5. Confidences
*En média la chanson que Morrighan chante lorsqu'elle se baigne*
*l'étang/lac/point d'eau où elle va se baigner sous plusieurs points de vue, il faut imaginer un mixe des deux ^_^* (je les mets là parce qu'en média ça bug)
Je me réveille en sursaut, je crois que j'ai fait un cauchemar mais je ne suis pas vraiment sûr. Je me souviens d'un homme...il y avait quelque chose avec ses yeux mais je ne parviens pas à me souvenir de quoi. Enfin bref, je ne me souviens plus.
Je regarde dehors, il fait encore nuit, un peu entre chien et loup, le ciel commence à bleuir, ça me rend heureuse...pourquoi est-ce que ça me rend heureuse... Ah oui c'est vrai, la baignade.
Une sourire béat se forme se mon visage alors que je commence à me préparer. J'ouvre la fenêtre pour laisser l'air frais rentrer et aussi pour finir de me réveiller. Quelques oiseaux chantonnent, j'ai l'impression d'être dans un Disney mais bon, je ne vais pas me mettre à chanter non plus.
Après m'être habillée aussi simplement que cela m'était possible, je sors discrètement de ma chambre. Je parcours les couloirs tel un ninja en pleine mission et en passant devant le bureau d'Armand, je vois une faible lueur sous la porte. Il travaille encore lui ? Ou déjà ? En tout cas c'est un sacré bosseur. Je passe le plus doucement possible devant la porte et j'entends des murmures. Il s'agit de deux hommes. Un véritable espion dans les rangs ou seulement mon imagination ? Bref peut m'importe, Ronan s'en chargera, ce ne sont pas mes affaires.
Je suis enfin arrivée à destination, je dis bien enfin car j'ai mis plus de temps que d'habitude pour rester prudente même si je n'ai croisé personne.
J'entre dans la pièce et allume une bougie pour pouvoir me changer. Je n'en aurais pas besoin une fois dehors car le jour ne va pas tarder à se lever. Enfin je crois.
Une fois changée et en dehors de l'herboristerie, je me précipite vers la porte menant à l'extérieur et à peine dehors je sens l'air frais d'automne m'envahir et le vent décoiffer légèrement mes longs cheveux lâchés. J'inspire profondément puis ferme la porte derrière moi. Je commence à marcher pieds nus. L'herbe me chatouille et parfois quelques branches me font un peu mal mais j'aime trop cette sensation pour m'en passer.
J'atteins la forêt sans avoir été vu il me semble. Je me retourne pour voir si quelqu'un me suit et j'observe le château. C'est tellement paisible. Je me tire de mes contemplations et me mets à avancer, je n'ai pas toute la journée non plus.
J'y suis enfin, j'ai marché un peu plus vite que d'habitude alors j'ai mis moins de temps pour arriver à destination. L'étendu d'eau est devant moi, la lune se reflète encore légèrement dans l'eau et la fait scintiller.
Je retire ma cape et le froid me donne un frisson, ensuite j'enlève délicatement ma robe et les pose sur la berge.
Je trempe une main dans l'eau, comme prévu elle est tiède, si ça se trouve les habitants ne savent pas qu'ils ont une source naturelle parce que même si Rory a dit que l'eau était froide je ne vois pas d'autres explications pour l'instant.
Je plonge un pied dans l'eau, puis l'autre et je fais rentrer progressivement tout mon corps dans l'eau tiède. L'eau m'arrive un peu en dessous de la taille et le bout de mes cheveux sont un peu mouillés. Pendant que je me verse de l'eau sur le corps et me lave, je commence à chantonner une chanson de Beowulf.
Je m'immerge complètement en continuant de chanter et plonge au fond de l'eau. J'ouvre les yeux, l'eau est très claire et j'arrive à voir les pierres au fond. Je sors la tête hors de l'eau pour reprendre de l'air et fais la planche. Ce que ça fait du bien quand même de se détendre. Ainsi sur le dos j'observe les étoiles disparaître petit à petit pour laisser place au soleil qui commence à se lever, même si dans la forêt cela se voit moins à cause des arbres.
