Secret révélé

Tout le monde se rassemblait autour de l'arène, curieux pour certains, inquiets pour d'autres. Qu'est-ce que des adolescents faisaient assis sur des dragons ? Ils devaient tous se poser cette question. Puis, quelques uns d'entre eux virent Harold et, très vite, tout le monde fut au courant de son retour.

- Où est mon fils, où est-il ? s'écria un homme immense et barbu.

Il s'arrêta dans l'arène et Harold s'approcha de lui.

- Papa je...

Il n'eu pas le temps de finir sa phrase que son père le serra dans ses bras, le soulevant de terre et manquant l'étouffer. On avait de la difficulté à croire que Harold et lui étaient de la même famille.

- J'ai eu tellement peur de te perdre, Harold, dit-il alors que le silence régnait en maitre. Ne pars plus comme ça, je t'en conjure.

- Je pensais que tu ne remarquerais même pas mon absence, souffla Harold, apparemment ému.

- Ne redis jamais ça ! Tu es la seule famille qui me reste, je ne veux pas te perdre comme ta mère.

- Papa, je dois te parler. En fait, je dois parler à tout le village, dit son fils en se dégageant.

Il s'avança au centre de l'arène.

- Peuple viking ! Vous voyez aujourd'hui la future génération de Beurk avec des dragons. Pourquoi ? Car les dragons ne sont pas ce que l'on pense. Ils sont gentils, ils ne nous veulent pas de mal. Voyez la preuve ! Nous avons tous, ici présent, monté un dragon et l'avons dressé.

Il y eu plusieurs chuchotements, qui cessèrent aussitôt.

- Il y quelques temps, je clamais haut et fort avoir tué une Furie Nocturne grâce à ma machine. Et aujourd'hui je clame haut et fort que c'était un mensonge. Je ne l'ai pas tué, non, je l'ai dressé et il est devenu mon ami. Crocmou !

Le dragon sortit de l'ombre et, aussitôt, il y eu des hurlements.

- Ne paniquez pas ! Il est le plus fidèle compagnon que je n'ai jamais eu ! Nous devons faire la paix avec eux ! Ils ne nous attaquent pas pour rien, il y a une raison derrière tout cela, et nous allons la découvrir ensemble. Il faut mettre un terme à cette guerre qui, sinon, ne connaitra jamais de fin. Allons nous continuer à nous battre jusqu'à la fin des temps ? Où, au contraire, allons nous instaurer une paix durable ?

Silence.

- Réfléchissez ! Nous n'aurons plus besoin de protéger notre bétail. Nos maisons ne bruleront plus. Plus de morts, plus de blessés, dans les deux camps. Nous avons tout à gagner, et rien à perdre, à faire ce choix ! Qu'en pensez vous ?

Silence.

- Qu'en pensez vous !

Stoïc (son père) s'avança.

- Mon fils a raison. Nous ne pouvons continuer comme ça. Il m'a ouvert les yeux. Lui et ses amis ont réussi à dresser les dragons. Avec eux à nos côtés, nous serons plus forts ! Je propose un vote à la criée. Qui veux que les dragons restent ? Qui veux une paix ?

Au début, le silence était toujours présent. Puis, une femme s'avança.

- Je ne veux pas que mes enfants meurent parce que la guerre est encore présente. Je vote pour !

Peu à peu, des personnes se rallièrent à elle et, finalement, le choix fut unanime. Les dragons restaient.

Une nouvelle paix...

*****

C'était le soir, et aucun dragon en vue. Apparemment, le message avait passé chez eux aussi. Nous restâmes deux semaines sans qu'il n'y ait d'attaques. Je m'entendais très bien avec Varek et, étonnamment, avec Rustik. Astrid et Merida se lançaient encore des piques, mais c'était plus par blagues que d'autre chose. Harold rattrapait le temps perdu avec son père. Quand à Jack, il passait beaucoup de temps avec les jumeaux, qui demandaient sans cesse de l'adrénaline. Nous étions encore en froid, sans vouloir de jeu de mots. On se contentait de s'éviter. Sinon, bien que les dragons et les vikings ne se battaient plus, l'alliance restait fragile. Parfois, j'avais peur que tout n'ai servie à rien. Quelque chose allait se passer, j'en étais certaine. Je me rendis dans l'arène, où Rustik était en train d'attacher une selle sur Croche-Fer.

