Essaies, Échecs et Découvertes


Fée prépara rapidement une chambre pour Raiponce et, après l'avoir installé, nous retournâmes dans la Salle du Globe.

- Alors Frosty, que s'est-il passé ? Demanda la rousse.

- Et bien, la furie, elle...

- Je t'avertis immédiatement, si tu m'appelles une autre fois comme ça je te jure que tu le regretteras, le givré ! Ragea-t-elle.

- Les enfants, ce n'est pas le moment ! S'exclama Nord, désespéré. Alors, Jack ?

- Et bien, vous avez tous vu que Gothel était sa mère. Après ça, on a vu que c'était une sorcière noire et elle nous a tous piégé, sauf Raiponce. Elle lui a proposé de la rejoindre mais elle ne voulait pas nous trahir alors elle à refusé. Gothel a utilisé une autre méthode et nous a fait souffrir sous ses yeux. Comme elle ne pouvait rien faire pour nous aider, elle s'est mise en colère et là, PAF ! Ses yeux sont devenus blancs, ses cheveux parcourus de filaments argentés. Elle a utilisé toute son énergie pour repousser Pitch et Gothel, qui se sont enfuis. La lumière nous a tous soignés et elle a retrouvé son apparence normale avant de s'évanouir de fatigue, expliquais-je rapidement.

- Wow, lâcha Harold. Vous pensez qu'elle a hérité des pouvoirs de Gothel et donc, qu'elle est une sorcière ?

- Je pense qu'elle est effectivement une sorcière, hésita Bunny, mais pas comme la grosse bique. Elle utilisait la magie blanche alors que la vieille peau utilisait la magie noire. Il y a donc quelque chose qui nous échappe pour faire le lien.

Il y eu un silence.

- Je vais aller faire des recherches. Pendant ce temps, vous devriez tous retourner à vos domaines car nous avons encore du travail malgré tout ça. Pendant ce temps, moi et Jack allons préparer Noël et Merida et Harold irons se reposer, avant de nous aider, si ils le veulent, proposa Nord.

- Je crois que je vais plutôt allez faire des recherches, intervint Harold. J'ai vu une immense bibliothèque tout à l'heure, est-ce que je pourrais y jeter un coup d'œil ?

- Passe y le temps qui te plait, tant que tu manges et que tu te reposes ! S'exclama le Père Noël, tout content.

Ensuite, tout le monde parti vers son domaine. Alors que Merida se dirigeait vers la sortie, un cri strident retentit dans tout le Pôle.

- Je crois que Raiponce vient de rencontrer les Yétis, lâchais-je avec un demi-sourire.

Nous nous précipitâmes vers la chambre pour constater qu'en effet, j'avais raison.

POV Raiponce :

Je me réveillais lentement de ce qui me semblait être un long sommeil. J'étais encore un peu faible, mais ça pouvait aller. Puis, tout me revint à l'esprit : La trahison de ma mère, les cris des autres, trou noir et, finalement, deux orbes glacés qui me fixaient avec inquiétude. Je me levais d'un bond pour me rendre compte que j'étais dans une chambre. Alors que je posais mes pieds sur le tapis, une créature blanche-bleutée entra. Elle était vraiment poilue et deux fois plus grande que moi. Je poussais un cri strident qui résonna dans tout le Pôle et me terrais dans le fond de mon lit. Je vis la créature s'avancer encore un peu et compris finalement qu'elle ne me voulait aucun mal. J'aperçus alors Merida, Nord, Harold et Jack arriver en trombe. Ils semblaient avoir été alertés par mon cri.

- Je suis vraiment désolée de vous avoir fait paniquer m'excusais-je en me dirigeant vers eux. J'ai pris peur en le voyant arriver.

- Qui n'aurait pas eu peur ? Rigola Jack.

Je lui fis un sourire gêné, puis me rappelais que je voulais leur poser une question.

- Que s'est-il passé, là-bas ? demandais-je.

Ils semblèrent surpris quelques secondes.

- Tu ne te souviens de rien ? me demanda gentiment Harold.

- Non c'est le trou noir.

Jack m'expliqua alors ce qui s'était passé, sans omettre aucun détail, puis Merida me parla de leur théorie comme quoi j'étais une sorcière. Nord était ensuite parti.

- Vous croyez que je vais devenir comme elle ? m'inquiétais-je en m'asseyant sur mon matelas.

- Bien sûr que non ! S'exclama avec force Merida. Tu n'es pas comme elle et tu ne le deviendras jamais !

- Merci, murmurais-je.

On entendit un grognement sourd.

