o4. ELIAS
So life goes on (그렇게 살아가는 것), Heo Hoy Kyung (허회경).
ELIAS ÉMERGEA DU SOMMEIL, une fatigue latente peinte sur le visage. Il était encore tôt, mais le jeune homme était habitué à se lever presque aux aurores. Le soleil perçait à travers les rainures de son volet, éclairait faiblement sa chambre, les photos et les affiches sur son mur, la bibliothèque chargée de manuels. Un voile de mélancolie habitait ses yeux.
L'arrivée des vacances avait un goût doux-amer pour lui. Grandir en devant prouver son potentiel par le travail, c'est craindre l'oisiveté des beaux jours, par peur du retour de bâton.
Un sourire pourtant flottait sur ses lèvres comme il songeait au voyage qui se préparait. Bien que ce ne soit pas encore tout à fait confirmé, Elias était heureux à l'idée de partir avec ses amis, malgré le nœud dans son estomac qui ne le quittait plus depuis de longues années. Il en était venu à percevoir cette anxiété comme une nouvelle compagnonne de vie, au fond.
Elias se hissa péniblement hors du lit dans le silence de la matinée. Ses parents étaient déjà levés, à s'affairer dans la cuisine au petit déjeuner. Le jeune homme partit se préparer à contrecœur pour les rejoindre au rez-de-chaussée. Il songeait à parler du voyage à ses parents, or il n'avait reçu aucune nouvelle quant à la réponse des parents de Dana. Il lui faudrait sûrement attendre que le reste de la bande se réveille.
— Elias, bien dormi ? s'enquit sa mère, Myung-Hee, avec un sourire tandis qu'elle terminait de cuire le riz.
— Ça va, répondit-t-il laconiquement.
— Tu peux mettre les bols sur la table ?
Cette fois, c'était son père, Do-Hyun, qui venait de lui parler. Elias était habitué à une moindre affection de sa part, même s'il aurait préféré qu'il lui adresse plus que des démonstrations d'autorité.
— Bonjour à toi aussi, papa.
Elias s'empressa de récupérer les bols qui contenaient les accompagnements pour le petit-déjeuner. Les bonnes odeurs et les couleurs savoureuses des œufs, du kimchi, de la viande et du ragoût firent grogner son estomac. Bientôt, les plats étant disposés sur le table, tous les trois s'attablèrent pour entamer le repas, baguettes en main.
— Qu'est-ce que tu as prévu pour aujourd'hui ? s'intéressa sa mère, attrapant du même temps un peu de kimchi pour le déposer dans le bol de son fils.
Elias la remercia d'un signe de tête et attendit de n'avoir plus rien en bouche pour parler.
— Je crois que je vais peut-être revoir mes amis. On en profite, comme les vacances viennent de commencer.
— Encore ? intervint Do-Hyun. Tu ne pourrais pas profiter des vacances pour faire quelque chose de plus profitable, au lieu de continuer à te comporter comme un ado ? Il faut être plus responsable quand on devient adulte. Tu ne sais rien faire que de t'amuser, j'ai l'impression.
— C'est les vacances, papa. Je n'abandonne rien, je profite d'un peu de repos. Tu sais que je ne négligerais jamais mes études. J-je sais ce que vous attendez de moi.
— Ton frère savait se prendre en main à ton âge. Toi, tu es encore un enfant, marmonna son père.
— Chéri, sois moins dur avec lui. Il fait ce qu'il peut, le réprima sa mère.
Elias serra la mâchoire. Son père ne se gênait peut-être pas pour l'attaquer de front, mais sa mère l'infantilisait au point de lui faire mal au cœur. Parfois, lui aussi aurait aimé que son frère soit encore là — au moins, ses parents ne tourneraient leur attention que vers le premier né qu'ils encensaient tant. Malheureusement, Young-Jae était depuis des années parti vivre en Corée, et avait même abandonné son nom de naissance, Elliott. Il regrettait que son frère ait coupé ce lien qui les réunissait et qu'il ait déménager en Corée en le laissant tout seul avec ses parents. Peut-être que tout aurait pu être plus facile si son frère était resté à ses côtés.
