours été quelque chose de très important pour moi."
Ils s'embrassèrent et Bill remua des hanches, faisant cogner leurs sexes l'un contre l'autre. Ils gémirent à l'unisson et Tom se retrouva soudainement sous un brun chaud comme la braise. Bill était indéniablement sexy alors qu'il se frottait contre Tom, les jambes de chaque côté de son corps. Ses mains étaient posées sur le torse musclé et ses pouces caressaient furtivement les tétons.
Leurs sexes perlaient et leurs liquides séminaux se mélangeaient sur leur peau. Tom enroula sa main autour des membres excités et il les branla avec force. La tête de Bill partit légèrement en arrière et il se mordit la lèvre. Cette vision fit frissonner Tom qui s'assit, entourant un bras autour de la taille de l'androgyne et le serrant fort contre lui.
Il lécha la gorge de Bill et ce dernier miaula, prouvant qu'il aimait de plus en plus ce qu'il se passait. Deux mains empoignèrent fortement ses fesses et il se retrouva pressé contre Tom. Il se mit à ruer des hanches, fermant les yeux pour apprécier la sensation du sexe de Tom s'enfonçant dans son ventre. Bill sourit alors que son anus se contractait automatiquement, il avait tellement envie de sentir cette queue en train de le prendre.
"Mets-toi à genoux." Il lécha l'oreille de Tom et descendit de ses jambes.
Le tressé le regarda, un peu hagard, et Bill rit alors qu'il le faisait bouger comme il le souhaitait. Tom couina d'envie alors que Bill se mettait à quatre pattes devant lui, le visage juste devant son érection.
"Bon sang, je sais que tu fais ça mieux que personne." Il lui caressa la joue.
Bill sourit et frotta doucement sa joue contre le sexe tendu. Il releva une main, caressant la cuisse de Tom, et vint masser les testicules. Il posa un baiser sur l'aine et sentit son ventre se tordre alors que la queue de Tom pulsait contre sa joue. Il embrassa chaudement tout le long de la verge et serra la base, à l'aide de sa main, quand ses lèvres arrivèrent sur le gland.
Sa langue sortit et donna un coup furtif avant de lécher de façon appuyée, récupérant le goût de Tom. Bill ferma les yeux et suçota avec force alors qu'il se mettait à branler le membre excité. Tom lâcha un gémissement et Bill ne put se retenir, il prit une grande partie de cette virilité dans sa bouche. L'androgyne pensait sincèrement qu'aucun sexe n'était meilleur que celui de Tom.
Il pompa sans relâche pendant un moment et quand il sentit les jambes de Tom trembler, il ralentit la cadence, allant embrasser à nouveau la verge. Il en profita pour approcher ses doigts de sa bouche et il se les lécha rapidement. Il posa sa main sur sa propre queue et se masturba violemment jusqu'à ce qu'il sente son sexe perler abondamment.
Tom le vit parfaitement faire et ça l'excita encore plus. Bill venait de récupérer son liquide séminal sur ses doigts et, à présent, il plaçait sa main derrière lui. Les doigts luisants jouèrent avec son ouverture et finalement, Tom vit un doigt s'enfoncer à l'intérieur. Il ferma les yeux pour ne pas jouir instantanément et attrapa une poignée de cheveux quand Bill prit l'intégralité de son sexe dans son antre buccale.
"Bordel de merde, je déteste quand tu fais ça."
Bill rit et se recula.
"Tu détestes ?" Sa voix était roque de plaisir.
"J'ai l'impression de redevenir un ado capable de jouir en trois secondes."
"Oh alors, je ne dois plus le faire ?"
Tom plongea ses yeux dans ceux de Bill et il sentit ses bourses se serrer d'envie alors que l'androgyne avait l'air si décadent.
"Assume juste ta part de responsabilité si je deviens un éjaculateur précoce."
Un sourire se dessina sur les lippes de Bill et il embrassa le bout du sexe humide de Tom.
"Je ne te ferai pas jouir avec ma bouche."
Tom couina et tira sur les cheveux pour relever la tête de Bill. L'androgyne comprit et abandonna le sexe.
"Laisse-moi m'occuper de toi." Chuchota Tom.
Il attrapa le visage de Bill en coupe et le fit remonter à sa hauteur. Il l'embrassa sensuellement alors qu'il le faisait se rallonger sur les couvertures. Son regard se posa sur l'oreiller rouge et il glissa sa main dessous, récupérant le lubrifiant. Pour la première fois, Tom se sentit un peu gêné, mais il ne se laissa pas démonter. Il embrassa la mâchoire de Bill puis son cou alors qu'il ouvrait le tube.