- Oh, ho, je crois que je vais sortir Crocmou, il a besoin de prendre l'air ! S'écria Harold. À plus !

Il partit en courant.

POV Harold :

Je sortais rapidement Crocmou à l'extérieur avant qu'il ne mette feu à quoi que ce soit. Je grimpais sur son dos, et nous nous envolâmes. Sans m'en rendre vraiment compte, je m'éloignais de l'atelier. Tout à coup, des rafales de vent nous poussèrent sur la droite. Des nuages de sable noir nous entourèrent et je fus bientôt encerclé par des cauchemars. Devant moi, Pitch souriait.

- Ah, Harold, je sui heureux de te rencontrer enfin!

- Le plaisir n'est pas partagé !

- Ho ho ho, ne t'énerve pas tout de suite ! Tu sais, ton père ne s'est même pas aperçut de ton absence. Apparemment, tu ne comptes pas beaucoup pour lui ! Si ton propre père ne se souvient pas de ton existence, imagine tes supposés amis ! Ils vont t'abandonner à la première occasion ! Rejoins moi, et tu seras puissant ! Rejoins moi, et tu seras connu partout dans le monde ! Rejoins moi, et ton père sera enfin fier de ce que tu es devenu...

J'étais perdu. Je savais déjà que mon père se souvenait à peine de moi, mais l'entendre dire de quelqu'un d'autre agissait comme un coup de poignard. Mais, au fond de moi, je savais qu'il mentait à propos de mes nouveaux amis. Et, pour une première fois dans ma vie, je ressentis le courage.

- Il n'en est pas question, Pitch ! Je sais que je peux compter sur les Gardiens ! Ils sont ma nouvelle famille et jamais ils ne m'abandonneront !

- Tu as fais ton choix. Dommage !

Il lança soudain un éclair noir sur Crocmou, qui s'évanoui à cause du choc. Je glissais en bas de ma selle alors que nous tombions tous les deux dans le vide. Alors, c'était comme ça que j'allais finir ? En tombant stupidement de mon dragon ? NON ! Tout à coup, je reprenais de l'altitude. Pourtant, il n'y avait rien qui me soutenait... je volais ! Mais c'était tout bonnement impossible ! Ouais, peut-être, comme c'est tout bonnement impossible de grimper un dragon ou d'avoir des cheveux d'un vingtaine de mètres... Peut importe, l'air devint mon allié. Je remontais devant Pitch, qui était tout aussi surpris que moi.

- Tu ne gagneras pas cette manche, Pitch ! Criais-je alors que le vent se mettait à créer une tornade, emportant les cauchemars au loin.

- Je reviendrais vous chercher un par un, de force s'il le faut ! Ce n'est qu'un question de temps !

Puis, il disparut. J'étais complètement vidé. Sans m'en rendre compte immédiatement, je me mis à tomber dans le vide. J'allais toucher le sol quand une masse noire me rattrapa. Crocmou. Je l'avais complètement oublié, celui-là ! Il me ramena rapidement au Pôle et, malgré ma fatigue, je me dirigeais immédiatement vers la bibliothèque.

POV Merida :

Raiponce s'était rendormie peu après le départ d'Harold et Jack était parti faire neiger quelque part dans ce monde qui s'appelait « New York ». Nord travaillait à son atelier et j'étais donc seule. Au début, je visitai l'atelier et m'amusai à tirer sur les grelots des chapeaux des lutins. À mourir de rire, je vous assure ! Mais, après que, par ma faute, un lutin se soit retrouvé cloué à une boite cadeau, je suis partie. J'eu soudain l'idée de me rendre à l'extérieur afin de m'entrainer à l'arc sans risquer de blesser quelqu'un. Sur le chemin, je croisais Harold, qui tremblait sur ses jambes et qui se dirigeais vers la bibliothèque.

- Harold ! Qu'est-ce qui t'es arrivé ?

Je venais de remarquer une énorme égratignure à son bras.

- Oh c'est rien, seulement un tête à tête avec Pitch qui s'est mal terminé.

- Quoi ?

- Je l'expliquerais à tout le monde tout à l'heure. Pour l'instant, je dois faire des recherches !

Et, sans me laisser le temps de répondre, il repartit. Pitch s'en était pris à lui ! C'était un peu flippant. En même temps, je l'admirais. Pas Pitch, Harold ! Il lui avait apparemment tenu tête et ça, c'était vraiment courageux. Pas que je manquais de courage mais, venant de sa part, ça m'étonnait. Je m'étais trop fiée aux apparences, encore ! En tout cas. Je sortais à l'extérieur et, malgré la neige, je réussis à me trouver des cibles. J'encochais une première flèche quand un bruit derrière moi attira mon attention. Je me retournais vivement vers le nouvel arrivant pour constater qu'il s'agissait... de Pitch.