Do-Hyun ne répondit rien à sa femme. Elias se demandait quelques fois quel père il avait pu être pour Young-Jae. Seize ans séparaient les deux frères — c'est-à-dire une éternité. Lorsqu'il voyait Sibel et Siobhane, il ressentait un pincement au cœur : le jeune homme percevait la distance entre les deux sœurs, mais aussi la complicité. Elias avait, lui, à peine vécu avec son grand frère qu'il n'avait pas vraiment pu connaître ce lien fraternel qu'il désirait tant. Il avait la sensation d'être né dans une famille qui n'était déjà plus une famille.
Le jeune homme acheva son petit-déjeuner et, alors qu'il débarrassait la table, son portable vibra dans sa poche. À la réflexion, la matinée commençait à s'installer et ses amis devaient être levés à présent. Un sourire léger étira ses lèvres.
Elias partit se réfugier dans sa chambre pour passer en revue ses messages. Misha venait de relayer des informations de la part de Dana. Les parents de la jeune femme acceptaient de prêter le bateau uniquement pour une soirée et une nuit, pas davantage. Elias fit la moue, le cœur cependant brûlant d'enthousiasme. C'était peu par rapport à ce qu'ils avaient espéré ; c'était déjà bien assez pour le remettre d'aplomb. Une nuit à la belle étoile avec des amis, le chant des vagues berçant leur jeunesse — qu'y avait-il de mieux pour apaiser les maux de l'âme ?
La réaction des autres penchait du même côté que lui. Tout le monde était satisfait de pouvoir utiliser le bateau, même pour si peu de temps. Dana, quant à elle, ne se manifestait pas. Elias repoussa l'idée de lui envoyer un message en privé, de crainte de la déranger. À la place, ce fut à Misha qu'il écrivit.
(Elias : Hey Misha, comment va Dana ? Elle a préféré passer par toi pour nous prévenir ?)
La réponse arriva après plusieurs secondes.
(Misha : Ça n'a pas été facile pour elle. Je pense qu'elle a besoin de respirer un peu. Elle m'a prévenu dans la nuit de la réponse de ses parents, mais plus de nouvelles depuis...)
(Elias : Quelqu'un devrait passer chez elle, tu penses ? Histoire de s'assurer que tout va bien pour elle ?)
(Misha : Ses parents ne nous diront rien. On va attendre. On n'a qu'à se retrouver plus tard et je la préviendrai. Elle nous rejoindra sûrement.)
Elias répondit par l'affirmative au message de son ami, toujours préoccupé. Alors qu'il laissait sa tête retomber sur le mur, son portable vibra de nouveau. C'était Misha qui leur demandait de prévenir leurs parents dès ce matin pour le voyage. Elias soupira, passant la main dans ses cheveux châtains.
Le jeune homme déglutit. Il eut soudain envie d'abandonner l'idée du voyage. Il ne voulait pas devoir en parler à ses parents, surtout à son père. Souvent aurait-il préféré parvenir à être le fils que ses parents voulaient qu'il soit et ne pas avoir besoin de temps pour s'adapter au ressac de l'existence. Pourquoi était-ce si compliqué ? Pourquoi avait-il tant de peine à s'y faire ? Il lui semblait qu'il étouffait sous le fardeau des attentes inconsidérées de tous ceux qui l'entouraient, y compris lui — peut-être lui surtout. Les sourires étaient alors devenus comme des pansements factices.
Il savait que ce n'était pas en s'apitoyant sur son sort qu'il pourrait avancer, mais en affrontant ces vents et marées qui lui étaient enchaînés. Jamais quiconque ne lui avait pourtant demandé de soulever des montagnes. Son père était resté raisonnable, en-dehors des réprimandes ; sa mère veillait sur lui avec attention. Comme tout bon parent, les siens ne voulaient que le meilleur pour lui, quitte à le secouer un peu pour ne pas qu'il se referme comme une huître. Or, Elias avait conscience qu'il ne saurait jamais concevoir cette perle qu'il aurait voulu leur offrir pour les rendre fiers.