"Quoi ?" Demanda Bill, amusé, alors qu'il entendait Tom grogner de mécontentement.
"Ils auraient pu l'ouvrir !"
Tom se redressa et dévissa le bouchon du tube, retirant le cache en aluminium avant de revisser le tout. Bill rit et attrapa le lubrifiant, faisant sortir le liquide visqueux sur les doigts de Tom.
"Dépêche-toi, je me sens vraiment, vraiment excité."
Tom lui lança un regard chaud et il reprit possession de ses lèvres alors qu'il amenait sa main entre les fesses de l'androgyne. Bill sursauta au contact des doigts de Tom contre son cul et il aspira avidement sa langue entre ses lèvres. Combien de fois avait-il rêvait de ce moment ? Un certain nombre, sûrement à trois voire quatre chiffres, étant donné qu'il fantasmait sur Tom depuis plus de sept ans.
Il écarta ses jambes le plus possible et gémit d'aise quand un doigt s'enfonça tendrement en lui. C'était satisfaisant, il sentait son corps se refermer sur l'intrus, les liant d'une certaine façon. Tom caressa ses cheveux alors qu'il bougeait rapidement son doigt, heureux de voir que Bill s'était assez bien préparé. Le tressé avait déjà pratiqué l'anal avec deux ou trois filles, mais il sentait qu'avec Bill, ça serait différent.
Au début, il se sentait juste curieux et désireux. Les baisers et les caresses de Bill étaient quelque chose de vraiment bon. Il avait cependant perdu le contrôle avec le temps. Il ne pouvait pas dire s'il avait toujours été attaché de cette façon au brun, se cachant juste la face, ou s'il avait développé des sentiments avec le temps. Il s'en fichait un peu, il avait toujours aimé Bill d'une façon ou d'une autre.
Il l'embrassa du bout des lèvres, faisant entrer deux doigts en lui. Les mains de Bill s'attachèrent plus efficacement à ses épaules et Tom sourit. Il tourna un peu ses doigts puis les enfonça profondément. Bill haleta et plaça sa bouche près de l'oreille de Tom. Il n'avait rien à lui dire, mais il voulait que Tom puisse entendre à quel point il pouvait le faire défaillir.
Les hanches de Bill se balançaient doucement. Il recherchait plus de contact, quelque chose de plus. Il voulait Tom tellement fort. Son sexe était droit sur son ventre, dur comme jamais il ne l'avait été. Il se sentit un peu tiraillé alors que Tom ajoutait un troisième doigt, mais c'était bon. Il gémit et regarda le visage au-dessus de sien. Tom était vraiment magnifique.
"Tu te sens prêt ?" Demanda Tom, qui était vraiment étonné de la facilité avec laquelle ses doigts glissaient en Bill.
L'androgyne acquiesça et il se redressa, soulevant l'oreiller rouge. Il fronça les sourcils, il était sûr d'avoir vu la boîte de capotes quand il avait replacé pour la première fois le lubrifiant sous l'oreiller. Il souleva un peu tout à la recherche des préservatifs disparus et il haussa un sourcil quand il entendit le rire de Tom s'élever dans la pièce.
"Tu cherches ça ?" Il montra le paquet dans sa main.
"Mais..."
"Je l'ai mis à portée de main quand j'ai récupéré le lubri."
Bill leva les yeux au ciel.
"Tu comptais me laisser chercher encore longtemps ou enfin me baiser ?"
Tom se mordit la lèvre inférieure et posa une main sur le torse de Bill, le forçant à se rallonger.
"Tu as raison, j'ai de meilleurs projets pour nous."
Ils se sourirent et Tom attrapa un des préservatifs. Il l'approcha de la bouche de Bill et ce dernier lui lança un regard coquin alors qu'il attrapait un bord de l'emballage entre ses dents. Tom fit se déchirer le plastique et il enroula la protection sur lui. Il tendit le tube de lubrifiant à l'androgyne et Bill en déposa dans sa main avant d'aller branler consciencieusement son amant.
Tom le laissa faire, soupirant de satisfaction. Il sentit sa queue se tendre encore plus quand il vit Bill aller déposer du gèle à son entrée et ils se lancèrent un regard qui en disait long. Ils cherchaient à savoir si c'était vraiment ok. Ils allaient dépasser une certaine limite et ils le savaient. Bill donna son autorisation, relevant les jambes et donnant une vue incroyable à Tom.