- Salut, Rustik ! dis-je en m'approchant. Qu'est-ce que tu fais ?

- Disons que monter un Cauchemar Monstrueux sans aucun soutient, ça fait mal un peu, à la fin, me dit-il avec un sourire. Gueulfort m'a fabriqué une selle spéciale pour Croche-Fer.

Je hochais la tête.

- Est-ce que tu voudrais monter avec moi ?

- Pardon ?

Je croyais avoir mal compris sa proposition.

- Est-ce que tu veux monter sur Croche-Fer ?

- Tu es sûr ? Je ne crois pas que...

Il me stoppa.

- C'est grâce à toi que moi et Croche-Fer sommes devenus compagnons alors je te dois bien ça. Aller, monte !

Je ne résistais pas plus longtemps. Je m'approchais du dragon, puis grimpais sur son corps musculeux. Installée entre deux épines, je m'accrochais très fort. C'était plus haut qu'il n'y paraissait. Rustik monta devant moi et donna le signal au dragon. Aussitôt, ce dernier sortit de l'arène et nous prîmes notre envol. Pourtant, avant de décoller, je crus voir deux orbes glacées me fixer au travers du grillage. Jack.

POV Jack :

Je vis Raiponce se diriger vers l'arène. Ça faisait deux semaines que nous nous évitions et j'avais décidé d'y mettre un terme. Je comprenais que je l'avais blessé, mais il ne fallait pas pousser non plus. J'étais bien décidé à en finir une bonne fois pour toutes, avec cette stupide dispute. Je la suivais donc mais je m'arrêtais quand je la vis rejoindre Rustik dans l'arène. Elle passait beaucoup de temps avec lui, dernièrement, et, je ne savais pas pourquoi mais, ça me faisait quelque chose. Je pense que je suis jaloux. Mais bon, je ne réussirais jamais à me l'avouer entièrement. J'écoutais donc leur conversation et me rembrunis quand elle accepta la proposition de Rustik. Je savais qu'il n'y avait que de l'amitié entre eux mais... Wow, depuis quand est-ce que je contrôle les gens qu'elle rencontre ? Ce ne sont pas de mes affaires. Pourtant, je ne pus m'empêcher d'aller les rejoindre quand ils s'envolèrent.

- Hey, Frost, une course, ça te dit ? s'écria Rustik quand je passais à côté d'eux.

Quand je vis le regard effrayé de Raiponce, je ne pus me stopper. Il fallait que je le fasse, c'était une sorte de mini vengeance pour m'avoir ignoré pendant deux semaines.

- Bien sûr ! Le premier qui a fait le tour des rochers et qui est revenu à l'arène à gagner !

Je m'élançais, le dragon et ses deux cavaliers derrière moi. Soudain, Crocmou surgit devant moi, Merida et Harold sur son dos.

- Une course, tu dis ? On va la gagner, dit-elle. Allez, Crocmou, vas-y !

Je repris mon élan alors qu'ils me devançaient et je vis Tempêtard surgir à côté de moi, ainsi que Bouledogre. Ils me dépassèrent aussi. Puis, les jumeaux nous rejoignirent et Prout et Pète m'attaquèrent.

- Hey !

- Tous les coups sont permis ! ricana Kognedur alors qu'ils me dépassaient.

Remis de cette attaque, je gelais les têtes de leur dragon. Ils ne voyaient plus rien, les pauvres bêtes.

- Jack Frost ! s'écria Kranedur.

- Tous les coups sont permis, m'amusais-je en reprenant ma place devant eux.

Je continuais la course et j'arrivais aux rochers quand je vis que tous s'étaient posés et regardaient au loin. Croche-Fer se posa à côté de moi et les jumeaux nous rejoignirent ensuite.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda Raiponce en descendant doucement du dragon rouge.

- On dirait... commença Merida.

- Des cauchemars ! s'exclama Harold. Vite, allons défendre le village !