- Que fais-tu ici, Pitch ? Demandais-je en le gardant en joue.

- Je viens te faire une proposition.

- C'est non alors maintenant, dégage.

- Tu ne sais même pas ce que j'allais dire ! S'amusa-t-il.

- Je me fiche de ce que tu allais dire ! Tout ce qui sort de ta bouche est mensonge ! m'écriais-je.

J'envoyais ma flèche, qu'il dévia d'un geste de la main.

- Pathétique ! Allons, Merida, allies-toi à moi ! Tout le monde ici doute toi, sauf moi ! Je peux t'aider, faire en sorte que ta mère te laisse tranquille, faire en sorte que plus personne ne t'insulte, que plus personne ne doute de toi et de ton courage !

- Les compliments ne fonctionnent pas avec moi, Ducon ! Maintenant, conseil d'ennemie : DÉGAGE AVANT QUE JE M'ÉNERVE !

- Tu ne peux rien contre moi, tu es faible ! Sans tes flèches, tu n'es rien ! Tu ne vaux rien !

De rage, je jetais mon arc au sol. Il avait raison. Tout à coup, je sentis une grande chaleur dans mes mains et je le vis reculer un peu. Je regardais mes mains et remarquais avec un mélange de peur et d'étonnement que je tenais des boules de feu. Elles ne me brûlaient pas, pourtant. Sans me poser plus de questions, j'envoyais ma nouvelle arme contre le croque-mitaine. Il les esquiva mais ne put échapper à a deuxième salve. Il explosa dans un nuage sombre. Un peu épuisée, je retournais en trainant les pieds jusqu'à ma chambre, que je partageais avec Raiponce. Je posais mon arc et mes flèches dans un coin de la pièce et vis ma colocataires. Je la fixais un moment. Elle était très gentille, mais semblait tellement fragile ! Je remarquais soudain qu'elle semblait en proie à un mauvais rêve. Je tentais de la réveiller, mais rien n'y fit. Elle se mit à trembler et à pousser des gémissements de terreur. Je la secouais plus fort, mais elle ne se réveillai toujours pas.

POV Raiponce :

Après qu'Harold soit parti, je m'étais endormie à nouveau, malgré moi. J'entendis vaguement Merida et Jack quitter la pièce puis, après, je sombrais dans les profondeurs de ma conscience. Je « rouvris » les yeux pour voir que j'étais à nouveau dans ma chambre, dans ma tour. Même si je savais que ce n'était qu'un rêve, je ne pus m'empêcher de frissonner. J'entendis soudain une voix provenant d'en dessous de ma chambre. Ma voix. Celle que j'avais étant encore une enfant. Je descendis prudemment les escaliers, ne voulant pas me faire remarquer. J'aperçus alors un double de moi de sept ans, assis sur un petit tabouret, un grand fauteuil derrière lui. Le moi enfant chantait une mélodie que je connaissais parfaitement et je voyais une femme en train de lui brosser les cheveux, cheveux qui s'étaient mis à briller. Je ne pris pas la peine de réfléchir plus longtemps.

- NON ! M'écriais-je en voyant la femme rajeunir à vue d'œil.

Celle-ci se retourna vers moi en même temps que mon double. Ce dernier me fixa dans les yeux. Et je compris que j'étais tombée dans un piège. Ce n'était pas mes yeux. C'était ceux de Pitch. Ce dernier reprit son apparence normale et me fit un sourire en coin.

- Bravo, tu raisonnes vite ! Dit-il en applaudissant.

Ma mère disparut, nous laissant seuls. Ce n'était donc qu'un souvenir que Pitch avait utilisé pour me faire sortir de ma cachette. Je serrais les dents, redoutant les évènements à venir. Je savais bien que ce n'étais qu'un rêve, qu'il ne pourrait rien m'arriver, mais je ne pouvais empêcher un mauvais pressentiment grimper en moi.

- Ne t'inquiètes pas, je te ferais aucun mal, dit-il en lisant en moi comme dans un livre ouvert.

- Qu'est-ce que tu veux, Pitch ? Demandais-je, cherchant à gagner du temps.

- Mais je désirais seulement te voir ! N'est-ce pas une là une raison suffisante ? Fit-il, faussement vexé.

- Que veux-tu vraiment ?

- Je suis venu te chercher.