"Bordel..."
Il se pencha et caressa la raie de Bill avec le bout de son sexe. Ils se regardèrent une nouvelle fois et Tom attrapa plus fermement sa queue, appuyant sur l'intimité de son amant et forçant l'entrée. Centimètre par centimètre, il s'engouffra à l'intérieur de Bill. Ils collèrent leur front l'un à l'autre et ils sourirent quand ils furent entièrement liés.
"Depuis le temps que j'essaie d'obtenir ça." S'amusa Bill.
Ils rirent un peu et Tom lui caressa les hanches.
"Ça va ?"
"Je suis loin d'être en sucre, et je le veux tellement que je dois mouiller autant qu'une fille."
Tom eut un sourire et il vint l'embrasser. Leurs langues dansèrent une valse sensuelle alors que les hanches du tressé reculaient pour avancer de nouveau. Bill entoura le cou de Tom de ses bras et il se mit à gémir peu à peu, faisant grimper l'excitation de son partenaire. Les vas-et-viens prirent plus d'assurance et bientôt, Bill se sentit s'enflammer.
Il cambra un peu le dos et accompagna les mouvements de Tom, venant à la rencontre de ses coups de reins. De la sueur s'installa dans le dos du tressé et Bill passa ses mains pour la sentir. Le visage de Tom exprimait une certaine concentration mêlée à un plaisir évident. Bill contracta ses muscles fessiers et il sourit à la moue extatique que fit son fantasme.
"J'ai peur de te casser." Murmura Tom alors que ses mains serraient fortement les cuisses.
"Casse-moi."
Tom grogna et se retira. Il attrapa les hanches de Bill et le fit se retourner. L'androgyne se retrouva à plat ventre et il gémit alors que la queue de Tom s'insinuait de nouveau en lui.
"Maintenant, j'ai vraiment envie de te casser."
Bill sentit les mains de Tom attraper ses hanches et il vit blanc alors qu'il était relevé, se retrouvant à quatre pattes, rempli par un sexe dur et excité. Il laissa échapper un gémissement roque vite suivi de plusieurs aigus. Tom le pilonnait avec fougue et intensité. Les mains de Bill se crispèrent sur les couvertures, sa tête dodelinant.
"Ah !"
Tom posa ses mains sur ses épaules et tira son corps vers lui en même temps qu'il fit claquer ses hanches contre ses fesses. Bill cria.
"Il y a des voisins." Sourit Tom.
"Je ne peux pas être silencieux."
Tom se pencha et embrassa son omoplate.
"Laisse-toi aller, fais ce que tu veux. Je t'aime comme ça."
Bill sentit son estomac se retourner et il se redressa. Les bras de Tom s'enroulèrent autour de sa taille, le serrant fort alors que son sexe allait plus profondément. Bill se cambra et laissa sa tête retomber sur son épaule. Des lèvres embrassèrent sa joue et il tourna le visage. Ils s'embrassèrent de façon désordonnée et le corps de Bill retomba en avant.
Il avait le visage dans les oreillers, gémissant des choses incompréhensibles. Tom tenait fortement ses hanches, maintenant ses fesses en l'air alors qu'il s'y engouffrait toujours avec envie. Bill sentit ses bourses se contracter et il ouvrit de grands yeux.
"Oh non, pas déjà !" Il attrapa violemment la base de son sexe et serra fort, s'empêchant de jouir.
"Ne te retiens pas."
"C'est trop tôt." Geint-il.
Tom quitta de nouveau son corps et le remit sur le dos. Il le pénétra sans effort et passa ses mains sous son dos. Il le souleva, le faisant s'asseoir sur ses jambes. Son sexe se retrouva entièrement à l'intérieur de Bill et il se saisit de ses hanches, les faisant se balancer d'avant en arrière.
"Putain." Grogna Tom.
Une main de Bill s'accrocha à son épaule et l'autre sur son genoux, s'appuyant alors qu'il bougeait de façon frénétique. Bill se sentit venir une nouvelle fois et il essaya de placer sa main sur sa queue, mais Tom l'en empêcha.
"Oh Tom !" Supplia-t-il.
"Je viens aussi."
Bill le regarda dans les yeux. Il n'avait jamais entendu la voix de Tom aussi roque et ça l'excita au plus au point. Il souleva le bassin et se rabaissa avec force, prenant entièrement le sexe de Tom en lui. Sa tête bascula en arrière, son ventre se tordit et ses muscles se crispèrent. Il sentit des fourmis se répandre dans ses pieds alors que son orgasme le frappait de plein fouet.