Tous rembarquèrent sur leur dragon mais, stressée pour je ne sais quelle raison, Raiponce ne réussit pas à monter sur Croche-Fer et tomba en bas de la falaise. Mon sang ne fit qu'on tour et je la rattrapais avant qu'elle ne touche l'eau. Je repris de l'altitude et, encore sous le choc de sa chute, elle me serra, effrayée de tomber à nouveau.

- Ne t'inquiète pas, je ne te lâcherais pas, dis-je en me dirigeant en vitesse vers le village.

Nous arrivâmes quelques minutes plus tard et tous nos amis s'occupaient déjà de mettre des cauchemars en pièce.

- Raiponce, je... commençais-je en la déposant par terre.

- Pas maintenant, Jack, me coupa-t-elle. Plus tard, d'accord ?

Elle n'attendit pas ma réponse et partit combattre elle aussi. Elle les détruisait un par un et aucun ne lui résistait bien longtemps. Je la fixais avec fascination, avant que je ne reçoive un coup de patte dans le dos. Un cauchemars dragon m'attaquais. Je m'approchais d'Harold et son père après l'avoir détruit.

- Je savais qu'on ne pouvait pas leur faire confiance, cria Stoïc.

- Papa, ce ne sont pas de vrais dragons, ce sont des créatures que Pitch a créé pour détruire la paix ! rétorqua Harold.

- Ce que je vois, ce sont des dragons. On aurait jamais dût vous écoutez, toi et tes amis. Je n'aurais jamais dû te faire confiance.

Au visage d'Harold, je compris que cette simple phrase venait de détruire tout ce qu'il venait de reconstruire avec son père. Je vis la furie (Merida) en difficulté et je partis l'aider, tout comme Harold et Raiponce. Nous étions tous les quatre réunis. Ce que Pitch attendait.

- Vos efforts n'ont servis à rien ! ricana-t-il.

- Nous allons t'écraser et tout recommencer, tout simplement ! répondit Merida, en colère.

- Tu crois que ce sera si simple ?

Il éclata d'un rire sadique.

- Le fragile équilibre qui existait entre les dragons et les viking s'est brisé quand mes dragons les ont attaqués. Vous avez perdu !

- Nous avons peut-être perdu une bataille, Pitch, mais pas la guerre, dit soudain Raiponce avec un ton sec que je ne lui connaissais pas.

- Change de ton avec moi, jeune fille, répondit Pitch sur le même ton. Cette fois, je vais vous détruire et...

Il se stoppa et regarda derrière nous. Je me retournais et je vis quatre étoiles filer vers nous à toute vitesse. Les étoiles qui nous avaient transportées ici. Je tentais de m'enfuir, ne voulant pas abandonner la partie, mais j'étais figé, comme les autres. Gothel arriva et nous lança des sorts de toutes sortes, mais aucun ne nous atteignis. Raiponce disparut la première, suivie de Merida, puis d'Harold.

- Passe le bonjours à ma fille de ma part, Frost ! Ricana-t-il. On se reverra !

Il y eu un flash de lumière et je me réveillais soudainement dans une clairière remplie de pierres à la verticale.

- Bienvenu chez moi, déclara Merida en m'aidant à me relever.

*****

Nous étions sortis de la clairière remplie de pierres et nous suivîmes Merida, qui semblait voir quelque chose. Des feux follets, si je me souviens bien. Ceux ci nous guidèrent sur un sentier où se trouvait un cheval.

- Angus ! s'exclama la rousse en se jetant dessus.

Pendant qu'elle cajolais son animal et que Harold faisait en sorte que Crocmou (et oui, ile st avec nous) n'attaque pas la monture, je m'asseyais sur un pierre et fixais Raiponce. Elle aidait Merida à s'occuper d'Angus. Je repensais alors aux dernières paroles de Pitch : « Passe le bonjours à ma fille de ma part ». Je me souvins soudain de la tension qu'il y avait quand Raiponce et Pitch étaient dans la même pièce, quand celle-ci évitait de parler de ses parents et de son passé, quand elle semblait nous mentir à propos de quelque chose. La gêne, la nervosité, les mensonges... Je compris. Mais c'était impossible ! Elle ne lui ressemblait même pas ! Je me souvins de la prophétie : « La lumière, mélangée aux ténèbres... ». C'était elle. Fille de la reine des sorcière blanche et du maitre des ténèbres. Raiponce était la fille de Pitch et, apparemment, elle le savait et nous le cachait. Je sentie la colère m'envahir. Cette fois, on allait parler, et elle n'y échapperait pas.

