Bonjour !

ça fait longtemps que j'ai commencé cette histoire. Et je m'excuse pour cette très longue pause ! Je ne garantie pas écrire régulièrement à partir de maintenant mais je vais faire de mon mieux. Car pour moi vous méritez d'avoir une suite et surtout je ne suis pas prête de laisser Aoi finir ainsi ! J'ai pris bien trop coeur et plaisir à écrire. Alors pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?

Bonne lecture !
En espérant que cette aventure intéresse encore quelqu'un !

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Lors de la pause, je suis parti prendre l'air mais je ne me suis pas rendue compte du temps qui passait. C'est seulement en sentant mon téléphone vibrer que j'apprend que le match a déjà repris.
"T'es ou ? Le match a repris ! M'envoie Yukio. Sans le vouloir je souris.
- Dehors. Pourquoi tu t'inquiète ?
- Arrête de raconter des conneries et ramène toi. Seirin est entrain de perdre.
- C'est toi qui raconte n'importe quoi ! Seirin va gagner.
- Un joueur marque Kuroko. Et le troisième quart-temps est sur le point de finir.
- Ça ne veut rien dire. Rien n'est joué. J'arrive !" répondis-je en soufflant puis part rejoindre ce défaitiste qu'est mon capitaine.

J'arrive aux niveaux de mes coéquipiers. Le numéro 4 de Kaijo est sur le point de me faire la moral mais est coupé par le miss direction over flow de Kuroko qui consiste à 'effacer' ces coéquipiers en attirant l'attention sur lui. C'est comme si le joueur visé disparaît pour reparaître juste après. Il s'épuise à vu d'oeil. Constatais-je.

Le quatrième quart-temps débute avec 73 à 62 pour Tôô. Durant mon absence, ils ont creusés l'écart entre eux. Taïga va-t-il rentrer dans la zone ? Ou est-ce qu'il n'a pas encore la chance de pouvoir y entrer ? Pensais-je. Dès les premières secondes, Hyuga fait son Barrière Jumper combiner à l'over flow de Kuroko. Le shooter mets un trois points.
"Ça commence fort ! D'entrer de jeu, il revienne à moins de dix points. S'exclame Moriyama
- Ouais c'est clair. Faut croire que le buzzer biteur de tout à l'heure ne les a pas décourager. Confirme Yukio.
- Il lâche vraiment rien. Quelle volonté ! Remarque Kise.
- Je vous l'avais dit !" Répliquais-je fièrement.

Les minutes défilent et les paniers s'enchaînent sans qu'on puisse vraiment sans rendre compte tout le monde est plongé dans le match. Il reste 5 min et 41 secondes, Tôô mène 86 à 78 mais contrairement à ce que pensais les joueurs de la génération miracle, Seirin n'abandonne pas.
Aomine saute pour tirer, Kiyoshi saute également pour le contrer mais le bleu se décale à droite pour shooter. Sans s'y attendre, Taïga saute derrière l'as de Tôô pour intercepter le ballon. Le joueur de la génération miracle se penche vers la droite et tire sauf qu'il ne rentre pas grâce à l'over flow de Kuroko. Tetsuya a détourner l'attention de l'adversaire de l'arceau juste avant de tirer ce qui a réduit la précision du tir. Jolie Tetsu' !
L'arbitre siffle le passage en force du numéro 9 noir, le shooter de Tôô ce qui donne trois lancers franc à Seirin.
"S'il les rentre tous les trois... commence le capitaine
- Y aura plus que trois points d'écart" finis Kise
Aomine n'est pas sous la raquette en cas de rebond. Je tourne mon regard vers le joueur et remarque qu'il sourit. Les paroles de Tetsuya me revient en tête "Il attend un joueur à sa hauteur." Je souris immédiatement en comprenant la raison de ce changement soudain de comportement. Les trois paniers rentre sans qu'il n'y ai d'intervention extérieur.

Une sensation me prend soudainement, je ne peux la décrire mais devine facilement ce qu'il se passe lorsque mon regard se pose sur l'As de Tôô. "Il est capable d'y entrer...." murmurais-je pour moi-même. Du coin de l'oeil je vois Kise me regarder sans comprendre. Son attention se pose ensuite sur le match qu'il observe plus attentivement au vu de ces sourcils légèrement froncé. Je sens mes lèvres s'étirer légèrement pour former un sourire. Ça devient plus intéressant... J'ai hâte de me mesurer vraiment à toi Aomine.

Les joueurs reprennent place, le capitaine de Tôô fait la passe à Aomine qui passe le rouge sans que Taïga comprenne. Le bleu marque sous les regards surpris de tous même de son équipe.