Attendez, attendez. Il me sort ça, comme ça, en croyant que ça va suffire pour que je le suive ? Quel imbécile !

- Viens avec moi ! Ta puissance, celle de Gothel et la mienne, combinées ensembles, pourraient détruire les Gardiens d'un seul coup ! Tu régnerais sur une partie du monde avec l'aide de Gothel et la mienne ! Tu lui prouveras enfin que tu n'es plus la frêle petite fille dont elle avait la garde...

Il s'approcha d'un pas, je reculais.

- Allons, je te fais si peur ? S'amusa-t-il.

- N...non, je n'ai p...pas peur de t...toi, articulais-je faiblement en fixant ses yeux jaunes.

- Tu es vraiment comme ta mère, toi ! S'esclaffa-t-il. Tu fais tout pour ne jamais montrer de faiblesse devant les autres mais, quand tu es seule, tu souffres en silence...

- Tu ne sais rien de moi ! Et comment connais-tu si bien mère ?

Je reculais encore, puis butais dans le mur. Merde. Il arrêta de s'avancer à moins d'un mètre de moi. J'étais à sa merci.

- Gothel n'est pas ta mère, elle a été engagée par une personne pour t'enlever afin de te garder loin de tous êtres possiblement lumineux, tel que ta véritable mère.

- Et qui... qui l'a engagé ? demandais-je d'une voix tremblante.

- Ton propre père qui, lui, travaillait pour l'ombre, dit-il en riant. N'est-ce pas ironique ?

- Tu connais donc mon père ?

Toute ma crainte s'était envolée d'un coup à cause du choc des révélations.

- Très bien, même. C'est la seule personne, avec Gothel, en qui je peux avoir une entière confiance, ajouta-t-il.

- Et... qui est-ce ? Hésitais-je, ne sachant si je voulais vraiment le savoir.

Il s'approcha encore de moi, un sourire perfide aux lèvres. Il se pencha à mon oreille et je frissonnais de dégout.

- Mais c'est moi, ma très chère fille.

Puis, il se recula. Je m'effondrais au sol, incapable de tenir debout.

- Non, non non non... murmurais-je en me tenant la tête entre mes mains. C'est impossible, tu mens !

- Et pourtant, te souviens tu de ta véritable enfance ? Pas celle passée dans cette tour, celle avant que tu ne sois enlevée.

- NON... non.

- À ton réveil, tu demanderas à Fée de te donner tes souvenirs. Tu verras que j'avais raison.

- Mais comment ma mère a-t-elle put être consentante pour ça ? Me demandais-je, me doutant à moitié de la réponse.

- Mais qui a dit qu'elle était consentante ? ricana-t-il.

Ce fut en quelque sorte le coup de grâce. Je me mis à pleurer, ne pouvant stopper mes larmes. Pitch se pencha sur moi.

- Rejoins moi. Rejoins ton père.

- Jamais !

- Et quand tes supposés amis apprendront la vérité, comment crois-tu qu'ils vont réagir ? Ils vont te rejeter parce que tu es ma fille. Ils vont te rejeter parce qu'ils pensent que tu deviendras un monstre comme moi, s'énerva-t-il.

- Ils ne sont pas comme ça !

- Vraiment ?

- Oui. Peut m'importe, pour moi, tu ne seras jamais plus que mon géniteur et, même si ils me rejettent, comme tu le dis, je continuerais à te combattre de toutes les manières possibles, affirmais-je en séchant tant bien que mal mes larmes. Je te le promets.

- Tu me rejoindras, de gré ou de force !

Soudain, je sentis une pression froide sur mon bras et mon cou. Une pression glaciale, pour être plus précise. J'étais en train de me réveiller.

- NON ! Ragea Pitch. Je serais au Lac de Burgess dans 14 jours. Je t'attendrais ! Je n'attaquerais pas pendant ce temps, je ne veux pas risquer de te blesser...

Puis, il s'envola dans un nuage de poussière noire. Je fermais les yeux, puis les rouvris avec difficulté. Je croisais alors le regard froid de Jack.

- Salut, dis-je en esquissant un sourire.

- Bon sang, Raiponce ! Ne nous fais plus jamais une peur pareille ! s'écria Merida à côté de moi.

- Qu'est-ce qu'il a ? Demandais-je, inquiète.

- Tu ne te réveillais pas. Peut importe ce que je faisais, tu restais endormie ! Tu avais l'air de faire un sacré cauchemar en tout cas, m'expliqua-t-elle.