Je continu de regarder le ciel si longtemps que je le vois changer de couleur, il se teinte doucement de rose et d'orange parsemé de quelques nuages blanc venant embellir ce tableau. Les arbres formes une protection mais me laissent une vue assez dégagée, le mélange entre le rouge flamboyant des arbres et le ciel teinté est juste magnifique.
Soudain j'entends un bruissement près de la berge.
Oh bordel! Soit quelqu'un m'a suivi et m'a vu, soit c'est une des créatures de la forêt.
-Qui est là ? criais-je dans l'espoir que quelqu'un ou quelque chose sorte des buissons...ou pas.
Je ne sais pas ce que je préfère, que ce soit un homme qui me découvre et donc pense que je les ai trahis et tout le merdier, ou que ce soit une créature dont je ne connais rien. C'est comme choisir entre la peste et le choléra.
En tout cas, il ne faut pas que je me retourne, si c'est un des gars ça peut passer s'il ne voit pas mon visage.
Personne ne sort des buissons mais en jetant des coups d'œil, je vois une forme se lever et j'entends des pas rapide s'éloigner. Qui qu'il soit, il est parti en courant. Purée ça ne sent pas bon pour moi tout ça, j'ai intérêt à vite rentrer, genre maintenant.
Je sors le plus vite possible de l'eau, enfile ma robe et mets ma cape à la va-vite et je commence à courir. Je pense que je n'ai jamais couru aussi vite, surtout en faisant une tresse en même temps, mais je ne peux pas laisser mes cheveux au vent.
Une fois à l'orée de la forêt, il reste quelques mètres entre moi et ma porte salvatrice, et les quelques mètres ne sont pas aussi bien couverts que là où je suis actuellement.
Je regarde avec prudence à droite et à gauche puis quand je suis sûr qu'il n'y a personne, je cours jusqu'à la première porte puis une fois à l'intérieur, je m'enferme dans l'herboristerie et souffle un bon coup puis je me mets à rigoler. Pas un rire nerveux hein ! Non c'est juste que tout ça la montée d'adrénaline juste après ce moment de détente et de sérénité totale en fait je crois que ça m'a un peu plût. Je sais, je suis un peu conne mais même si, lorsque je sortirai de cette pièce je ne saurais pas à quoi m'attendre, pour l'instant c'est plutôt drôle et je ne regrette pas.
Je m'habille en homme, fais un feu dans la cheminée et commence à travailler. On ne sait jamais, ça sera peut-être plus crédible et puis ça m'avancera dans mes travaux.
Cela doit faire environ 30 min que je travaille lorsque j'entends quelqu'un toquer à la porte. J'ouvre et je vois un Arthur encore en pyjama ne tenant pas en place. Je le regarde bizarrement et lui dis:
-Tu sais Arthur si tu as envie d'aller te soulager, tu n'es pas au bon endroit.
-Mais non Owen! Je te cherchais, il faut absolument que tu viennes avec moi. Rory a vu quelque chose d'incroyable dans la forêt.
Ah...donc c'était Rory là-bas, bon ça ira j'espère avec lui. En attendant, faisons comme si de rien n'était.
-Qu'est-ce qu'il foutait, non seulement debout mais en plus dans forêt à cette heure-ci ?
-Je ne sais pas bien, je crois qu'il cueillait des champignons rares qui ne poussent pas à la lumière du jour. m'informe Arthur.
Mouai, je me contenterais de cette excuse pour l'instant. Bon au moins maintenant je sais qu'il ne faut pas y aller au petit matin parce que l'autre cueille ses champis.
-Et toi Owen, pourquoi es-tu levé alors que le soleil s'est levé il y a à peine une heure ? reprend-t-il
Une heure, je suis restée plutôt longtemps dans l'eau tout compte fait. Bon il faut quand même que je trouve une excuse.
-Hum, j'avais des baumes à préparer dont les plantes doivent être assez fraîches et je ne pouvais pas attendre cet après-midi. Mais dis-moi, où allons-nous là ?
-Dans la grande salle, c'est là qu'est Rory et presque tous les hommes.
Les petits curieux que voilà, quelles commères ceux-là.