Il prit une grande inspiration, déposant son téléphone à côté de lui sur le lit. Elias récapitula mentalement les informations à délivrer à ses parents, puis entreprit de descendre au rez-de-chaussée. Néanmoins, il les croisa sur le pallier et leur demanda d'emblée s'il pouvait leur parler de quelque chose. Tous deux acquiescèrent, tranquilles, ce qui rassura Elias.
— De quoi tu voulais nous parler ? débuta sa mère, alors qu'ils s'asseyaient sur le lit parental.
— Eh bien, mes amis et moi on aimerait faire une virée en bateau le temps d'une nuit sur la côte d'opale. On empruntera celui des parents de Dana, ils sont d'accord. Et Dana sait le manier. Alors... maintenant, je voulais vous demander si vous étiez d'accord pour que je puisse y aller avec eux. J-Je sais de quoi ça peut avoir l'air, mais on sera juste entre nous cinq, pour nous retrouver. J'aimerais beaucoup y aller aussi. Ils me manquent depuis la fin du lycée, et ça me ferait du bien de passer du temps en mer. Elle me manque aussi.
Ses parents restèrent d'abord silencieux. Finalement, Do-Hyun répondit le premier, avec un léger sourire.
— Je ne vois pas pourquoi nous nous y opposerions. Je me rends compte, vraiment, que ça peut être dur pour toi le passage à la vie adulte, les études... J'en ai parlé avec ta mère — bon, c'est surtout elle qui m'en a parlé. C'est simplement que je ne veux pas que tu partes de travers ; je veux que tu te construises un avenir solide, que tu ne partes pas sans des compétences pour te soutenir. C'est tellement difficile de devoir partir ou repartir de rien. Enfin... je m'éloigne du sujet. Tout ça pour dire que je suis d'accord, à condition que tu fasses attention, et pas seulement pour le bateau. Veillez les uns sur les autres. La mer peut surprendre n'importe qui.
Sa mère, Myung-Hee, prit les mains de son fils dans les siennes.
— Nous essayons vraiment d'être de bons parents pour toi, Elias.
— Je sais, maman. Vous êtes de bons parents. Sincèrement.
Le jeune homme sourit maladroitement, le cœur serré. Il n'avait pas menti, mais il n'avait pas non plus dit toute la vérité. Les parents ne peuvent pas être parfaits, ils ne sont pas là pour ça. Ils font des erreurs, ils disent des choses blessantes à leurs enfants ; comment l'éviter ?
Elias essayait d'être plus compréhensible avec eux, avec tout le monde. Avant, il avait tendance à être trop égoïste pour se rendre compte que personne n'avance dans la vie sans commettre le moindre impair ou sans heurter les êtres aimés. Il l'accepte un peu plus chaque jour, pardonnant à ses parents et à lui-même. L'indulgence était une leçon qu'il s'inculquait à lui-même et qui lui permettait de regarder le monde comme ce qu'il était : un désordre harmonieux et infiniment divers.
— C'est d'accord, alors ?
— Oui, mon fils, sourit-elle, passant une main sur le front d'Elias pour recoiffer une mèche rebelle. Profite de ce moment avec tes amis. Sois très prudent.
— Vous n'allez pas voyager beaucoup, alors contentez-vous plutôt de vous éloigner du rivage sans chercher à jouer les aventuriers. Faites attention à la météo.
— Ils n'annoncent que du soleil, aucune tempête ou pluie. Ça tombe au bon moment, leur apprit-t-il.
— D'accord, dans ce cas. Je sais que tu sais y faire en mer. Tu connais les rudiments de la navigation, n'est-ce pas ?
Elias opina de la tête. Il sentit une fierté le réchauffer alors que son père posait le regard sur lui, énonçant l'habileté qu'il avait pour manier un bateau. C'était pouvoir mettre en valeur le savoir que son père lui avait transmis, et Elias adorait ce sentiment. Ça les rapprochait, en quelque sorte.