- C'est pour ça que tu es mouillée, ajouta Jack avec un sourire. La furie était tellement désespérée qu'elle t'a versé un verre d'eau sur la tête. Ensuite, elle est venue me chercher.

- Hey !

- C'est toi qui a réussi à me réveiller ? demandais-je au jeune garçon.

Il ascquisa. Ça expliquait donc le vent froid qui s'était infiltré dans mon cauchemar.

- Sais-tu ce qui s'est passé ? me demanda-t-il ensuite.

- C'est...

J'hésitais à tout leur raconter.

- C'est Pitch. Il m'a retenu. Il insistait sans cesse sur le fait que je devais le rejoindre, que j'allais rejoindre les ténèbres de gré ou de force, expliquais-je.

C'était une partie de vérité. Leur visage se rembrunit.

- Je crois que nous devrions organiser un conseil, proposa finalement Merida. Vous savez, convoquer les autres Gardiens et Harold pour faire le point. Je me suis moi même faite attaquer par Pitch, tout comme Harold.

- Excellente idée, dis-je. Jack, appelle Bunny, Fée et Sab. Pendant ce temps, j'irais chercher Nord et Merida ira chercher Harold.

Comme aucun d'eux n'ajoutait quoi que ce soit, je me levais et me dépêchais de partir à la recherche de Nord. Merida me suivit et Jack partit appeler les trois autres.

POV Jack :

Je venais à peine de revenir de New York que la furie me tomba dessus. Elle avait réellement paniquée et aussi fatiguée. J'allais lui faire un commentaire lorsqu'elle me coupa :

- Pas maintenant, Frost. Raiponce à besoin de ton aide.

Sans un mot de plus, je la suivis. Elle m'expliqua rapidement quelque chose comme quoi elle ne se réveillait pas malgré toutes ses tentatives, même celle du verre d'eau. Nous arrivâmes et je vis Raiponce pleurer. Pourtant, elle dormait. Où plutôt, elle faisait un horrible cauchemar. Sans hésiter, je posais une main sur son bras et une autre sur sa nuque. Quelques secondes plus tard, elle se réveilla.

- Salut, me dit-elle en esquissant un sourire.

- Bon sang, Raiponce ! Ne nous fais plus jamais une peur pareille ! s'écria Merida à côté de moi.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-elle, visiblement inquiète.

- Tu ne te réveillais pas. Peut importe ce que je faisais, tu restais endormie ! Tu avais l'air de faire un sacré cauchemar en tout cas, expliqua-t-elle.

- C'est pour ça que tu es mouillée, ajoutais-je avec un sourire. La furie était tellement désespérée qu'elle t'a versé un verre d'eau sur la tête. Ensuite, elle est venue me chercher.

- Hey !

- C'est toi qui a réussi à me réveiller ? me demanda-t-elle.

Je hochais la tête.

- Sais-tu ce qui s'est passé ? demandais-je ensuite.

- C'est...

Elle sembla hésiter.

- C'est Pitch. Il m'a retenu. Il insistait sans cesse sur le fait que je devais le rejoindre, que j'allais rejoindre les ténèbres de gré ou de force, expliqua-t-elle.

Je me rembrunis.

- Je crois que nous devrions organiser un conseil, proposa finalement Merida. Vous savez, convoquer les autres Gardiens et Harold pour faire le point. Je me suis moi même faite attaquer par Pitch, tout comme Harold.

- Excellente idée, dit-elle. Jack, appelle Bunny, Fée et Sab. Pendant ce temps, j'irais chercher Nord et Merida ira chercher Harold.

Comme aucun de nous deux ne protestait, elle quitta la pièce rapidement. Merida la suivit tandis que je prenais la direction opposée. Je m'inquiétais. Elle semblait tellement fragile et troublée quand elle s'était réveillée ! Mais bon. Je devais appeler Sab, Fée et le kangourou alors autant se dépêcher. La situation devenait urgente. J'arrivais dans la Salle du Globe et lançait un appel interplanétaire. Peu après, Bunny sortit d'un trou.

- Qu'est-ce qu'il se passe, Frosty ?

- C'est Pitch. Il a à nouveau frappé. On attend Fée et Sab.

Alors que je terminais ma phrase, Sab arriva dans un avion de sable doré. Je lui répondis exactement la même chose. Cinq minutes plus tard, Fée arriva et nous attendîmes le retour des quatre autres. Ce fut Raiponce et Nord qui arrivèrent suivis de près par Merida et Harold, qui tenait un livre très épais à la main.

- Très bien alors, maintenant que tout le monde est là, commençons, dis-je avec le plus grand sérieux du monde.


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