"C'est pas vrai. J'arrive pas à y croire. s'exclame Kise
- Qu'est ce qu'il se passe ? Demande l'un des joueurs de Kaijo que je ne connais pas.
- Il est entré dans la zone. Dis-je
- C'est quoi ? La zone ? Me demande celui-ci
- Si je me souviens bien, la zone est défini comme un état de concentration extrême ou aucune pensée superflu, ni aucun sentiment inutile ne vient parasiter l'immersion d'un joueur dans le match. Seuls les sportifs qui se sont prêtés à un entrainement constants et rigoureux peuvent espérer atteindre le seuil de la zone. Mais la porte est capricieuse, elle ne s'ouvre que lorsqu'elle en a envie. Et lorsqu'elle décide enfin de s'ouvrir, elle donne accès à un territoire qui n'est réserver qu'à quelques élus. Lorsque tu rentre dans la zone, tu as la sensation de plonger dans l'eau profonde. Une fois dans la zone, la vitesse et la concentration dépasse l'entendement, cela permet d'exploiter tes capacités. À ce stade, tu es comme coupé du monde, toute donnée inutile est supprimée. En échange, on dispose d'une incroyable faculté à analyser le mouvement des adversaires et de toutes les autres personnes sur le terrain. Le champ de vision est largement agrandi. Seulement, le temps est limité. Dans ce match, si les deux entre dans la zone alors le premier qui en sors à perdu. Mais contrairement à ce que tu es entrain de pensée, tu ne pourras pas découvrir le sentiment que tu as une fois dans la zone. Pour ça, il faut être privilégié. Avouais-je sous le regard des garçons. Les yeux dorés de Kise me fixe sûrement pour avoir plus de réponse.
- Comment tu sais tout ça ? Me questionne de nouveau l'inconnu tandis que Seirin demande un temps mort.
- Je le sais parce que je l'ai déjà vu à l'oeuvre.
- Tu es déjà entré dans la zone ?" Questionne toujours le même garçon. Je ne répond rien voulant garder certaine chose pour moi et me concentre sur le match qui recommence. La vitesse d'Aomine est encore plus rapide qu'avant donnant l'illusion qu'en un clignement de paupière il est déjà loin. Des éclairs bleus sortent des yeux bleus marine de l'as de Tôô montrant qu'il est dans la zone. Kuroko rattrape la balle et l'envoie à Hyuga en se jetant hors du terrain cognant le mur avec son dos. Kiyoshi attrape le ballon puis marque un panier.

Il reste 2 minute, le score est de 98 à 93 pour les noirs. Aomine passe Taïga, la même sensation que tout à l'heure me reprend. Taïga est dans la zone ! Pensais-je heureuse. Les yeux de mon frère ont les mêmes éclairs que l'as de Tôô seul la couleur change. Le rouge intercepte le ballon par derrière surprenant le joueur miracle qui laisse le ballon sortir du terrain. Tous les regards sont sur mon frère, les visages sont figés dans une expression d'incompréhension. Taïga a le ballon en main et s'en suit un duel entre deux fauves dans la zone. On a l'impression qu'ils sont seuls sur le terrain. C'est impressionnant, j'en attendais pas moins de toi petit frère. Kagami va pour dunker mais Aomine intercepte le ballon qui atterrit entre les mains du shooter de Tôô. Celui-ci fait la passe au bleu marine qui débute un nouveau duel contre le rouge. Il va pour tirer mais Taïga intercepte le ballon en le faisant sortir du terrain.

"Si jamais ils avaient recours à une attaque qui ne serait pas assez solide, ça pourrait s'avérer très dangereux. Les deux équipes ont donc pris la décision de remettre le match entre les mains de leurs as." Expose clairement le noiraud. Les spectateurs sont tous en haleine, aucun son ne résonne dans le gymnase à part celui du ballon et des joueurs.
Taïga passe Aomine puis shoot sans laisser de temps aux noirs de bouger. Il reste 41,5 secondes, grâce au panier du rouge, le score est de 98 à 95 pour Tôô. Un nouveau un contre un débute avec le ballon pour l'adversaire. Aomine n'est plus dans la zone pourtant Taïga a encore de l'énergie grâce à tout ceux qui l'encourage. L'union fait la force. Remarquais-je. Le bleu saute pour tirer mais le rouge l'intercepte en criant "Je vais gagner !" Aomine tombe sur les fesses tandis que Seirin en profite pour récupérer le ballon et marquer.