Le cœur apaisé, Elias salua ses parents et quitta leur chambre. Il sourit en s'attardant un instant dans le couloir. Ses parents avaient accepté, c'était chose faite. D'après les messages de ses amis, eux aussi étaient parvenus à convaincre les leurs. Dana était revenue elle aussi, et leur proposait qu'ils se retrouvent au marais dans l'après-midi pour les préparatifs.
*
— Bon, alors on part vendredi en fin d'après-midi et on revient aux aurores, c'est ça ? récapitula Sibel.
— C'est ça. Dana partira avec ses parents et le bateau. Nous autres, on rejoindra la côte dans la voiture de la maman des Pendecœur, résuma Elias. D'ailleurs, merci beaucoup à elle de nous emmener !
Les deux sœurs sourirent en retour au jeune homme.
Ils étaient de nouveau tous les cinq, inscrivant dans un carnet toutes les informations importantes pour être certains de ne rien oublier. La seule qui semblait différente était Dana, plus sombre que la veille, les mains crispées posées sur les jambes. Aucun d'eux ne l'avait vraiment interrogée sur ce qui était arrivé avec ses parents et comment elle était parvenue à les faire accepter. Misha avait demandé de ses nouvelles aux premières heures du jour en découvrant son message envoyé en pleine nuit, mais elle était restée vague.
Ils n'étaient plus qu'à deux jours de leur voyage et ils avaient décidé de se revoir ce jour-là, une dernière fois avant vendredi. Le jeudi était réservé aux préparatifs personnels. Ainsi, l'après-midi s'écoula rapidement, bercée par les conversations des amis. Le lendemain fila tout aussi diligemment, tandis que les cinq amis achevaient de préparer leurs affaires et les vivres à emporter avec eux.
Le vendredi en début d'après-midi, Elias était fin prêt, sac en main, à attendre dans le couloir que ses amis arrivent. Jetant un œil régulièrement à son téléphone, il n'entendit pas sa mère s'asseoir près de lui.
— Tu as bien tout préparé ? Tes amies arrivent bientôt ?
Le jeune homme sursauta. Il releva la tête vers elle, vers le sourire réconfortant qui la faisait rayonner.
— Oui. Elles devraient bientôt arriver. On doit passer récupérer Misha après ça. Mes affaires sont fin prêtes aussi !
— C'est bien. Tu vas nous manquer jusqu'à ton retour, mon fils.
— Je reviens demain, ça passera vite. Ne t'inquiète pas.
— J'espère que tout ira bien pour vous. Vous allez bien vous amuser tous ensemble.
— J'en suis sûr. Mais tu vas me manquer aussi, maman. Et papa.
Elias se pencha pour apercevoir le salon où son père se trouvait peut-être.
— Il est dans le jardin. Il va rentrer bientôt pour te dire au revoir comme il faut.
— Je vois, murmura-t-il en retour.
Peu de temps après, Elias entendit une voiture se garer sur le trottoir. Siobhane se hâta d'aller sonner à la porte, qu'Elias ouvrit pour la laisser avancer dans l'encadrement. Au même moment, Myung-Hee venait de partir chercher son mari et revint avec lui. Ils saluèrent leur fils, qui enfilait ses chaussures, et lui rappelèrent à nouveau les précautions à prendre. Do-Hyun conservait son habituel air autoritaire, qu'Elias jugeait tant menaçant dans l'enfance, mais sa mère le regardait avec une douceur inquiète.
— Au revoir ! lança Elias en s'inclinant légèrement vers l'avant.
Siobhane les salua à son tour de la même manière, puis referma la porte derrière eux.
— Prêt pour la grande aventure ? s'enthousiasma la jeune femme, tout en descendant la courte allée jusqu'à la voiture.
— Et comment ! s'exclama Elias.
Les deux amis s'installèrent à l'arrière du véhicule. Elias salua Aimée et Sibel, assise à l'avant.