POV Raiponce :

Alors que j'aidais Merida à cajoler Angus, je sentis le regard de Jack peser sur ma nuque. Je le regardais perdu dans ses pensées. Il semblait songeur. Soudain, une colère sourde envahit son visage, puis il reprit un masque impassible. Je sentais que quelque chose clochait, et j'allais bientôt savoir quoi. Nous reprîmes la route en silence et je sentais sans cesse le regard de Jack sur moi. Pourtant, à chaque fois que je lui souriais ou que je tentais d'engager la conversation, il tournait la tête et prenait un visage renfrogné. Pourquoi ? Peut-être était-ce à cause que j'avais refusé de l'écouter tout à l'heure. Je lui demanderais quand il serait calmé. Nous arrivâmes deux heures plus tard en vue d'un magnifique palais. Dès que nous entrâmes dans la cour du château, des palefreniers vinrent s'occuper d'Angus tandis que nous entrions. C'était vraiment grand. Quoique, tout ce qui était plus grand que ma tour était énorme pour moi alors... Un garde nous fis entrer dans une immense salle au plafond vouté et, au fond, il y avait trois trônes. Deux étaient occupés par une femme avec quelques rides à l'air sévère et aux cheveux noirs-bruns foncés. Dès que Merida s'avança, la femme se leva d'un bond.

- Merida, c'est bien toi ? demanda-t-elle.

- Oui, mère.

Contrairement à ce que je m'attendais, la mère de Merida ne serra pas cette dernière dans ses bras.

- Comment as-tu pus t'enfuir ! Hurla-t-elle. Nous avons eu la peur de notre vie ! Tu as disparues pendant au moins trois semaines sans donner un signe de vie ! Angus ne revenait pas ! Nous avions tellement peur pour toi ! Crois moi, tu ne vas pas t'en sortir avec une simple chicane, cette fois ci. Merida, à partir de maintenant, tu ne quitteras plus ce château sans une permission spéciale !

Tout au long de la tirade de la reine, je pus voir divers expressions sur le visage de Merida. Tout d'abord, la joie. Puis, la tristesse, suivie de l'étonnement. Enfin, l'incompréhension et, pour finir, la colère.

- Comment peux-tu me dire tout ça alors que tu ne sais même pas pourquoi je suis partie ! s'écria à son tour Merida.

- Je ne veux pas entendre ta raison, aucune n'est assez bonne pour me convaincre ! rétorqua sa mère.

- Alors sauver le monde n'est pas une raison suffisante, selon toi ?

Il y eu un silence, que l'homme assis sur l'autre trône brisa.

- Tu es partis, si je comprends bien, sauver le monde ? Mais de quoi ? De qui ?

- De Pitch, le bonhomme sept heure.

- Comme s'il existait, s'exclama sa mère en riant d'un rire jaune.

- Mais il existe ! Je suis partie le combattre avec l'aide de Harold, Raiponce et Jack Frost qui sont tous ici avec moi et...

- Cesse de dire des sottises ! La magie n'existe pas, Pitch n'existe pas, Jack Frost n'existe pas !

- Hey ! s'exclama Jack derrière moi. Vous voulez des preuves ? En voilà !

Il commença à neiger dans la salle, sous le regard étonné des deux monarques. Merida fit apparaître une boule de feu dans sa main. Je me contentais de faire pousser une fleur dans le troisième trône, qui était vide. Harold, lui, s'éleva au dessus du sol et se reposa. La reine, éberluée et perdue, retourna s'asseoir.

- Est-ce que tu peux me laisser t'expliquer, maintenant ?

Ça ne lui pris que quelques minutes pour résumer notre situation depuis son départ. La reine et le roi écoutèrent sans l'interrompre puis, quand elle eu finit, son père se leva et la prit dans ses bras.

- Ma petite fille, dit-il, heureux. Je crois qu'après un tel voyage, vous devez être fatigués. Merida, tu partageras ta chambre avec ta jeune amie et les deux autres, vous dormirez dans la chambre voisine, ça vous va ?