Il jouit en s'accrochant aux épaules de Tom, ses ongles se plantant dans la peau. Sa semence dessina des sillons sur le ventre du tressé et Bill laissa sa tête retomber en avant. Il nicha son visage dans le cou de Tom et ce dernier caressa lentement son dos.
"Je vais te sucer." Murmura Bill, commençant à se retirer.
Tom lui attrapa fermement les hanches, le retenant.
"Ce n'est pas la peine."
"Ça ne me dérange pas."
"J'ai déjà joui..."
Bill le regarda.
"Oh... Désolé, je n'ai pas remarq.. Quand ?"
Tom rit et lui caressa la joue.
"Pendant que toi tu..."
Bill fit claquer un baiser sur les lèvres de Tom et se laissa aller dans ses bras. Le tressé se mit à ricaner et Bill sourit.
"Quoi ?"
"Bah, tu es sûrement la personne qui m'a le plus insulté de « trou du cul » dans ma vie et je trouve ça juste drôle d'avoir fait un tour dans le tien."
Bill leva les yeux au ciel, mais il ne put se retenir et il gloussa lui aussi.
"D'ailleurs, sors de là." Il lui tira la langue et se souleva, faisant sortir le sexe de Tom de son corps.
Il s'allongea en s'étirant et Tom le couva du regard. Bill sourit alors que Tom venait s'allonger à ses côtés, retenant sa tête d'une main et caressant le torse de l'androgyne de l'autre.
"Merci. C'était génial." Sourit Tom.
"Oui. J'ai encore plus envie d'une cigarette maintenant."
Tom approuva et tendit le bras par-dessus Bill, attrapant plus loin son pantalon. Il sortit un paquet et un briquet qu'il tendit à son amant. Bill se prit une cigarette et remonta son regard pour demander à Tom s'il en voulait une, mais il referma sa bouche quand il vit que ce dernier était en train de retirer le préservatif. Il détourna les yeux.
Pour une raison inconnue, Bill avait toujours été gêné qu'on le regarde pendant qu'il retirait une capote. Il préféra donc laisser à Tom une certaine intimité pour le faire. Le tressé se releva et alla la jeter à la poubelle après l'avoir entourée d'un mouchoir. Il se retourna et vit Bill penaud, le paquet dans les mains.
"Tu ne veux plus fumer ?"
"Georg nous a toujours dit de le faire sur le balcon."
"Ce connard nous a enfermé ici."
"Sa tante n'y est pour rien."
"J'espère." Rit Tom en se tournant vers la fenêtre.
Il l'ouvrit et alla dans le salon, cachant sa virilité d'une main alors qu'il approchait des portes vitrées. Il l'ouvrit et retourna vite sur le tas de couverture avec Bill qui s'était assis. Tom se plaça derrière lui et attrapa son gros sweat qu'il plaça sur les épaules du brun avant de l'entourer de ses bras. Bill sourit et referma le vêtement sur lui.
"Merci."
"J'ai aéré, ça va faire un courant d'air, tu peux fumer ici." Il attrapa une couverture qu'il plaça sur ses propres épaules.
Bill tourna la tête vers lui et lui sourit encore alors qu'il attrapait les pans de la couverture en question pour recouvrir ses jambes. Ça forma un petit cocon et il s'alluma une cigarette, sentant son corps retomber à bonne température. Il donna l'objet toxique à Tom et étira le bras afin d'attraper le saladier de fraises. Il mangea rapidement les trois dernières et s'alluma une cigarette pour lui.
"Cendrier." Expliqua-t-il en désignant le saladier.
Ils fumèrent tranquillement et se rallongèrent quand ils eurent fini.
"Et bien, il ne reste plus qu'à trouver comment nous occuper jusqu'à ce qu'ils se décident à venir nous libérer."
"Le plan de ces connards a marché." Marmonna Bill.
"J'le regrette pas vraiment." Tom sourit. "On a qu'à regarder la télé, doit bien y avoir des DVD qui traînent quelque part."
"J'vais aller prendre une douche aussi. J'suis... humide." Bill secoua la tête à la mine satisfaite de Tom. "Tu es tellement vaniteux."
"J'aime juste savoir que tu es humide grâce à moi."
Bill tira sur une tresse et se releva en attrapant ses vêtements.
"N'essaie même pas de venir avec moi."
A suivre...
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