Plus que 29 secondes et un points d'écart. Le coach de Tôô annule sa demande de temps morts. "Pourquoi il n'y a pas de temps mort ? Demande un joueur de Kaijo.
- Cela revient à casser le rythme du match. Regarde Tôô, ils sont tous déterminés et puis les choses sérieuses vont commencer en dehors de la zone. Ce sont ses 30 secondes qui vont déterminé qui est gagnant même si pour moi le résultat est le même qu'avant le match." Expliquais-je.
Seirin mets sa défense en place empêchant les joueurs d'entrer dans la raquette. Le binoclard de Tôô fait la passe à Aomine qui tente de passer. Taïga l'empêche de passer mais le bleu saute en dessous du panneau tout en se tournant face au plafond, il tombe près du sol mais avant de le toucher l'as de la génération miracle envoie le ballon. Il a plein de shoot bizarre en réserve... Sous le regard surprit de Seirin, le ballon rentre.

15 secondes avant la fin. Ils vont devoir marquer deux fois. Si le score en reste là ça fera comme nous l'autre jour. Je serre les poings. Mais le pire sera pour eux...
"Allez vous devez gagner  Seirin
- Vous pouvez le faire ! Ne baissez pas les bras maintenant ! Hurle Kise puis Yukio. Je souris, prend une inspiration et crie à mon tour.
- Oubliez pas votre promesse !" Taïga et Tetsuya se tourne vers moi en hochant la tête.

Le chrono affiche 9 secondes, Hyuga et Tetsu' tente de combiner l'over-flow et le Barrière Jumper mais en vain. Le shooter de Tôô défend sur le capitaine de Seirin l'empêchant de tirer. Taïga arrive derrière le joueur noir et attrape le ballon que son capitaine lui passe. Les deux as sautent l'un pour dunker et l'autre pour contrer, malgré tout le rouge envoie le ballon à Kiyoshi. Le blond de Tôô saute alors que Teppei va pour tirer mais celui-ci saute également. Allez ! Vas-y Teppei ! Le numéro 6 noir n'arrive pas à empêcher coeur d'acier de tirer. Le ballon fait le tour de l'arceau, je retiens mon souffle, il rentre et je respire de nouveau. L'arbitre siffle une faute défensive, passage en force du joueur de Tôô. Il déclare que le panier est validé et donne un lancer franc pour Seirin.

"Il y a qu'un point d'écart remarque Kise
- Oui et il y a la faute défensive de Tôô. Ça permet à Seirin d'obtenir un lancer franc. Fait Yukio
- Oh l'angoisse..." dis-je en jouant nerveusement avec mon collier. Il reste 5 secondes... Ils ne doivent pas jouer les prolongations. Le lancer franc leur permettra seulement d'égaliser mais en cas de rebond ils gagneront. C'est la seul solution et ça que ce soit Seirin ou Tôô, les deux équipes le savent pertinemment. Pensais-je

Teppei lance le ballon. Je mords ma lèvre inférieure. Comme je le pensais il y a rebond, les joueurs sautent tous mais Taïga distance les autres avec son incroyable détente. Le rouge attrape le ballon et tente de dunker. Aomine saute et arrive à lancer derrière Taïga le ballon. Le binoclard et Tetsuya cours pour le récupérer, sans surprise le joueur de Tôô ne l'avait pas vu. Le bleu clair boost le ballon en l'envoyant vers les deux as. Mon frère récupère le ballon en dunkant sans qu'Aomine puisse l'en empêcher.  L'arbitre siffle deux fois pour signifier la fin du match. Le score est de 101 à 100 pour Seirin. Le public ne réagit pas tout de suite mais hurle de joie quand Taïga lève le poings en l'air en signe de victoire. Tout le monde à les larmes aux yeux de joie pour Seirin et de tristesse pour Momoi. Tetsuya va pour tomber de fatigue mais mon frère de coeur l'attrape par le bras et le passe sur ses épaules pour le soutenir. Vous méritez cette victoire les garçons pensais-je en souriant. Mes lèvres s'étirent un peu plus en voyant les deux bleus cogner leur poings ensemble. J'en ai même les larmes aux yeux sachant l'importance de ce geste pour le joueur fantôme.

"Rassure moi tu vas pas pleurer. Me demande Yukio à côté de moi
- Non je les gardes pour plus tard... Je tourne la tête vers lui. Pourquoi tu me regardes comme ça ? Demandais-je sans pouvoir décrypter les sentiments dans ses yeux
- Je te regardes normalement, qu'est-ce que tu racontes comme connerie ? Je souris et essuie la larme qui s'est glissée au coin de mon oeil droit. Il tape gentiment nos épaules ensemble puis me dit. Allez viens, on y va !" J'acquiesce et nous sortons dehors.