C'était étonnant. Il arrivait à voir Jack, tout comme la reine Elinor ! Nous montâmes donc à l'étage et Merida nous fis tous entrer dans sa chambre. Dès qu'elle entra, trois tornades rousses lui sautèrent dessus. C'était des triplés, apparemment, et les frères de Merida.

- Les amis, dit-elle en se relevant, je vous présente Hubert, Harris et Hamish. Ce sont mes frères. Les gars, moi aussi je suis contente de vous revoir mais je dois parler seule à seule avec eux, expliqua-t-elle en nous désignant.

Ils rouspétèrent un peu.

- Si vous écoutez ce que dit Merida, je vous promets de faire des biscuits demain. Et je tiens toujours mes promesses, proposais-je.

Ils se consultèrent et acceptèrent. Ils quittèrent la chambre, énervés, ayant hâte à demain. Merida se mit à rigoler.

- Quoi ? demandais-je.

- Tu sais pas dans quoi tu viens de t'embarquer, dit-elle en riant de plus bel.

Je souris, pour toute réponse. Nous nous installâmes ensuite sur son lit et sur le tapis.

- Tout d'abord, désolée pour cette légère altercation avec ma mère, dit-elle.

- Légère ? releva Jack en haussant un sourcil.

- Et bien, nous nous chicanons souvent et cette engueulade était vraiment petite comparée aux autres. Je suis contente de m'en être aussi bien sortie.

Nous nous mîmes à rire en voyant son visage exaspéré. Soudain, Jack s'arrêta et me fixa.

- Raiponce...

- Jack, sache que je suis prête à te pardonner, si tu veux toujours. Je me suis rendue compte que mon comportement état complètement immature et je veux oublier ça, débitais-je rapidement.

Il parut un peu surpris, fit un sourire en coin, mais reprit d'un coup son visage sérieux.

- Pourquoi tu n'en as pas parlé avant ?

- Quoi ?

Je ne comprenais pas de quoi il parlait.

- Et bien, je voulais te le dire il y a un moment mais...

- Non, je ne parle pas de ton pardon ! Pourquoi ne nous as-tu pas dis que Pitch était ton père ?

Je me figeais et le regardais avec peur et étonnement à la fois. Les autres étaient sidérés.

- Co... Comment ? balbutiais-je.

- Il me l'a dit. Pourquoi ! Tonna-t-il.

En voyant que les autres attendaient des explications, je me tendis.

- J'avais peur de votre réaction... murmurais-je. J'avais peur que vous me rejetiez à cause de mon géniteur et...

- Depuis quand est-ce que tu le sais ? me coupa Jack avec colère.

- Depuis... depuis mon cauchemar. Quand Pitch m'a avoué avoir demandé à Gothel de m'enlevé, il m'a en même temps dis qui était ma mère et qu'il était mon père.

Je ramenais mes genoux contre moi.

- Et tu n'as rien dit. Je croyais que tu nous faisais confiance ! Je pensais qu'après tout ça, on ne se cacherait plus rien ! Et toi, tu nous mens sur toute la ligne ! Je vais prendre l'air, il est hors de question que je reste dans la même pièce qu'une menteuse dans son genre !

J'avais les larmes aux yeux quand il sauta par la fenêtre et s'envola au loin.

- Harold... commençais-je.

Il me regarda, l'air désolé et déçu en même temps. Puis, il quitta à son tour la chambre et s'installa dans celle d'à côté pour dormir. Je me tournais vers Merida et vis qu'elle s'installait dans son lit. Un autre avait été placé pour moi.

- Merida ? Appelais-je.

Elle me regarda, triste et en colère en même temps.

- Jack à raison, Raiponce. Tu ne pouvais pas nous cacher ça. Je croyais que tu étais mon amie, et les amies se disent tout !

Et elle me tourna le dos. D'un côté, j'étais vraiment blessée. Ne comprenaient-ils donc pas mon point de vue ? J'avais peur qu'ils aient cette réaction. En même temps, je ne pouvais pas leur en vouloir puisque je l'avais cherché. Tout était de ma faute. Comme d'habitude. 


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