Arthur me fait avancer plus vite en m'attrapant la main et en me tirant, je crois qu'il ne veut surtout pas manquer l'incroyable récit de Rory.
Nous arrivons dans la grande salle où s'est rassemblé en rond presque tous les hommes du château. Je vois deux-trois retardataires arrivés par-ci par-là.
Fergus vient tout de suite à notre rencontre et nous dit que Rory n'a pas encore commencé la partie intéressante et que nous arrivons juste à temps.
J'entends la voix de Rory au centre du cercle et il a l'air excité.
-...je me suis avancé vers la source aux fées et là j'ai vu quelque chose de merveilleux.
Donc l'étang s'appelle la source aux fées, c'est mignon.
-J'ai vu une nymphe.
Oula il déconne sec lui, qu'est-ce qui va nous sortir encore.
-Elle était magnifique. Je l'ai entendu chanter sous le clair de lune qui l'éclairait. Sa voix était cristalline, pure et tellement belle, j'aurai pu rester là, à l'écouter chanter pendant des heures. J'ai attendu, et les premiers rayons du soleil sont apparus, éclairant doucement sa peau délicate et ses courbes baignées de lumière. Elle avait des cheveux de feu qui vous ensorcellent, tombant délicatement le long de ses hanches et lorsqu'elle les a relevés, je l'ai vu, tellement belle et envoûtante, j'aurais pu plonger dans l'eau pour la rejoindre. Et elle m'a repéré et je me suis enfui, je pense que je l'ai effrayé.
Alors comme ça, vu de l'extérieur, je parais tout à fait calme et sereine, un poil étonnée pour faire bonne mesure mais en vrai dans ma tête un rire diabolique a éclaté à partir du "elle était magnifique". Bon, il faut peut-être que je me reprenne quand même. Il faut aussi que je sache s'il a vu mon visage, on ne sait jamais. Ça commence à me faire peur quand même. Et il a l'air si passionné, j'en oublierai presque son air enfantin qu'il arbore d'habitude.
-Comment sais-tu qu'elle était magnifique puisque tu n'as même pas vu son visage ? demandais-je
Aller, on y va au bluff.
-Je le sais, c'est tout. Si tu l'avais vu tu me croirais je peux te l'assurer. répondit-il avec un regard confiant.
-Et comment peux-tu savoir que c'est une nymphe ? C'était peut-être une naïade, une dryade ou même une humaine.
-Elle ne pouvait pas être humaine, toutes les femmes du château sont parties.
-C'était peut-être une femme du village. Et tu crois vraiment qu'une nymphe ou tout autre créature se serait déplacée seule ? Moi je ne pense pas.
Non mais oh ! S'ils me prennent pour une créature fantastique ça ne sera pas la joie, mais alors vraiment pas.
Bon je crois que je nous l'ai vexé le Rory. Il me regarde en plissant les yeux, la plupart du temps ce n'est pas très bon signe.
Il va pour répliquer quand Armand prend la parole.
-Je pense qu'Owen a raison, c'est peu probable qu'une de ces créatures se soient montrée seule. Je sais que tu es très enthousiaste mais je te prierais de ne pas répandre de telles rumeurs Rory.
-Pardon Armand. répondit Rory l'air désolé
Woaw, cet homme a une de ces autorités c'est impressionnant.
Armand recommence à parler et s'adresse à tout le monde.
-Maintenant que vous êtes tous levés, ce serait dommage de gâcher ça, allez vous habiller puis nous mangerons et nous irons directement à l'entraînement.
Les hommes acquiescent et s'en vont chacun de leur côté. Personnellement j'hésite, soit j'attends que tout le monde revienne mais les connaissant ça va prendre trois plombes, soit je retourne faire un tour dans ma chambre. Je pense que je vais prendre la seconde option, au moins ça m'occupera.
Je monte donc dans ma chambre et m'assoie sur le lit. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire en attendant ?
Mon regard balai la pièce des yeux et tombe sur le coffre à vêtements, celui de l'autre fille, la fille du temps.
J'ouvre doucement le gros coffre. Tout est comme je l'ai laissé la dernière fois, il y toujours pleins de robes d'hiver avec des fourrures et d'été, plus légères. Et surtout, la robe Empire.