— Tu as tes affaires avec toi ? s'assura la mère des deux sœurs.
— Oui, toutes.
— Bien, alors on va chercher Misha, puis direction la mer !
L'ambiance dans la voiture était légère, ce qui permit à Elias de relâcher la pression accumulée ces derniers jours. Il n'avait plus à trop réfléchir pendant plusieurs heures. Ce n'était plus que ses amis et lui, avec qui il n'avait pas l'impression de marcher sur des œufs. C'était bien la plus grande réussite pour lui : avoir trouver des amis aussi formidables que les siens.
Quelque temps plus tard, Aimée se gara devant la maison de Misha, que Siobhane escorta à son tour jusqu'à la voiture. Il s'installa sur la place du milieu, entre Elias et Siobhane, après avoir déposé son sac dans le coffre.
À présent qu'ils étaient tous là, la conductrice prit la route de la côte d'Opale, ouvrant occasionnellement les fenêtres pour laisser entrer l'air frais. Deux longues heures plus tard, les fragrances marines se mêlaient dans l'air, où se sentait bien mieux le début des vacances.
Le soleil perçait à travers les nuages pour venir tracer ses constellations sur la mer. Dans cette chaleur croissante, les quatre amis quittèrent la voiture d'Aimée et retrouvèrent Dana sur le parking près du port. Ils partaient finalement de Boulogne, car les parents de la jeune femme avaient décidé de passer deux jours sur la côte pour profiter de la ville.
— Le bateau est amarré ? s'enquit Misha, après leurs salutations mutuelles.
— Mes parents s'en occupent. On pourra bientôt partir, sourit Dana, d'un visage soulagé.
Les cinq amis retournèrent auprès de la voiture d'Aimée afin que ses filles puissent lui dire au revoir. Une fois cela fait, ils se retrouvèrent seuls sur la jetée pendant quelque temps, tandis qu'ils attendaient l'accord des parents de Dana pour prendre la mer.
En fin d'après-midi, un message les avertirent que tout était prêt pour eux. La bande d'amis rejoignit tranquillement le port où était amarré le bateau. Ils restèrent un instant en retrait alors que Dana parlait avec ses parents, puis une fois partis, ils se pressèrent vers le bateau.
— Nous y sommes, chers matelots ! s'écria Elias, tout sourire.
Dana avait jeté l'ancre et mis le moteur du bateau en marche. Ils s'éloignaient progressivement du rivage à présent, et le vent baignait leurs cheveux de douceur. Elias restait auprès de la capitaine du bateau pour l'assister, mais aussi pour en apprendre davantage afin de pouvoir prendre le relai au besoin. Les trois autres, prenant le soleil à l'arrière, gardaient le regard perdu dans le remous causé par les mouvements du bateau, et sur le port qui s'éloignait un peu plus à chaque seconde.
Aucun bruit ne perturbait l'idylle de l'après-midi. Les mouettes volaient haut dans le ciel, et leur chant se mêlait à celui des vagues. Rien ne semblait pouvoir troubler l'atmosphère paisible qui enveloppait les cinq amis, ayant laissé à quai leurs inquiétudes et préoccupations. Rien ne laissait présager la tempête à venir, sur le point de bouleverser à la racine tout ce qu'ils connaissaient.
▬▬▬▬▬
Les voilà aux portes du voyage, donc à l'un des tournants du roman ! Néanmoins, je vais faire une pause après ce chapitre, pendant une période indéterminée. Ma rentrée approche et j'ai besoin de prendre du temps pour travailler la suite.
J'espère que le chapitre vous a plu, même si j'ai eu un peu de mal pour l'écrire. Je m'identifie pas mal à Elias, je crois que je ne dois pas être la seule dans ce cas-là d'ailleurs.
Quant au voyage, ils n'ont ainsi pas pu partir aussi longtemps qu'ils le voulaient, mais ils peuvent quand même rester une nuit, qui va être une sacrée nuit, comme vous vous en doutez :')
Bonne lecture ! ♡
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top