Sous l’or du jour mourant, la terre se recueille,
L’horizon flamboyant s’enveloppe de feuilles.
Un souffle tiède glisse, emportant dans son flot
Le murmure lointain d’un invisible écho.

Les ombres, en silence, s’étirent sur la plaine,
Tandis que l’arbre noir contemple leur haleine.
Et là, deux âmes seules, debout sur cet instant,
Écoutent battre au loin le cœur du firmament.

O douce fin du jour, ô beauté infinie,
Qui peint sur nos destins l’espoir d’une harmonie.