Je la sors délicatement de sa prison de bois. On dirait une robe de bal, elle est magnifique. Je regarde encore dans la malle et aperçois un livre. Il a l'air un peu vieux, le titre et l'auteur notés sur la tranche se sont un peu effacés mais on parvient toujours à lire. C'est écrit "Phèdre" de Racine. Je vois que mon prédécesseur avait un certain goût littéraire. Je souris face à ce petit objet, ça paraît futile et pourtant ce livre me lit à tout ce que je connaissais, à mon monde, ma maison.
-C'était la robe de Suzanne lorsqu'elle est arrivée.
Je me tourne et vois Armand adossé dans l'ouverture de la porte. Il avance, ferme la porte et vient s'asseoir sur le lit à mes côtés.
-Elle s'appelait comme ça, la fille avant moi je veux dire ? demandais-je
-Oui, si je t'ai cru si rapidement c'est parce qu'elle aussi clamait venir d'un autre monde. Les premières semaines, elle n'arrêtait pas de le répéter mais avec les temps comme tout le monde la prenait pour une folle, elle a arrêté, m'avoue-t-il
-Tu l'as connu ?
-Oui, elle a fini par devenir ma nourrice, je devais avoir 7 ans. Je l'aimais beaucoup, elle était un peu comme la mère que j'aurais voulu avoir, douce, gentille et tellement intelligente. Elle avait ses propres idées et les défendait avec tant d'ardeur, c'était beau à voir. Quand j'y repense, je pense qu'elle a vraiment été la figure maternelle la plus importante pour moi.
Il a dit tout ça d'un coup, les yeux dans vague, comme s'il se remémorait son visage.
-Et toi, demande-t-il, tes parents ne te manquent pas trop ?
-Non.
Je reprends vite la parole en voyant ses yeux ronds et un petit air désolé sur son visage.
-En fait, je n'ai jamais connu mon père et ma mère est morte il y a quelques années, alors j'ai déjà eu le temps pour m'habituer à son absence. Elle s'appelait aussi Suzanne, mais chez nous c'est plus répandu qu'ici je pense. Et ne commence pas à faire ce regard désolé. Dis-moi plutôt ce qu'est devenu ta Suzanne.
-Elle est resté 3 ans et puis elle est partie voir le monde. Je lui en ai longtemps voulu mais à présent je me dis qu'elle a eu raison. Et puis elle est revenue 1 an plus tard et un jour elle a disparue.
-Comment ça ?
-Elle est parti dans les bois pour la cueillette et elle n'est jamais revenue. J'aime à penser qu'elle est rentrée chez elle.
Quelques minutes passent dans le silence. Mais ce n'est pas un silence lourd et pesant, c'est plutôt quelque chose d'agréable et de serein.
Au bout d'un certain moment il reprend la parole.
-Bon, je pense qu'il faut descendre à présent, les hommes doivent être prêts pour le déjeuner.
Il se lève et me tend sa main, je la prends et nous sortons de la chambre.
Dans les escaliers je me rends compte que je tiens toujours le petit livre dans mes mains. Je ralenti ma marche et lâche la main d'Armand. Je regarde l'objet avec nostalgie en fronçant légèrement les sourcils et décide de le mettre dans mon escarcelle qui semble assez grande pour l'accueillir.
Armand me regarde d'un air curieux.
-Ne t'inquiètes pas, lui dis-je comme pour le rassurer.
Je descends le reste des marches et me rends directement dans la grande salle. Il avait raison, les gars sont déjà en train de manger une nourriture à l'air étrange. On va mettre ça sur le fait qu'ils n'ont pas eu le temps de tout bien préparer.
Je les regarde longuement, avec une pointe de tristesse. Ils ont tous l'air tellement heureux. Certains se disputent avec leur voisin pour de la nourriture, d'autres rient ensemble, se tapent amicalement dans le dos. Ça me rends triste et en même temps joyeuse, je sais, je ne sais pas ce que je veux mais ce n'est pas grave.
Je sens une main se poser dans le bas de mon dos. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir qu'il s'agit d'Armand. Il me pousse doucement pour me faire avancer. Il me regarde avec incompréhension et je lui souris doucement.
Je m'assoie entre les hommes et m'immisce dans leurs conversations.
A l'entraînement les hommes ont été particulièrement vigoureux et enthousiastes. Je ne sais pas si c'est l'annonce de Rory qui les a mis dans cet état d'euphorie mais bon, tant pis moi ça m'arrange, ils sont plus efficaces comme ça.
Le reste de la matinée se passe sans encombre, à table les hommes parlent encore un peu de la créature de Rory mais restent tout de même concentrés sur leurs tâches.
Pour l'après-midi, je m'enferme dans ma tanière pour préparer des onguents et tout le reste.
Cela quelques heures que je travaille lorsque je j'entends quelqu'un frapper à la porte. Qu'est-ce qu'ils ont fait comme connerie encore.
J'ouvre brusquement la porte en m'attendant à voir un énième grand gaillard se tenant la main en sang. Parce que oui, ça m'arrive tous les jours, depuis que je suis là ils n'arrêtent de se blesser de façon très stupide comme par exemple, blessé par son voisin de table qui voulait chasser une guêpe. C'est à croire qu'ils font un concours. Je promets que si c'est encore un de ceux-là je lui mets une tarte, blessé ou non.
Cependant je tombe nez à nez avec non pas un homme stupide et blessé, mais bien avec Armand.
-Armand ? Que se passe-t-il ? demandais-je avec prudence.
Il a un air un peu inquiet peint sur le visage.
-Je dois te parler je pense Owen, me dit-il calmement.
-Très bien, entre je t'en prie.
Je dégage les affaires posées sur les chaises et les place sur le lit, puis je l'invite à s'asseoir, ce qu'il fait sans tarder.
Pendant quelques minutes, il ne parle pas et se contente de me regarder, ce qui me met légèrement mal à l'aise.
-Armand s'il-te-plaît dis-moi ce qui se passe. Tu commences à me faire peur à me regarder comme ça sans rien dire.
-Je...je voulais savoir ce qui ne va pas, fini-t-il par me dire.
-Comment ça ?
-Je vois bien que quelque chose ne va pas depuis ce matin, je veux simplement savoir ce que c'est.
Je soupir de soulagement. Il ne se rend pas compte à quel point il m'a fait peur. Pendant un instant j'ai cru que quelque chose de très grave était arrivé.
Je lui adresse un petit sourire.
-Ne t'en fais pas, j'ai juste un peu le mal du pays.
-Tu ne plais pas ici ? me demande-t-il avec inquiétude.
-Mais si, ce n'est pas ça, je vais bien je t'assure. Et je pense que niveau nostalgie, je n'ai pas encore atteint l'apogée.
Et c'était censé le rassurer ça ? Décidément je ne suis pas très douée pour ça.
Il me lance un regard pas très convaincu. En même temps ce n'est pas ce que je lui ai dit qui va le rassurer.
Il se lève et se dirige vers la porte. Je n'arrive pas à savoir si c'est parce que je l'ai vexé, ça serait possible.
-En tout cas si jamais tu as besoin de parler, sache que je suis là, me dit-il avec douceur une fois sur le pas de la porte.
-Je sais, ne t'en fais pas.
Il referme la porte, me laissant à mes occupations et mes pensées.
Bon je sais, ça fait environ 3000 ans que je n'ai pas posté, à une vache près hein! Je suis vraiment désolée >_< mais avec le bac qui approchait je sentais bien que si je touchais une fois à mon ordi ce serait la fin des haricots, du coup je n'ai pas écris pendant super longtemps et j'ai repris il n'y a pas longtemps. Et en plus il faut rajouter le temps où mes correctrices me ba...me corrigent quoi (merci les filles ^-^). Mais bon, maintenant c'est fini et je vais pouvoir écrire quand je veux ^_^ je vais donc faire des chapitres plus fréquemment. Encore une fois je suis désolée.
Dites moi si vous avez aimé ce chapitre, ce qui va et ce qui ne va pas, surtout sur la longueur, je n'arrive pas à me rendre compte si c'est assez long ou pas. Merci ^_^
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